Nos pensées accompagnent Céline Dion et sa famille

Nos pensées accompagnent Céline Dion et sa famille

Par David Garel le 2025-05-17

C’est arrivé comme ça. Subitement.

Une minute, Céline Dion souriait et était prête à performer. L’instant d’après, elle ne pouvait plus parler. Son pied s’est crispé, puis sa jambe, puis ses bras, son torse, sa gorge.

Une crise d’une intensité telle que même ses proches les plus discrets ont laissé fuir leur inquiétude. Si ceux qui partagent son intimité depuis des années se montrent nerveux, c’est que ce n’était pas une crise ordinaire. C’était la pire. Celle que redoutait toute la famille Dion-Angélil depuis des mois.

Le syndrome de la personne raide, cette maladie rare qui transforme le corps en prison, a encore frappé. Et cette fois, à la dernière seconde.

À quelques battements de cœur de son retour sur la scène de l’Eurovision, là où tout avait commencé en 1988, Céline a été terrassée. Clouée au sol. Incapable de bouger. Incapable de respirer normalement.

Céline Dion a été forcée de se retirer de l’Eurovision.

Non pas par caprice.

Mais par détresse.

Et pendant que la douleur envahissait son système nerveux, le public mondial, lui, se déchaînait sur les réseaux sociaux.

C’était censé être son grand retour. Un moment historique. Une rédemption en direct de Bâle en Suisse.

Trente-sept ans après sa victoire à l’Eurovision, Céline Dion devait revenir là où tout avait commencé.

Son nom brillait en lettres majuscules dans la promotion de l’événement. Les fans retenaient leur souffle. Mais au dernier moment, tout s’est effondré.

Céline Dion ne s’est jamais rendue sur scène. Et les réseaux sociaux ont explosé.

Selon son ami, Pepe Muñoz, Céline aurait subi une violente crise liée au syndrome de la personne raide.

Une crise foudroyante, d’une intensité dévastatrice, qui a obligé ses proches à intervenir immédiatement.

« Elle a été prise de spasmes à cause du stress lié à l’événement. » a affirmé Muñoz, son danseur devenu confident.

Une crise d’une intensité jamais vue, décrite comme la plus grave qu’elle ait connue depuis son diagnostic. Son corps s’est figé. Sa voix s’est éteinte. Son rêve de revenir sur la scène de l’Eurovision s’est évaporé sous les yeux de toute une génération qui l’attendait.

Et au lieu de compassion, c’est une pluie de critiques qui s’est abattue sur elle. Des milliers d’internautes furieux, trompés, déçus, ont inondé les réseaux sociaux.

La colère s’est répandue à la vitesse d’un éclair. Plusieurs ont dénoncé un « manque de respect », pointant du doigt le fait que le message de Céline diffusé lors de la demi-finale avait été préenregistré… en octobre dernier.

Même décor. Même vêtements. Même bijoux. Une capsule recyclée, identique à celle envoyée à la Star Académie. Pour certains, ce fut la goutte de trop.

« Le non-respect est à son paroxysme », a fulminé un internaute sur X.

« On nous prend pour des idiots », a ajouté un autre.

« Où est Céline? On nous avait dit que son jet était à Bâle! »

Mais que pouvaient-ils comprendre? Comment pouvaient-ils deviner ce que Céline traversait réellement?

Dans l’ombre des projecteurs, loin des caméras, une femme de 57 ans se battait pour simplement respirer sans douleur.

Le stress de l’événement, l’intensité de l’attente, la pression de livrer une performance mythique ont déclenché une crise majeure.

Des spasmes musculaires incontrôlables ont paralysé son cou, sa gorge, ses cordes vocales. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas chanter. C’est qu’elle ne le pouvait plus.

Et pendant ce temps, le feu sacré brûlait toujours chez le Canadien de Montréal.

Céline Dion n’est pas seulement une icône de la chanson au Québec. Elle est la religion non officielle du Centre Bell.

Elle est l’idole absolue de Martin St-Louis. Lorsqu’il l’avait rencontrée à Vegas en 2023, le coach du CH avait littéralement figé devant elle, comme un enfant devant une sainte.

Il avait raconté, les yeux embués d’émotion, comment il l’écoutait en boucle à 14 ans. Pour lui, Céline, c’est plus qu’une voix. C’est un pilier identitaire.

Même les jeunes étoiles du CH comme Cole Caufield et Nick Suzuki ont avoué leur admiration pour elle. Quant à Ivan Demidov, c’est Céline en personne qui l’avait appelé au repêchage de 2024 pour l’accueillir dans la grande famille du Canadien.

Ce n’était pas une blague : elle est la voix de l’équipe. Et aujourd’hui, cette famille est en deuil. Inquiète. Bouleversée.

Le Canadien de Montréal est en état de choc.

À l’interne, les nouvelles sont difficiles à digérer. Le CH va clairement déclarer son soutien publiquement. Connaissant Martin St-Louis, il va s'arranger pour envoyer son amour aux proches de Céline.

Le président Geoff Molson va clairement demander à ses équipes d’envoyer un bouquet de fleurs à la star, accompagné d’une lettre touchante. L’organisation est profondément attachée à elle.

Et pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, certains s’acharnent. C’est inacceptable.

Il est facile, derrière un écran, de balancer des critiques acides. De douter. De dénoncer. Mais la souffrance de Céline Dion est réelle.

Son combat est quotidien. Elle a déjà tout donné à ce monde. Sa voix, son âme, son corps. Et aujourd’hui, elle essaie simplement de survivre. De respirer. De redevenir humaine.

Elle ne mérite pas ça.

L’Eurovision n’a pas été trompée. Elle a été témoin, impuissante, de la tragédie que vit une icône. Un message enregistré il y a sept mois? Peut-être. Mais une intention sincère, un cœur brisé derrière la caméra. Céline voulait y être. Elle a tout fait pour y être. Et son absence n’est pas un affront, mais une blessure.

Nos pensées vont à elle. Et à sa famille.

Et si une image pouvait résumer cette saga? Ce serait celle de Martin St-Louis, tremblant devant Céline à Vegas la saison dernière, incapable de parler, ému comme un enfant.

Parce qu’il n’y a qu’une Céline Dion.

Elle n’a pas besoin d’être sur une scène pour exister. Elle n’a pas besoin de chanter pour qu’on l’entende. Sa simple présence, même virtuelle, continue de faire vibrer les âmes. Même malade. Même absente. Elle demeure cette voix que le Québec porte en lui à jamais.

Alors, à ceux qui s'en prennent à elle sur les réseaux sociaux, honte à vous.

Et à Céline : tiens bon. On t’attend. On t’aime. Le Canadien de Montréal t’aime. Le Québec t’aime. 

Et l’Eurovision… n’était simplement pas assez grande pour ton retour.