Quand Patrick Roy a rejeté Noah Dobson chez les Islanders de New York, l’argument répété, c’était toujours le même : il manquait d’engagement. Il n’était pas assez intense. Il n’était pas un guerrier. Et il s’éparpillait trop en dehors de la glace.
Il était, selon Roy, un défenseur moderne dans le mauvais sens du terme. Un gars qui aimait les réseaux sociaux, qui soignait son image, qui ne bloquait pas assez de tirs et qui ne cadrait pas dans le moule « LNH old school ».
Quelques mois plus tard, Dobson est à Montréal. Il joue plus de 22 minutes par match, forme une paire efficace avec Mike Matheson, gère parfaitement la pression locale et… loue un appartement de 30 000 $ par mois dans une tour de luxe du centre-ville. (voir les photos au bas de l'article)
Et tu sais quoi? Il n’a jamais été aussi bien.
Dobson, c’est pas le gars qui lève le poing dans les conférences de presse. Mais quand il parle de la culture à Montréal, il est clair :
« Nous voulons avoir cette mentalité de meute. Prendre soin l’un de l’autre. Être proches les uns des autres. »
Ce n’est pas un concept marketing. C’est ce qui se vit dans le vestiaire. Dobson a quitté un des clubs les plus vieux et les plus usés de la LNH pour rejoindre le groupe le plus jeune du circuit, et il le ressent dans chaque petit détail.
Les gars sortent ensemble, mangent ensemble, vivent ensemble. Et Dobson, à 25 ans, devient naturellement un élément central du noyau. Il arrive au bon moment, dans un bon vestiaire, avec des gars « rendus au même point que lui dans la vie ».
En une phrase : il fait partie de quelque chose. Ce que Patrick Roy n’a jamais compris.
Sur papier, mettre deux défenseurs mobiles, offensifs, créateurs sur la même paire, c’était risqué. Mais sur la glace, le duo Matheson-Dobson fonctionne à merveille.
Dobson joue 22 minutes, 38 secondes par match. Matheson, 24 minutes 39 seconde. Et ensemble, ils relancent, défendent, gèrent les minutes cruciales.
« On savait dès le départ qu’on serait à l’aise ensemble », dit Dobson.
La chimie est là. Et surtout, il n’y a aucun débat sur son engagement. Il fait le travail. Il se replie. Il se place. Il appuie l’attaque sans négliger sa zone.
Roy l’avait accusé de ne pas en faire assez défensivement. À Montréal, il est utilisé dans toutes les situations importantes.
Dobson n’a jamais nommé Patrick Roy. Ni dans La Presse. Ni à Seattle. Ni à Brossard. Il n’a pas besoin de le faire. La réponse se donne sur la glace, dans le vestiaire, dans la constance.
Roy lui reprochait d’être trop « image ». Trop « lifestyle ». Il est vrai que Dobson affiche son style. Son appartement de 4 400 pieds carrés, trois chambres, quatre salles de bain, c’est du sérieux. C’est moderne, luxueux, lumineux. Et ça coûte 30 000 $ par mois. Pas une légende urbaine : Stanley25 a sorti l’info. C’est confirmé.
Mais Dobson le vit bien. Il l’assume. Et ça n’affecte en rien son rendement.
Il produit. Il s’intègre. Il respecte le plan. Il n’est pas déstabilisé par la pression médiatique, ni par la critique, ni par l’attention. Il n’est pas ailleurs. Il est présent.
Et ça, ça vaut plus qu’un discours.
Dobson n’est pas un étranger parachuté au Québec. Il a fini son hockey junior à Rouyn-Noranda. Il a gagné une Coupe Memorial. Il connaît la province. Il sait comment ça fonctionne ici. Il a une connexion naturelle avec la province, et avec les partisans du Canadien.
« Le CH est l’équipe la plus proche de la maison pour moi. Beaucoup de membres de ma famille sont partisans du club. »
Il ne joue pas un rôle. Il n’a pas besoin de se forcer pour dire les bonnes choses. Il est à l’aise au Québec, il connaît le rythme, il connaît la langue (même s’il travaille encore ses commandes au resto en français), et il veut rester ici longtemps.
Le contrat de 9,5 M$ par année pour huit saisons, ce n’est pas un one-shot. C’est un engagement à long terme. Il aurait pu attendre. Il a signé tout de suite. Parce qu’il voulait faire partie de la meute.
Disons les vraies choses : le fameux condo de luxe, Patrick Roy l’aurait détesté. Roy déteste les gars qui montrent leur train de vie. Il veut des soldats, pas des influenceurs. Mais Dobson n’a jamais cherché à provoquer qui que ce soit.
Il aime le beau. Il vit dans le luxe. Mais il livre la marchandise. Il ne se cache pas derrière des excuses. Il ne fuit pas les responsabilités. Et il sait très bien que ce genre de logement n’est pas permanent.
Il attend la bonne maison. Il ne veut pas acheter sur un coup de tête. Il cherche quelque chose de sérieux. Et il prend son temps.
Ça aussi, c’est révélateur. Dobson planifie. Il pense long terme. Il ne flambe pas pour flamber. Il gère.
À son arrivée à Montréal, Dobson a été regardé avec suspicion. On se demandait s’il allait cadrer. S’il allait montrer assez de « grit ». S’il allait se fondre dans le moule.
Après quelques matchs moyens en présaison, les critiques ont commencé à circuler. Trop soft. Trop discret. Encore ce fichu écho des critiques de Roy. Mais en dix matchs, Dobson a tout balayé.
Il est régulier. Il est fiable. Il ne fait pas d’erreurs coûteuses. Il joue avec calme. Il fait ce qu’on lui demande.
Et il parle de meute. Pas de lui.
Cette histoire est une leçon.
Patrick Roy a jugé Noah Dobson gratuitement. Il a vu un joueur trop propre, trop jeune, trop stylé. Il ne lui a jamais laissé la pleine responsabilité de prouver sa valeur.
Le Canadien, lui, l’a accueilli. Il lui a donné un rôle. Il l’a mis aux côtés du meilleur patineur de l’équipe. Et il a signé pour huit ans.
Aujourd’hui, Dobson est en train de démontrer qu’il est non seulement un excellent défenseur, mais un professionnel complet. Il prend soin de lui. Il vit bien. Il ne fait pas de vague. Il s’intègre parfaitement dans le groupe. Et il livre.
Roy l’a rejeté.
Montréal l’a adopté.
Dobson, lui, n’a rien dit. Il a compris que les paroles ne valent rien. Seul les gestes ont une valeur... et aussi les condos à 30 000 dollars par mois...
Quand Patrick Roy a rejeté Noah Dobson chez les Islanders de New York, l’argument répété, c’était toujours le même : il manquait d’engagement. Il n’était pas assez intense. Il n’était pas un guerrier. Et il s’éparpillait trop en dehors de la glace.
Il était, selon Roy, un défenseur moderne dans le mauvais sens du terme. Un gars qui aimait les réseaux sociaux, qui soignait son image, qui ne bloquait pas assez de tirs et qui ne cadrait pas dans le moule « LNH old school ».
Quelques mois plus tard, Dobson est à Montréal. Il joue plus de 22 minutes par match, forme une paire efficace avec Mike Matheson, gère parfaitement la pression locale et… loue un appartement de 30 000 $ par mois dans une tour de luxe du centre-ville. (voir les photos au bas de l'article)
Et tu sais quoi? Il n’a jamais été aussi bien.
Dobson, c’est pas le gars qui lève le poing dans les conférences de presse. Mais quand il parle de la culture à Montréal, il est clair :
« Nous voulons avoir cette mentalité de meute. Prendre soin l’un de l’autre. Être proches les uns des autres. »
Ce n’est pas un concept marketing. C’est ce qui se vit dans le vestiaire. Dobson a quitté un des clubs les plus vieux et les plus usés de la LNH pour rejoindre le groupe le plus jeune du circuit, et il le ressent dans chaque petit détail.
Les gars sortent ensemble, mangent ensemble, vivent ensemble. Et Dobson, à 25 ans, devient naturellement un élément central du noyau. Il arrive au bon moment, dans un bon vestiaire, avec des gars « rendus au même point que lui dans la vie ».
En une phrase : il fait partie de quelque chose. Ce que Patrick Roy n’a jamais compris.
Sur papier, mettre deux défenseurs mobiles, offensifs, créateurs sur la même paire, c’était risqué. Mais sur la glace, le duo Matheson-Dobson fonctionne à merveille.
Dobson joue 22 minutes, 38 secondes par match. Matheson, 24 minutes 39 seconde. Et ensemble, ils relancent, défendent, gèrent les minutes cruciales.
« On savait dès le départ qu’on serait à l’aise ensemble », dit Dobson.
La chimie est là. Et surtout, il n’y a aucun débat sur son engagement. Il fait le travail. Il se replie. Il se place. Il appuie l’attaque sans négliger sa zone.
Roy l’avait accusé de ne pas en faire assez défensivement. À Montréal, il est utilisé dans toutes les situations importantes.
Dobson n’a jamais nommé Patrick Roy. Ni dans La Presse. Ni à Seattle. Ni à Brossard. Il n’a pas besoin de le faire. La réponse se donne sur la glace, dans le vestiaire, dans la constance.
Roy lui reprochait d’être trop « image ». Trop « lifestyle ». Il est vrai que Dobson affiche son style. Son appartement de 4 400 pieds carrés, trois chambres, quatre salles de bain, c’est du sérieux. C’est moderne, luxueux, lumineux. Et ça coûte 30 000 $ par mois. Pas une légende urbaine : Stanley25 a sorti l’info. C’est confirmé.
Mais Dobson le vit bien. Il l’assume. Et ça n’affecte en rien son rendement.
Il produit. Il s’intègre. Il respecte le plan. Il n’est pas déstabilisé par la pression médiatique, ni par la critique, ni par l’attention. Il n’est pas ailleurs. Il est présent.
Et ça, ça vaut plus qu’un discours.
Dobson n’est pas un étranger parachuté au Québec. Il a fini son hockey junior à Rouyn-Noranda. Il a gagné une Coupe Memorial. Il connaît la province. Il sait comment ça fonctionne ici. Il a une connexion naturelle avec la province, et avec les partisans du Canadien.
« Le CH est l’équipe la plus proche de la maison pour moi. Beaucoup de membres de ma famille sont partisans du club. »
Il ne joue pas un rôle. Il n’a pas besoin de se forcer pour dire les bonnes choses. Il est à l’aise au Québec, il connaît le rythme, il connaît la langue (même s’il travaille encore ses commandes au resto en français), et il veut rester ici longtemps.
Le contrat de 9,5 M$ par année pour huit saisons, ce n’est pas un one-shot. C’est un engagement à long terme. Il aurait pu attendre. Il a signé tout de suite. Parce qu’il voulait faire partie de la meute.
Disons les vraies choses : le fameux condo de luxe, Patrick Roy l’aurait détesté. Roy déteste les gars qui montrent leur train de vie. Il veut des soldats, pas des influenceurs. Mais Dobson n’a jamais cherché à provoquer qui que ce soit.
Il aime le beau. Il vit dans le luxe. Mais il livre la marchandise. Il ne se cache pas derrière des excuses. Il ne fuit pas les responsabilités. Et il sait très bien que ce genre de logement n’est pas permanent.
Il attend la bonne maison. Il ne veut pas acheter sur un coup de tête. Il cherche quelque chose de sérieux. Et il prend son temps.
Ça aussi, c’est révélateur. Dobson planifie. Il pense long terme. Il ne flambe pas pour flamber. Il gère.
À son arrivée à Montréal, Dobson a été regardé avec suspicion. On se demandait s’il allait cadrer. S’il allait montrer assez de « grit ». S’il allait se fondre dans le moule.
Après quelques matchs moyens en présaison, les critiques ont commencé à circuler. Trop soft. Trop discret. Encore ce fichu écho des critiques de Roy. Mais en dix matchs, Dobson a tout balayé.
Il est régulier. Il est fiable. Il ne fait pas d’erreurs coûteuses. Il joue avec calme. Il fait ce qu’on lui demande.
Et il parle de meute. Pas de lui.
Cette histoire est une leçon.
Patrick Roy a jugé Noah Dobson gratuitement. Il a vu un joueur trop propre, trop jeune, trop stylé. Il ne lui a jamais laissé la pleine responsabilité de prouver sa valeur.
Le Canadien, lui, l’a accueilli. Il lui a donné un rôle. Il l’a mis aux côtés du meilleur patineur de l’équipe. Et il a signé pour huit ans.
Aujourd’hui, Dobson est en train de démontrer qu’il est non seulement un excellent défenseur, mais un professionnel complet. Il prend soin de lui. Il vit bien. Il ne fait pas de vague. Il s’intègre parfaitement dans le groupe. Et il livre.
Roy l’a rejeté.
Montréal l’a adopté.
Dobson, lui, n’a rien dit. Il a compris que les paroles ne valent rien. Seul les gestes ont une valeur... et aussi les condos à 30 000 dollars par mois...
