Samuel Montembeault se retrouve une fois de plus plongé dans une tempête émotionnelle, cette fois-ci déclenchée par les récentes déclarations du journaliste de TVA Sports, Renaud Lavoie.
Alors que Montembeault tente de s'imposer comme le gardien numéro un du Tricolore, les paroles de Lavoie résonnent comme un coup de massue, brisant un peu plus le cœur de ce jeune homme qui porte déjà un lourd fardeau.
Lors de son passage sur les ondes de BPM Sports, Renaud Lavoie a été sans détour. Ce n'est pas Samuel Montembeault qui va remporter la Coupe Stanley avec les Canadiens de Montréal.
En décrivant Jacob Fowler comme le prodige qui va remporter la Coupe Stanley, Samuel Montembeault est une fois de plus envoyé dans le champ.
Ces mots ont fait l'effet d'une bombe, ravivant les doutes et les spéculations autour de l'avenir de Montembeault avec l'équipe. Pour un joueur qui a tant donné pour prouver sa valeur, cette déclaration est un coup dur.
Il ne faut pas oublier sa famille dans tout ça. Ses proches ont dû affronter la réalité sans pitié: Sam n'est pas considéré comme le gardien d'avenir de cette organisation.
Malgré les tentatives infructueuses du directeur général Kent Hughes pour obtenir le prometteur Yaroslav Askarov, l'organisation semble maintenant se tourner vers Jacob Fowler comme le sauveur tant attendu.
Renaud Lavoie n'a pas manqué de rappeler aux partisans de ne pas oublier ce jeune gardien, décrit comme l'homme qui conduira le Canadien à la « terre promise ».
Fowler, un choix de troisième tour du CH en 2023, a effectivement connu une saison remarquable avec Boston College dans la NCAA, affichant des statistiques impressionnantes qui font de lui un candidat sérieux pour devenir le gardien numéro un à Montréal dans quelques années.
«Il a écouté les recommandations du groupe d’entraîneurs. Tu te demandes si c’est le même gars tellement il est dans une forme splendide présentement" affirme Lavoie. (crédit: BPM Sports)
"Prenez une photo de lui il y a un an et faites la comparaison aujourd’hui.»
Selon Lavoie, c'est presque une certitude que Fowler prendra les rênes de l'équipe d'ici trois ou quatre ans, reléguant ainsi Montembeault au second plan.
«C’est l’avenir du Canadien de Montréal. C’est lui dans trois ou quatre ans qui va être le numéro un. Dans la tête des dirigeants du Canadien, c’est lui qui va amener cette équipe-là à la terre promise."
«Ç’aurait été malaisant qu’on aille chercher un autre jeune gardien avec Samuel Montembeault, Cayden Primeau et, surtout, Fowler dans l’organisation.»
Pour Samuel Montembeault, ces déclarations sont lourdes de sens. Elles ne sont pas simplement des mots jetés au hasard, mais plutôt un reflet de la perception que les dirigeants du Canadien pourraient avoir de lui.
Malgré ses efforts et ses performances, il semble que l'avenir de l'équipe ne soit pas entre ses mains, mais plutôt dans celles d'un jeune espoir qui, selon certains, incarne déjà le futur glorieux du Tricolore.
Le cœur de Montembeault doit être brisé, non seulement par les propos de Lavoie, mais aussi par la réalité qu'ils révèlent : la confiance que l'organisation semble placer dans Jacob Fowler et non en lui.
Pour un joueur qui a tant travaillé pour se faire une place dans cette équipe, cette situation est un véritable crève-cœur.
Il reste à voir comment Samuel Montembeault réagira à cette nouvelle vague de pression. Continuera-t-il à se battre pour prouver qu'il mérite d'être le gardien numéro un du Canadien, ou sera-t-il contraint d'accepter un rôle de soutien alors que l'équipe se prépare à passer le flambeau à la prochaine génération?
Seul l'avenir nous le dira, mais une chose est sûre : le chemin qui l'attend ne sera pas facile.
Il est difficile de rester insensible lorsque ces paroles proviennent de figures médiatiques influentes, surtout lorsqu'elles touchent directement à son avenir au sein de l'équipe.
Montembeault, qui écoute régulièrement TVA Sports pour se tenir informé de l'actualité, n'a pas échappé aux déclarations de Renaud Lavoie. Et ces mots ont touché une corde sensible.
Il est clair que les propos de Lavoie, affirmant que ce ne serait pas Montembeault qui remporterait la Coupe Stanley avec le Canadien, l'ont profondément affecté.
Pour un joueur qui a travaillé sans relâche pour gagner la confiance de ses coéquipiers, de ses entraîneurs, et surtout, des partisans, entendre de tels commentaires de la part d'une figure respectée dans le milieu du hockey est un coup dur.
L'impact émotionnel est d'autant plus fort lorsque l'on sait que Montembeault est déjà au courant des efforts déployés par Kent Hughes pour acquérir Yaroslav Askarov, l'un des jeunes gardiens les plus prometteurs de la ligue.
Apprendre que son propre directeur général a tout tenté pour mettre la main sur un autre gardien, même après ses propres performances encourageantes, ne peut qu'ajouter à son sentiment de doute et d'incertitude.
Ces rumeurs, combinées aux déclarations de Lavoie, envoient un message clair à Montembeault : malgré tous ses efforts, l'organisation semble toujours à la recherche d'une alternative pour occuper le filet.
Pour un joueur qui a donné son maximum sur la glace, ces signaux sont difficiles à ignorer.
Montembeault se trouve donc à un carrefour crucial de sa carrière. Il sait que chaque match, chaque arrêt, chaque décision sera scrutée à la loupe, non seulement par les dirigeants du Canadien, mais aussi par les médias et les partisans.
Cette pression supplémentaire pourrait bien être la motivation dont il a besoin pour prouver à tout le monde, y compris à lui-même, qu'il mérite pleinement sa place comme gardien numéro un à Montréal.
Il reste une question poignante : combien de temps pourra-t-il continuer à se battre contre ces vents contraires, surtout si la confiance en lui semble vaciller au sein même de l'organisation?
Le temps nous dira si Samuel Montembeault saura transformer cette douleur en force, ou si, à l'instar de tant d'autres avant lui, il sera finalement remplacé par la prochaine grande promesse.
Quoi qu'il en soit, les paroles de Renaud Lavoie resteront gravées dans son esprit, un rappel constant du chemin ardu qui l'attend.
Saga à suivre...