Nick Suzuki ciblé par la haine : son rêve olympique pris pour cible par Kiefer Sherwood

Nick Suzuki ciblé par la haine : son rêve olympique pris pour cible par Kiefer Sherwood

Par André Soueidan le 2025-10-26

Le Canadien de Montréal a remporté une remontée spectaculaire contre les Canucks de Vancouver samedi soir.

Tirant de l’arrière 2-0 en début de match, les hommes de Martin St-Louis ont répondu avec caractère, orchestrant un retour mené par un Ivan Demidov en état de grâce.

Trois points pour le prodige russe, dont un but étourdissant en avantage numérique.

Mais malgré la victoire, malgré les sourires dans le vestiaire, c’est une séquence troublante qui fait le tour des réseaux sociaux ce matin.

Et cette séquence a de quoi choquer, même dans un sport habitué aux coups bas.

Les images proviennent d’une prise de vue isolée sur le banc des Canadiens alors qu’il reste un peu moins de neuf minutes à faire en troisième période.

La caméra est pointée sur Ivan Demidov, qui discute calmement avec ses coéquipiers. En arrière-plan, on capte clairement la voix d’un joueur des Canucks :

« Continue de parler, pis je vais m’occuper de toi… juste assez pour te sortir des maudits Jeux olympiques.»

@hashtagrealhahahareal Vancouver so pressed🤣🤣 #montrealcanadiens #nhl #hockey #ivandemidov #fyp ♬ original sound - hashtagrealhahahareal

Le genre de menace qu’on n’entend pas souvent, même dans une ligue où les insultes volent bas.

Cette menace-là n’était pas une blague de vestiaire. C’était personnel. Et elle visait le capitaine du Canadien : Nick Suzuki.

Kiefer Sherwood, le numéro 44 des Canucks, a passé la soirée à frapper tout ce qui bouge.

Il était incontrôlable. Il frappait, il provoquait, il gueulait, il jappait. C’était une plaie. Une vraie plaie.

On l’a vu entrer dans la tête de plusieurs joueurs, et même Josh Anderson a dû le confronter après une charge borderline.

Mais rien n’a été fait pour l’empêcher de s’en prendre directement à Nick Suzuki.

Et c’est ça qui fait mal. Parce que Suzuki, lui, n’a jamais bronché. Il a continué à jouer son match.

Et il a marqué hier. Encore. Une passe, un but. Il en est maintenant à 13 points en 10 matchs, plus-7. Un vrai capitaine. Un vrai leader.

Mais ce qui choque, c’est le silence du banc du Canadien. Personne n’a semblé vouloir faire payer Sherwood pour ses menaces.

Arber Xhekaj, qui aurait normalement dû s’occuper de ce genre de chose, a connu une soirée catastrophique.

Deux pénalités inutiles, seulement 6 minutes et 37 secondes de jeu, 12 présences au total.

Invisible quand ça comptait.

C’est finalement Josh Anderson qui a tenté de calmer les choses, mais il était seul.

Et Suzuki, lui, s’est retrouvé à encaisser l’insulte, seul capitaine d’une équipe qu’on prétend bâtir autour de valeurs et de fierté.

On se souvient du jeune Suzuki, en séries contre les Flyers en 2020, qui avait osé aller taper le casque de Carter Hart après un but. Arrogant? Oui. Fier? Encore plus.

C’est ce Suzuki-là qui mène le CH aujourd’hui. Un Suzuki qui, à 25 ans, est déjà en lice pour représenter le Canada aux Jeux olympiques. Et ce rêve-là, c’est exactement ce que Sherwood a tenté de salir.

Il y a des limites à ce qu’on peut tolérer sur une patinoire.

Menacer la santé d’un joueur en lui disant qu’on va l’empêcher de participer aux Jeux olympiques, c’est inacceptable.

Et le fait que ça ait été capté clairement, sans contestation possible, oblige la LNH à intervenir.

Ce n’est plus une question de trash talk. C’est une question d’intégrité.

Ce matin, les partisans se réveillent avec un goût amer.

Oui, le CH a gagné. Oui, Demidov continue d’éblouir.

Mais Nick Suzuki a été ciblé. Humilié. Menacé.

Et personne n’a levé le petit doigt pour le défendre.

À Montréal, ça ne devrait pas passer. On attend des réponses. Et surtout, on attend des représailles, parce qu’un jour ou l’autre, Kiefer Sherwood devra répondre de ses paroles.

On a déjà encerclé la date dans notre calendrier.

Le 12 janvier 2026, les Canucks recroiseront le fer avec le Canadien de Montréal.

Et cette fois, on espère que Nick Suzuki ne sera pas seul à répondre avec son bâton. Que la réponse viendra aussi du reste de l’équipe.

Que Kiefer Sherwood devra répondre de ses menaces.

Parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas laisser passer.

Et cette promesse de briser un rêve olympique en est une.

AMEN