Martin McGuire humilié malgré lui : décidément, on parle d'une semaine catastrophique pour le 98.5 FM
Il y a des semaines qu’on aimerait oublier. Des moments de malaise qu’on voudrait effacer. Martin McGuire vit présentement l’un de ces instants où tout semble s’acharner contre lui.
Déjà fragilisé par une relation exécrable avec Martin St-Louis, qui ne rate jamais une occasion de le rejeter en conférence de presse, voilà que McGuire se retrouve une fois de plus au cœur d’une humiliation publique.
Et cette fois-ci, il n’a rien fait pour le mériter.
Un simple oubli technique. Un micro resté ouvert. Et maintenant, c’est la toile entière qui se moque de lui. Le cauchemar du micro ouvert
L’incident a eu lieu hier soir, en marge de la Confrontation des quatre nations, lors de l’après-match de Bonsoir les sportifs.
En plein direct sur YouTube, l’équipe technique du 98.5 FM a commis l’impardonnable erreur : oublier de couper les micros durant une pause publicitaire. Le site Danslescoulisses.com, toujours à l'affût, s'est jeté sur la séquence:
Et là, le cauchemar absolu pour un homme de radio s’est produit : Martin McGuire, croyant être hors d’ondes, s’est laissé aller à des commentaires sans filtre.
Frustré, en colère, excédé. Il ne parlait pas aux auditeurs, mais à son équipe technique. Et pourtant, tout le monde l’a entendu.
Tout a commencé lorsque McGuire a explosé en découvrant que son entrevue avec Nathan MacKinnon avait été coupée.
C’était le pire moment possible pour une erreur technique. Après un match bien diffusé, l’émission devait se conclure sur une note forte avec une entrevue exclusive avec l’une des plus grandes vedettes du hockey.
Sauf que tout a déraillé. Une coupure impromptue. Un segment gâché.
Et McGuire n’a pas mâché ses mots. « Ça fait picpic au 98.5. »
Une phrase lancée avec amertume, comme un cri du cœur d’un homme qui en a assez. Un constat brutal sur l’état de son milieu de travail.
Mais il ne s’est pas arrêté là. Il a enfoncé le clou avec une phrase encore plus lourde de sens :
« On essaie de jouer aux grands, mais on n’est pas grand. »
C’est là que tout a basculé.
"Ça a coupé. On était en entrevue avec MacKinnon et il était hyper pompé pis ça a débarqué. Tsé quand je te disais à matin qu'on fait pic-pic, on fait pic-pic. On essaie de jouer aux grands mais on est pas grands.
Je suis un peu en maudit parce qu'on a le gars, on a MacKinnon pis là POUF, est*, ça pète! C'est pas de ta faute, Mike, mais ça je te le dis, ça me met hors de moi! On est dans les ligues majeures, on est là, on a toute la patente, on négocie l'entrevue, on a ça pis ça nous ch*e dans les mains encore!
Là, la technique va faire un meeting demain et dire qu'y vont regarder ça. Le prochain coup que Claude Hébert me parle de Lucie pis me dit que toute est beau pis c'est parfait pour tout le monde, je vais lui en reparler de celle-là. J'espère qu'y va l'écouter! On a eu un bon podcast mais ça, ça a ch*é!"
Ces paroles, destinées à ses collègues, ont été captées en direct. Enregistrées. Partagées. Moquées.
La toile s’acharne alors sur lui.
Dès que Danslescoulisses.com a repéré l’erreur monumentale, il était déjà trop tard.
Le clip a commencé à circuler sur les réseaux sociaux, et en quelques heures, Martin McGuire était la risée du web.
Les internautes se sont emparés de la situation, multipliant les moqueries et les détournements. Des montages, des GIFs, des tweets cinglants.
Martin McGuire n’a pas de break.
Si l’erreur du micro ouvert lors de l’après-match a plongé Martin McGuire dans l’embarras, il ne faut pas oublier qu’un autre incident, encore plus explosif, avait eu lieu en 2021.
Lors des séries éliminatoires, McGuire avait déjà vécu un cauchemar similaire lorsqu’il s’était emporté de façon légendaire en ondes, croyant que son micro était fermé.
Cette fois-là, son exaspération contre un réalisateur américainl’a poussé à des propos d’une violence inouïe.
« As-tu vu l’ost de réalisateur de game de soccer de marde avec son ost de caméra aérienne. M’a aller y péter la gueule, ost*! Calce d’épais d’Américain de crsse! »**
Un pur dérapage en direct. Un moment surréaliste où tout le Québec a entendu ce que McGuire ne voulait surtout pas rendre public.
Il s’est excusé en ondes, réalisant trop tard l’ampleur du désastre. Mais cette bourde n’a pas été oubliée. Et aujourd’hui, elle refait surface.
Avec ce nouveau scandale du micro ouvert, les deux incidents se superposent, donnant l’impression d’un homme de radio qui perd peu à peu le contrôle.
Et ce n’est pas seulement un mauvais moment isolé. C’est une tempête qui s’ajoute à une année déjà cauchemardesque pour lui.
Déjà, depuis plusieurs mois, McGuire vit une véritable descente aux enfers.
Martin St-Louis le méprise ouvertement en conférence de presse, répétant ses questions d’un ton condescendant, refusant de lui répondre avec sérieux.
La semaine catastrophique du 98.5 FM, avec le scandale Louis Lacroix et maintenant cet incident de micro ouvert, qui jette une ombre encore plus grande sur la crédibilité de la station.
Tout cela crée un effet domino qui fait de McGuire la cible parfaite des critiques et des moqueries.
Ce n’est pas seulement Martin McGuire qui souffre. Le 98.5 FM est en pleine tourmente.
L’erreur technique qui a révélé la frustration de McGuire n’est qu’un symptôme d’un problème plus profond :
Une station qui veut se donner une image de professionnalisme, mais qui enchaîne les gaffes.
Un réseau qui se prétend être le numéro un, mais qui expose ses propres failles à la face du monde.
Le pire? Le message de McGuire, aussi cruel soit-il, n’était pas faux.
« On essaie de jouer aux grands, mais on n’est pas grand. »
Le 98.5 FM se croit à la hauteur des grandes stations de radio nord-américaines… mais des erreurs comme celle-ci montrent qu’ils en sont loin.
Et maintenant, Martin McGuire en paie le prix.
On peut critiquer McGuire sur bien des choses. Son ton parfois trop incisif. Ses questions qui agacent Martin St-Louis. Son style qui ne plaît pas à tous.
Mais personne ne mérite ce qui lui arrive cette semaine. Personne ne mérite d’être ridiculisé de cette façon sur la toile.
C’est une chose de se faire rejeter en conférence de presse. C’en est une autre de devenir la risée du Québec pour une erreur qu’il n’a même pas commise.
McGuire était déjà en chute libre, coincé entre les réponses méprisantes de St-Louis et les tensions internes à Cogeco.
Là, il s’effondre encore plus bas. La radio est un métier impitoyable. Un jour, on est respecté. Le lendemain, on est exposé en pleine tempête.
Et cette semaine, c’est Martin McGuire qui en paie le prix.
Nos pensées sont avec lui.
Car si cette année a été dure pour lui, cette semaine a été une catastrophe.
Le problème, c’est que cette accumulation de maladresses et de "ridicule publique" commence à sérieusement nuire à l’image de Martin McGuire.
Il est devenu une cible facile. Un homme de radio qui, jadis, imposait le respect, mais qui aujourd’hui, semble incapable d’éviter les tempêtes.
Là où d’autres journalistes peuvent naviguer les controverses sans trop de dommages, McGuire, lui, est pris dans une spirale incontrôlable.
Chaque nouvelle erreur, chaque nouvel accrochage avec Martin St-Louis ou un problème technique devient une autre occasion pour le public de se moquer de lui.
Et ce n’est pas uniquement un problème d’image. C’est une question de crédibilité.
Quand un descripteur sportif accumule les frasques, qu’il se retrouve en plein cœur d’une controverse à cause d’un micro ouvert non pas une, mais deux fois en quelques années, qu’il perd son calme en ondes de façon répétée, il est difficile de conserver le même niveau de respect auprès des auditeurs.
Ce qui rend cette situation encore plus douloureuse, c’est que Martin McGuire n’est pas le seul perdant dans cette histoire.
Le 98.5 FM traverse une mauvaise passe et ce dernier scandale n’aide en rien.
L’image de professionnalisme que tente de projeter le 98.5 FM en prend encore un coup. Une station qui, il y a quelques années, régnait sans partage sur la couverture médiatique sportive à Montréal semble aujourd’hui lutter pour maintenir sa réputation.
Le plus troublant dans tout ça? McGuire semble seul.
Là où d’autres journalistes peuvent compter sur leurs collègues ou leur employeur pour les défendre en cas de controverse, McGuire, lui, est livré à lui-même.
Pas de déclaration officielle du 98.5 FM pour tempérer la situation. Pas de collègue qui prend publiquement sa défense. Juste un silence gênant.
Il y a quelques années, une bourde comme celle-ci aurait pu être pardonnée rapidement. Mais aujourd’hui? Dans un monde où chaque erreur est amplifiée par les réseaux sociaux, où la patience des auditeurs et des employeurs est limitée, Martin McGuire pourrait bien être rendu à un point de non-retour.