L’ambiance était glaciale dans le studio du 98,5 Sports alors que Marc-Édouard Vlasic, invité aux Amateurs de sports avec Mario Langlois, s’est lancé dans une offensive embarrassante contre son organisation.
Le vétéran défenseur des Sharks de San Jose, visiblement frustré, n’a pas hésité à critiquer la direction pour la lenteur du processus de reconstruction.
Selon lui, les Sharks font mal les choses, laissant entendre qu’il est inacceptable qu’une organisation de la LNH prenne autant de temps à se rebâtir.
Un discours tout simplement malaisant, quand on sait que San Jose est en train de bâtir une future puissance.
Le plus troublant dans tout ça? La reconstruction des Sharks est en fait très bien gérée.
San Jose a accumulé d’excellents jeunes joueurs et des choix de premier tour qui feront bientôt d’eux une équipe redoutable.
Macklin Celebrini, futur centre élite de la LNH.
Will Smith, un attaquant ultra-dynamique.
David Edstrom, Quentin Musty, Sam Dickinson… la relève est impressionnante.
Oui, la reconstruction prend du temps, mais les fondations sont solides. Ce que Vlasic refuse de voir, c’est qu’il n’en fait simplement plus partie.
Il blâme son équipe, mais ne se remet jamais en question. Il s’était déjà plaint de David Quinn la saison dernière. Il s’est ensuite plaint de Ryan Warsofsky cette saison.
Maintenant, c’est l’organisation au complet qui est dans sa ligne de mire. Mais le problème, c’est lui.
Les Sharks n’ont aucun avenir avec lui et c’est pourquoi tout le monde s’attend à ce qu’il soit racheté cet été. (encore une année de contrat à 7 M$).
À bientôt 38 ans, Vlasic ralentit, il ne joue plus régulièrement et son attitude dérange.
Ce qui rend sa déclaration encore plus absurde, c’est qu’il affirme vouloir jouer jusqu’à 1500 matchs. Le problème : il est déjà indésirable avec la pire équipe de la ligue.
Marc-Édouard Vlasic semblait totalement déconnecté lorsqu’il a affirmé au micro du 98,5 Sports qu’il voulait jouer 1500 matchs en carrière.
Un objectif irréaliste, voire absurde.
Il a déjà disputé plus de 1300 matchs, mais aujourd’hui, il peine à en jouer une dizaine par saison.
Il est souvent laissé de côté par son entraîneur, Ryan Warsofsky.
Il est devenu un joueur de soutien, sans véritable rôle dans l’équipe.
Mais malgré tout, il refuse de voir la réalité. Il s’accroche à l’illusion qu’il peut encore contribuer, alors que les décisions de son équipe disent exactement le contraire.
Quand San Jose va chercher Vincent Desharnais pour solidifier sa défensive, le message est clair : Vlasic n’est plus dans les plans.
Et pourtant, lui persiste à croire qu’il a encore un avenir dans la LNH.
Si Vlasic est autant dans le déni, c’est probablement parce qu’il refuse d’accepter que Mike Grier a eu raison de vouloir l’éloigner de l’alignement.
Depuis son arrivée comme directeur général des Sharks, Grier a pris des décisions fermes pour accélérer la reconstruction, et l’une des premières a été de mettre Vlasic de côté.
Vlasic, lui, semble incapable d’accepter son sort.
Il s’est plaint de David Quinn.
Il s’est plaint de Ryan Warsofsky.
Et maintenant, il critique ouvertement la gestion de Mike Grier.
Comme si tout le monde était fautif, sauf lui.
Il croit que la reconstruction est trop longue. Mais en réalité, il ne fait simplement plus partie du projet.
Le ressentiment est évident.
Il voit son équipe bâtir pour l’avenir, mais il n’en fait plus partie.
Il voit la direction prendre des décisions, mais il est devenu spectateur.
Il voit des jeunes prendre sa place, mais il refuse d’admettre que son temps est révolu.
En réalité, ce n’est pas la reconstruction des Sharks qui est trop longue… c’est la carrière de Marc-Édouard Vlasic qui l’est.
Son discours est tellement incohérent
Ce qui rendait le tout encore plus gênant, c’est à quel point Vlasic s’est contredit à plusieurs reprises durant son entrevue.
D’un côté, il affirmait adorer son rôle de vétéran, heureux d’aider les jeunes.
Mais quelques minutes plus tard, il critiquait ouvertement la gestion de l’équipe et insinuait que la direction ne savait pas ce qu’elle faisait.
D’un côté, il voulait atteindre 1500 matchs.
Mais de l’autre, il n’est même pas capable de convaincre son coach de l’habiller régulièrement.
Si un joueur indésirable avec la pire équipe de la LNH rêve de jouer 1500 matchs, c’est qu’il est complètement déconnecté de la réalité.
C’est ce qui rend cette entrevue aussi inconfortable à écouter.
Vlasic parle comme un joueur qui a encore un avenir, alors que tout indique que son avenir est déjà derrière lui.
Marc-Édouard Vlasic n’accepte pas que la retraite est arrivée.
Il refuse d’admettre que son corps ne suit plus.
Il refuse d’accepter que son équipe ne veut plus de lui.
Il refuse de reconnaître que plus aucune équipe ne voudra le signer après son rachat.
Mais il devra bientôt faire face à la réalité. Les Sharks vont racheter son contrat. Aucune équipe ne va l’embaucher.
Il ne jouera jamais 1500 matchs. Il peut faire semblant de ne pas le voir, mais tout le monde sait que la fin approche. Et cette entrevue au 98,5 Sports n’aura fait que confirmer l’inévitable :
Marc-Édouard Vlasic ne joue plus dans la LNH. Il vit dans une illusion.
Personne ne va le signer comme agent libre. Personne ne veut d’un défenseur sur le déclin qui passe son temps à se plaindre.
C’est terminé.
Même Mario Langlois semblait mal à l’aise face aux déclarations de Vlasic.
Un joueur de 38 ans qui se plaint du processus de reconstruction alors que lui-même ralentit l’équipe? Ça ne passe pas.
C’était gênant à entendre. Comme si un vétéran qui n’a plus d’impact sur la glace donnait des leçons à une organisation qui se prépare à un avenir prometteur.
Le contraste est frappant :
San Jose avance. Vlasic recule. Et le pire? Il refuse d’accepter la réalité.
Pendant que Marc-Édouard Vlasic s’accroche désespérément à une carrière en fin de parcours, Frédérique Guay, elle, est sur le point de vivre une renaissance professionnelle.
Si Vlasic est racheté cet été, il rentrera au Québec plus tôt que prévu, et avec lui, Frédérique pourrait faire un retour en force à TVA Sports.
Déjà, les fans réclament son retour à la Soirée du Hockey.
Avec TVA Sports en difficulté, son retour pourrait être un événement majeur pour la chaîne.
Pendant que Vlasic voit son avenir en LNH s’effondrer, Frédérique Guay redevient une figure incontournable du journalisme sportif québécois.
La vérité est brutale : Marc-Édouard Vlasic n’a plus sa place en LNH.
Il peut bien rêver d’atteindre 1500 matchs, mais la réalité est que son parcours va s’arrêter bien avant ça. Les Sharks se reconstruisent intelligemment. Il n’en fait plus partie.
Ce segment radio sur 98,5 Sports n’aura fait que confirmer son décalage complet avec la réalité.
Pendant que San Jose prépare son avenir, Vlasic est coincé dans le passé.