Nos pensées accompagnent la femme de Josh Anderson

Nos pensées accompagnent la femme de Josh Anderson

Par Marc-André Dubois le 2025-04-04

Il y a des histoires qui méritent d’être racontées. Pas parce qu’elles sont parfaites, mais parce qu’elles traversent l’adversité avec un courage rare.

L’histoire de Josh Anderson et de sa femme Paola Finizio est de celles-là. Aujourd’hui, alors qu’elle est à deux doigts de donner naissance à leur premier enfant, nos pensées les accompagnent.

Car derrière ce moment de pur bonheur se cache un chemin semé d’embûches, une tempête médiatique d’une violence inouïe qui aurait pu briser n’importe quel couple. Mais pas eux.

Replongeons-nous un instant dans ce que ce couple a vécu. L’été dernier, Josh Anderson et Paola se sont dit « oui » dans l’une des régions les plus splendides — et les plus dispendieuses — d’Italie.

Amalfi... la célèbre côte amalfitaine en Italie. C’est une des régions les plus pittoresques et luxueuses du pays, réputée pour ses falaises spectaculaires, ses villages colorés et ses vues à couper le souffle sur la mer Méditerranée.

Un endroit de rêve… qui a malheureusement déclenché un torrent de critiques en ligne en raison de son caractère exclusif et coûteux.

Un rêve romantique devenu réalité. Mais à Montréal, au Québec, sur les réseaux sociaux, ce rêve a vite tourné au cauchemar.

Ce qui aurait dû être leur plus beau moment s’est transformé en déferlante de haine. Un effondrement en ligne comme on en voit rarement.

Des milliers de messages, de moqueries, de critiques, d’humiliations. Les attaques pleuvaient, sur Josh bien sûr, mais aussi, injustement, sur Paola, elle qui n’avait rien demandé d’autre que d’épouser l’homme qu’elle aime.

On lui reprochait le faste, les coûts, la destination. On dénonçait le contraste entre le salaire d’un joueur de 5,5 M$ par saison et ses performances jugées indignes du contrat.

On disait que le mariage italien était une gifle aux partisans. On riait. On jugeait. On insultait.

Et pendant que le Québec entier semblait sur le dos d’Anderson, Paola, elle, restait droite. Digne. Forte. Elle a soutenu son homme dans l’une des périodes les plus sombres de sa carrière.

Car à ce moment-là, Josh Anderson était au fond du baril. Il sortait d’une saison désastreuse. Sa confiance était en miettes. Martin St-Louis avait fini par le reléguer au bas de la hiérarchie.

Il jouait à peine 11 minutes par match. Il avait perdu la chambre, perdu le public, perdu sa place sur le top 6, perdu son éclat.

On parlait même de l’envoyer à Laval. Oui, Laval. Certains disaient que c’était fini pour lui à Montréal. D’autres que sa carrière dans la LNH touchait à sa fin.

Des rumeurs de transaction faisaient surface chaque semaine : Chicago, Caroline, Columbus… mais personne ne voulait de lui.

Trop cher. Trop inefficace. Trop brisé. Un joueur de puissance vidé de sa force. Un gladiateur fini.

Et pourtant…

Contre toute attente, Josh Anderson s’est relevé. Lentement. Silencieusement. Avec une résilience qu’on ne lui connaissait pas.

Il a recommencé à foncer, à frapper, à déranger. Il a recommencé à marquer. Puis il est devenu… le joueur que tout le monde attendait. Le Josh Anderson des grandes soirs.

Celui qui fait lever la foule. Celui qui est né pour les séries éliminatoires. Un guerrier. Un vrai. Le genre de joueur qu’on veut à ses côtés quand le jeu devient sale et que la glace brûle.

Aujourd’hui, Josh Anderson est redevenu un héros à Montréal. Il est une pièce centrale de l’équipe qui se dirige, lentement mais sûrement, vers les séries.

Il est ce joueur intimidant, explosif, imprévisible, que les défenseurs adverses craignent et que les partisans adorent voir en mode playoffs. Et derrière cette renaissance, il y a une femme. Une femme qui n’a jamais cessé de croire en lui.

Paola.

Elle a traversé l’été avec courage. Elle a vu son homme tomber. Elle l’a aidé à se relever. Et maintenant, elle s’apprête à donner la vie. Quelle plus belle façon d’écrire un nouveau chapitre?

Josh Anderson, qui a connu l’enfer médiatique, qui a été hué, ridiculisé, rejeté, est aujourd’hui l’un des visages du renouveau du Canadien.

Et sa femme, elle, s’apprête à lui offrir le plus beau cadeau du monde. Un enfant. Une famille. Un ancrage. Un nouveau souffle.

Quel scénario de film! Une star déchue qui trouve la rédemption. Une femme forte qui l’aime au-delà des critiques. Un mariage contesté qui devient un symbole de résilience.

Et une naissance attendue, comme la plus douce des réponses à la haine.

Merci! Voici une conclusion à la hauteur de ton élan, pleine de feu et de cœur :

Aujourd’hui, même les médias commencent à changer leur ton. Ceux-là mêmes qui l’ont enterré vivant il y a quelques mois, qui le déclaraient fini, bon pour les gradins ou pour Laval, sont forcés d’admettre que Josh Anderson est redevenu un facteur déterminant pour les Canadiens de Montréal. 

Lui qui s’est fait traîner dans la boue par tout un peuple frustré. Lui qui s’est fait juger pour son mariage, pour son salaire, pour ses stats. Il est resté debout. Il serré les dents. Il n’a pas riposté avec des mots, mais avec des efforts, avec des mises en échec, avec son coeur. 

Un jour, il pourra regarder son enfant dans les yeux et lui dire : « Ton père s’est fait démolir. Ton père a vu le monde se retourner contre lui. Mais ton père ne s’est jamais abaissé. Il s’est relevé. Il a tenu tête. Il a gagné leur respect. »Et ça, c’est l’art suprême. L’art de ne pas se plier devant la tempête.

Oui, nos pensées accompagnent Paola Finizio. Parce qu’elle mérite notre admiration. Parce qu’elle a tenu bon. Parce qu’elle va bientôt devenir mère. Et parce que, dans l’ombre de cette saison lumineuse de Josh Anderson, elle est l’étoile silencieuse qui ne cesse de briller.

Un jour, il faudra raconter cette histoire. Dans un film. Dans un livre. Mais surtout dans nos mémoires.

Bravo Josh. Bravo Paola. Vous êtes une inspiration.

Et maintenant… place à la vie.