Moment difficile pour Arber Xhekaj et sa famille: il refuse de rencontrer la presse

Moment difficile pour Arber Xhekaj et sa famille: il refuse de rencontrer la presse

Par Marc-André Dubois le 2025-02-28

Arber Xhekaj vit un véritable calvaire en ce moment.

Encore une fois, il s’est retrouvé cloué au banc, mis de côté par Martin St-Louis dans un match où il n’avait clairement pas sa confiance.

Peu importe les excuses servies par l’entraîneur après la rencontre, personne n’y croit.

Xhekaj n’est pas constant, c’est toujours la même histoire avec lui. Un soir, il semble capable de tenir son bout, puis l’autre, il est complètement perdu sur la glace.

Hier, ce fut une catastrophe. Et St-Louis n’a pas hésité à le punir : trois secondes de glace en troisième période. Une humiliation pure et simple.

Le Canadien affrontait la pire équipe de la LNH, et pourtant, Xhekaj a trouvé le moyen de compliquer les choses. Son match a été un enchaînement d’erreurs qui ont mis son équipe en danger. Son moment le plus honteux ?

Un jeu risqué à la ligne bleue adverse qui a mené directement à un deux contre un fatal et au but de Will Smith. Un revirement impardonnable.

Dès cet instant, St-Louis a perdu patience. Il a tout simplement décidé que Xhekaj ne jouerait plus.

Xhekaj a terminé la rencontre avec 10 minutes et 48 secondes de temps de jeu, un différentiel de -1, et surtout trois secondes en troisième période.

Après le match, St-Louis a tenté de justifier sa décision.

« Ce n’était pas le plan de ne pas le faire jouer du tout. Au moment où il devait y retourner, nous avons eu deux avantages numériques de suite et là, ça faisait trop longtemps qu’il n’avait pas obtenu de présence. »

Qui peut croire à ça ? Xhekaj a été mis de côté parce qu’il était un danger pour l’équipe. St-Louis n’a pas osé le dire directement, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Il ne lui fait plus confiance.

Il a préféré épuiser Mike Matheson et Lane Hutson, qui ont joué plus de 25 minutes chacun, plutôt que de donner des minutes précieuses à Xhekaj.

Comme si ça ne suffisait pas, Xhekaj a refusé de rencontrer la presse après le match.

Les journalistes voulaient entendre sa version des faits, savoir comment il vivait cette situation difficile. Mais il a fui.

Un signe clair que le malaise est immense.

Xhekaj sait qu’il est dans une position précaire. Il sait que son avenir avec le Canadien est de plus en plus incertain. Il sait que son avenir est de plus en plus flou

Avec un contrat d’un an restant à 1,3 million de dollars, la question se pose sérieusement : que fait-on avec Arber Xhekaj ?

Est-il un défenseur de la LNH ?

Ses performances suggèrent le contraire. Il est peut-être un sixième défenseur, mais pas pour une équipe aspirante.

Et après cette saison, il faudra trancher. Car honnêtement, ça devient gênant. Un karma brutal après ses déclarations sur Brady Tkachuk

Le pire dans tout ça ?

Il s’est mis les pieds dans la bouche en disant qu’il allait corriger Brady Tkachuk. Depuis, les fans des Sénateurs le ridiculisent sans relâche.

Sur les réseaux sociaux, c’est l’humiliation totale.

Xhekaj s’est vanté, il a parlé trop fort, et au final, il n’a même pas été capable d’être à la hauteur contre… les Sharks !

Hier, il a offert la pire réponse possible à ceux qui doutaient de lui : un match catastrophique, une punition par son entraîneur, un silence gênant face aux médias.

Xhekaj est en train de couler, et il n’y a aucun signe que la situation va s’améliorer.

Martin St-Louis ne lui fait plus confiance. Il n’est pas un défenseur de calibre pour une équipe compétitive. Ses erreurs deviennent trop coûteuses. Il est en train de se faire ridiculiser partout, et il le sait.

À ce rythme, son avenir à Montréal est plus incertain que jamais.

Et il ne pourra blâmer personne d’autre que lui-même.

Arber Xhekaj n’a jamais eu peur des mots. Il aime parler avec assurance, intensité, parfois arrogance. Mais cette fois, il s’est brûlé lui-même.

Ses déclarations sur Brady Tkachuk avant le match contre les Sénateurs ont été reprises, amplifiées, et déformées jusqu’à le transformer en ennemi public numéro un à Ottawa.

Il voulait envoyer un message. Il a plutôt signé son propre arrêt de mort médiatique.

Avant le match contre Ottawa, Xhekaj était gonflé à bloc, inspiré par la rivalité créée au Tournoi des 4 Nations. Il avait été cinglant ses mots en parlant du capitaine des Sénateurs :

« Je le confronte. Je vais aller tout droit vers lui. Je vais le crinquer. Je m’en fiche. »

« Je veux rendre sa vie… misérable. Je veux que sa soirée soit pénible. Ce que je lui donne, ça doit être plus fort que ce qu’il distribue. »

« Comment peux-tu dire que les bagarres sont mauvaises quand chaque personne dans l’amphithéâtre se lève, tout le monde regarde et tout le monde réagit sur les réseaux sociaux ? Ça fait partie de la game. »

Xhekaj voulait se positionner comme le “Shérif”, celui qui allait mettre Tkachuk au pas.

Mais ce qu’il n’a pas réalisé, c’est que ses propos allaient être perçus comme une déclaration de guerre.

Dès que ses déclarations ont été publiées, les médias d’Ottawa ont sauté sur l’occasion.

Les blogueurs et journalistes anglophones ont repris mot pour mot ses paroles, les traduisant parfois de façon maladroite, et les amplifiant jusqu’à lui prêter des intentions ultra-violentes.

Les titres étaient sans pitié :

“Xhekaj menace Tkachuk : ‘Je vais le rendre misérable’”

“Xhekaj promet une guerre totale contre Brady Tkachuk”

“Xhekaj veut ‘punir’ Tkachuk : des propos troublants du défenseur du CH”

Sur les réseaux sociaux, les partisans des Sénateurs ont immédiatement riposté.

Les moqueries pleuvaient :

“Gros parleur, petit faiseur. Il a dit qu’il allait ‘corriger’ Brady, mais c’est lui qui a été benché comme un enfant.”

“Tkachuk a 26 buts, Xhekaj a 6 points. Qui est misérable maintenant ?”

“Il pensait qu’il allait nous faire peur, mais il n’a même pas tenu un match contre les Sharks.”

“On va lui envoyer un calendrier avec ses trois secondes jouées en troisième période.”

Tout cela aurait pu s’arrêter là. Mais le malaise a pris une tournure encore plus personnelle.

Xhekaj a toujours eu un mental d’acier, mais même lui ne pouvait pas prévoir l’ampleur du ridicule qui allait s’abattre sur lui et sa famille après le match contre les Sharks.

Hier soir, l’affront était total.

Benché. Ridiculisé. Cloué au banc en troisième période.

Pendant que Xhekaj regardait Matheson et Hutson prendre ses minutes, Ottawa se réjouissait de son sort.

Les moqueries n’étaient plus seulement des attaques contre son jeu, mais contre lui, son égo, sa crédibilité, son image.

Sa famille, qui a toujours été fière de lui, a dû voir tout ça, lire tout ça.

À quel point était-ce difficile à vivre ? L’affront public qu’il a subi hier devait être insoutenable.

Voir son fils, son frère, son ami, devenir la risée d’un autre marché de hockey, être tourné en dérision sur les réseaux sociaux, se faire entendre dire qu’il est une fraude, un imposteur, un joueur fini.

Personne ne peut sortir indemne d’un tel acharnement.

Xhekaj a appris une leçon brutale cette semaine :

Les mots ont des conséquences. Les paroles lancées à la légère peuvent devenir des armes retournées contre soi.

Il voulait faire peur à Tkachuk ? C’est lui qui est ressorti de cette affaire complètement démoli.

Son image est en lambeaux. Son avenir à Montréal est en doute. Martin St-Louis n’a plus confiance en lui. Et maintenant, même sa crédibilité comme homme fort est attaquée.

L’histoire d’Arber Xhekaj dans la LNH est-elle en train de se transformer en descente aux enfers ?

Hier soir, il a touché le fond. La vraie question est s’il sera capable d’en remonter.