Moment triste pour Samuel Montembeault et sa famille: trahi dans sa propre maison

Moment triste pour Samuel Montembeault et sa famille: trahi dans sa propre maison

Par Marc-André Dubois le 2025-02-11

Il aurait pu être sur une plage, un cocktail à la main, profitant de deux semaines de repos bien méritées sous le soleil. 

Mais non.

Samuel Montembeault a été sélectionné afin de représenter le Canada… pour finalement se retrouver au pire endroit possible : dans les estrades du Centre Bell, à regarder les matchs comme un simple spectateur.

Lui qui espérait être le gardien numéro un pour la Confrontation des 4 Nations s’est retrouvé en troisième place sur la hiérarchie de Jon Cooper.

À Montréal, sa propre ville, dans son propre vestiaire, il est celui qui ne jouera pas, celui qu’on a mis de côté. Imaginez la déception. Imaginez la honte.

Il a choké… et il en paye le prix.

Ne nous mentons pas : Montembeault a complètement coulé avant le tournoi. Son mois de janvier et février ont été un désastre, un vrai test de solidité qu’il a échoué.

Pendant que le Canadien était à portée des séries, il était censé tenir le fort, prouver qu’il était un véritable numéro un.

Résultat? Il s’est écroulé.

Ses chiffres récents sont accablants.

Et pendant ce temps, Jakub Dobeš a émergé, volant la vedette avec des performances impressionnantes. Même s’il s'est écroulé à son tour, Dobeš a quand même prouvé une chose essentielle : il a le talent, la confiance et l’avenir devant lui.

Montembeault, lui, s’est fait chauffer. Il n’a pas su répondre aux attentes. Il n’a pas prouvé qu’il pouvait être un gardien numéro un quand la pression était à son comble.

Et ça, Team Canada l’a bien vu.

Les Canadiens en ont pris note… et son avenir est déjà scellé

Il est difficile de croire que le Canada n’a pas été influencé par cette situation. Car soyons réalistes

Montembeault n’est pas l’avenir du club.

Jakub Dobeš est là, et malgré quelques erreurs de jeunesse, il est le gardien du futur.

Jacob Fowler, qui débarquera bientôt, est déjà perçu comme le gardien élite en devenir.

Et Montembeault? Un simple gardien de transition qui est en train de perdre sa place avant même d’atteindre la moitié de son contrat.

Si le Canadien avait encore des doutes sur l’identité du gardien qu’ils veulent bâtir autour, la réponse est venue avec ce tournoi.

Si Montembeault avait été un vrai numéro un, il serait devant le filet.

Si Montembeault avait encore la confiance du Canadien et de Team Canada, il ne serait pas le troisième gardien.

Mais il est là, en haut des estrades, à regarder les autres briller à sa place. Le dernier clou dans le cercueil de ses ambitions internationales?

Si Montembeault avait encore l’espoir d’être le gardien partant du Canada pour les Jeux olympiques de 2026, il peut oublier ça.

Là où il devait prouver qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs, il a plutôt prouvé qu’il n’avait pas ce qu’il fallait. Adin Hill et Jordan Binnington lui sont passés devant, et d’ici 2026, il sera probablement loin derrière des gardiens comme Stuart Skinner, Devon Levi, Logan Thompson et même Dobeš.

Ce qui devait être un moment de fierté est devenu une humiliation. Il aurait pu être en vacances, à profiter d’un break bien mérité.

 Au lieu de ça, il doit regarder les autres jouer dans SON amphithéâtre, dans SON vestiaire.

Un véritable cauchemar. Une descente aux enfers qui semble sans fin.

Le plus triste dans tout ça? Tout était entre ses mains. Il avait une opportunité en or d’imposer son statut. Il l’a gaspillée.

Et maintenant, il doit vivre le plus grand échec de sa carrière… sous les projecteurs de sa propre ville.

La réaction de Samuel Montembeault? Masquer la douleur derrière un sourire forcé.

Samuel Montembeault tente de garder bonne figure. Devant les journalistes, il joue la carte du professionnalisme, affirmant qu’il comprend la décision, qu’il va continuer de travailler fort, qu’il sera prêt au cas où. 

Mais derrière ces paroles bien calibrées, on devine une profonde déception, un sentiment d’humiliation difficile à avaler.

Il le sait. Tout le monde le sait. Il ne jouera pas.

Lui qui rêvait de briller devant ses proches, sa famille, ses amis d’enfance, doit se contenter de regarder Jordan Binnington et Adin Hill défendre le filet d’Équipe Canada à sa place. 

Dans son propre aréna, où il aurait dû être le héros local, il devient un figurant.

Un cauchemar pour sa famille qui attendait ce moment avec excitation

Si la situation est difficile pour Montembeault, elle l’est encore plus pour sa famille. Ses parents, qui l’ont soutenu toute sa vie, s’attendaient à un moment historique, à une fierté immense de voir Samuel représenter son pays, devant les siens.

Imaginez l’excitation de ses proches avant le tournoi. Ils avaient sans doute prévu d’être présents à chaque match, de voir leur fils défendre les couleurs du Canada sur la glace du Centre Bell. 

Un moment qu’ils auraient chéri toute leur vie.

Mais maintenant? Ils devront regarder Samuel assis dans les gradins, impuissant, condamné à être spectateur de son propre rêve.

C’est une chose de ne pas être sélectionné dans un tournoi international. C’en est une autre d’être mis de côté devant son propre public, dans son propre aréna, dans l’événement que sa famille attendait depuis des mois.

Un coup dur qu’il ne peut pas cacher.

Même si Montembeault tente de garder son calme en public, il est impossible de ne pas voir l’amertume derrière son regard.

Les mots de Jon Cooper sont lourds de sens :

« Binnington a déjà disputé des matchs importants. Le feu brûle constamment en lui. »

Une phrase qui résonne comme une gifle. Comme si Montembeault n’avait pas ce feu.

Puis, Don Sweeney en remet une couche :

« J’étais aux premières loges pour voir Jordan se dresser à la hauteur de l’occasion. »

Traduction? Quand le moment compte vraiment, on ne fait pas confiance à Montembeault.

Et pourtant, Samuel avait tout fait pour se retrouver ici. Il avait brillé avec Équipe Canada au Championnat du monde. Il s’était battu pour devenir gardien numéro un du Canadien. 

Mais il n’a pas été capable de prouver qu’il méritait le filet dans un tournoi de calibre élite.

L’histoire n’est pas sans rappeler celle de P.K. Subban aux Jeux olympiques de 2014. Sélectionné par Équipe Canada, il n’a pratiquement pas joué du tournoi, relégué au rôle de figurant malgré son talent indéniable.

Montembeault vit la même réalité. Il est là, mais il est invisible. Un nom sur la feuille d’alignement, mais pas un joueur qui compte.

Le pire? Il sait que ça n’ira pas en s’arrangeant.

Un avenir international compromis?

Montembeault avait une occasion en or de prouver qu’il méritait une place pour les Jeux olympiques de 2026. Il avait la chance de montrer qu’il pouvait être un gardien élite sur la scène internationale.

Mais maintenant? Il est clair qu’il ne sera pas le choix de Hockey Canada.

Pourquoi le serait-il, alors qu’on lui préfère Binnington et Hill aujourd’hui, et que des gardiens comme Logan Thompson et Stuart Skinner pourraient facilement lui passer devant d’ici 2026?

Son rêve olympique s’éloigne.

Il ne reste plus qu’à voir comment il rebondira après cet échec. Parce qu’à ce stade, Montembeault a deux choix : se battre pour regagner du respect… ou sombrer dans l’oubli.

Une chose est certaine : ses vacances au soleil lui auraient peut-être fait plus de bien que cette affront public.