Nick Suzuki se retrouve sous les feux de la critique québécoise après un début de saison difficile avec le Canadien de Montréal.
Déjà deux matchs joués, et le capitaine a été invisible.
La défaite contre les Bruins de Boston a particulièrement mis en évidence ses difficultés, alors que le premier trio, composé de Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, a passé le plus clair de son temps en zone défensive, incapable de rivaliser avec les meilleurs éléments adverses.
Martin Lemay n’a pas hésité à pointer du doigt Caufield, qu'il accuse de nuire au rendement de Suzuki. Pour Lemay, le fait que le capitaine doive compenser les lacunes de son ailier droit, tant sur le plan défensif que physique, empêche Suzuki de se concentrer sur ses forces et d'apporter l'impact attendu d’un centre numéro un.
De son côté, certains observateurs estiment plutôt que c'est Slafkovsky qui ne possède pas la vision de jeu nécessaire pour compléter le trio, aggravant ainsi les problèmes de l’unité offensive.
Cependant, peu importe l’identité de ses coéquipiers, le principal problème reste que Suzuki n’a pas réussi à démontrer qu’il est capable de dominer peu importe les circonstances.
Contrairement aux véritables centres numéro un de la Ligue nationale, il semble avoir besoin d'un contexte idéal pour exceller.
Or, un joueur de cette stature doit être en mesure de générer de l’offensive et de tenir tête aux meilleurs trios adverses, indépendamment de la qualité de ses partenaires.
Bref, on ne gagnera jamais la Coupe Stanley avec Suzuki comme centre numéro un.
La réalité, c’est que le Canadien peine à retrouver la magie de l’an dernier, et Suzuki, en tant que capitaine, porte une lourde part de la responsabilité.
La combinaison avec Caufield ne fonctionne pas, et l’expérimentation avec Slafkovsky n’a pas encore porté ses fruits.
En l’absence de production offensive constante, Suzuki doit trouver les moyens de s’adapter rapidement, surtout face à des formations redoutables comme les Bruins, qui ont démontré à quel point les carences du Tricolore sont encore nombreuses.
Le Canadien devra se pencher sérieusement sur la configuration de son premier trio. Pour l’instant, les ajustements de Martin St-Louis, comme l’insertion de Josh Anderson sur la première ligne, ont permis de briser temporairement le statu quo, mais ils ne suffisent pas à masquer les lacunes profondes du groupe.
Suzuki a les qualités pour redevenir un élément central du succès de l’équipe, mais pour cela, il devra prouver qu’il peut être un véritable meneur, capable d’élever son jeu, même lorsque les conditions ne sont pas idéales.
Rien n'est moins sûr.
Le temps pourrait venir pour le Canadien de réévaluer son approche et d’envisager un rôle différent pour Suzuki.
Car on le répète: le capitaine n'est pas un centre numéro un d'une équipe prétendante à la Coupe Stanley.
En attendant, les critiques publiques de Martin St-Louis à l’égard du premier trio, et en particulier de Nick Suzuki, ajoutent une pression supplémentaire sur les épaules du capitaine.
St-Louis n’a pas hésité à exprimer sa déception, affirmant que le premier trio ne générait pas suffisamment d’offensive.
Il a souligné la nécessité de "retrouver la magie" qui avait permis au Canadien de surprendre à certains moments la saison passée.
Ces déclarations publiques envoient un message clair : les performances actuelles sont loin d’être à la hauteur des attentes.
En ciblant spécifiquement le manque de production de l’unité de Suzuki, St-Louis a indirectement remis en question la capacité du capitaine à mener l’équipe dans les moments difficiles.
Les ajustements qu’il a faits, notamment en substituant Josh Anderson à Juraj Slafkovsky sur la première ligne, témoignent d’un certain désaveu quant à la formule actuelle.
Il est évident que St-Louis cherche désespérément des solutions pour ranimer l’offensive du Canadien, et cela passe par une remise en question des performances de ses joueurs vedettes.
En tant que jeune capitaine, Suzuki fait face à une situation où ses lacunes sont exposées au grand jour, et il doit trouver la force de rebondir malgré les doutes qui commencent à se pointer.
Le début de saison du Canadien est déjà marqué par les critiques et les doutes. Les commentaires de Martin St-Louis montrent que même le staff n’est pas satisfait du rendement actuel, en particulier celui du premier trio.
Suzuki, en tant que capitaine, devra prouver qu’il peut répondre à ces attentes et surmonter les obstacles pour redevenir un centre d’impact.
Sinon, le débat sur sa véritable valeur et son statut de centre numéro vont prendre de l'ampleur.
La même chose est arrivé avec Saku Koivu et Tomas Plekanec. Des bons deuxièmes centres. Jamais des premiers centres.