Miracle à Montréal: un ami de Sidney Crosby avoue tout

Miracle à Montréal: un ami de Sidney Crosby avoue tout

Par David Garel le 2025-04-20

Quand un gardien comme Louis Domingue — un vrai globe-trotter de la LNH, passé par 17 clubs et d’innombrables vestiaires — affirme que Sidney Crosby adorerait jouer à Montréal, ce n’est pas une phrase anodine.

Ce n’est pas du remplissage pour balado. C’est une déclaration lourde de sens, venant de quelqu’un qui a vu de près l’homme, le capitaine, le compétiteur. Et surtout, venant d’un Québécois qui comprend mieux que quiconque ce que représente Montréal pour un joueur de hockey.

Invité du balado Stanley25, Domingue a été droit au but : « Crosby serait honoré de jouer à Montréal. »

Non, vous ne rêvez pas. Nous avons même la preuve vidéo dans l'extrait suivant:

« J’adorerais jouer à Montréal, et lui aussi. Sidney Crosby est un compétiteur hors pair, mais aussi un gars d’une loyauté extrême, a confié Louis Domingue.

Il s’est donné corps et âme à Pittsburgh, mais s’il y a une ville qui pourrait l’émouvoir assez pour qu’il accepte de finir sa carrière ailleurs, c’est bien Montréal.

Il adore la passion, il adore l’ambiance, et il respecte profondément la culture du hockey ici. Pour lui, Montréal, c’est sacré. »

Une phrase qui résonne comme une bombe dans le paysage déjà survolté des rumeurs entourant le futur du #87.

Car depuis quelques semaines, on ne parle plus d’une rumeur farfelye lancée par un blog obscur. Non. On parle d'une tempête de signaux clairs et persistants : la vente de feu à Pittsburgh, les propos lourds de sens de Renaud Lavoie, l’aveu inattendu d’Yvon Lambert, qui a carrément raconté que Kent Hughes l’avait consulté personnellement dans le salon des anciens joueurs pour savoir s’il devait aller chercher Crosby, et maintenant, cette sortie de Domingue, un ancien coéquipier et confident du capitaine des Penguins.

Ce n’est plus une théorie. C’est un espoir légitime.

Crosby termine sa saison ce soir dans une équipe qui ne fera pas les séries pour une troisième année consécutive.

Pendant ce temps, son rival éternel Alexander Ovechkin vient de fracasser le record de Wayne Gretzky sous les projecteurs de la gloire et va entamer les séries en tant que favoris de l'est demain...contre le CH...

Il est clair que Crosby le prendre comme une claque au visage. Un affront presque.

Et il faut se poser la question franchement : combien de temps encore Crosby va-t-il accepter d’être prisonnier de la loyauté?

De souffrir dans l’anonymat du bas du classement alors qu’il a encore des saisons de 90 points dans les jambes? Qu’il pourrait, à Montréal, devenir non seulement un leader, mais le vétéran capable de guider Ivan Demidov, Lane Hutson, Juraj Slafkovsky et compagnie vers un rêve devenu concret : la Coupe Stanley.

Domingue l’a dit : Crosby adore la passion montréalaise. Il aime l’ambiance unique du Centre Bell. Il respecte le marché, la culture, l’histoire. Il sait exactement ce que ça représenterait de mettre le chandail tricolore sur ses épaules.

Il n’est pas effrayé par la pression. Au contraire, c’est ce qu’il recherche. Et il sait que son talent mérite ce genre de théâtre.

On ne peut pas ignorer ce que Renaud Lavoie a dit : le Canadien est l’équipe d’enfance de Crosby. Et aujourd’hui, cette équipe ressemble étrangement aux Penguins de 2008.

Une jeune formation, bourrée de talent, en pleine ascension. Ce que Crosby voit à Montréal en ce moment, ce n’est pas seulement une reconstruction : c’est la fenêtre qui s’ouvre. Et lui, il pourrait être la charnière. Le trait d’union entre la jeunesse et la victoire.

Ce n’est plus de la fiction. Kent Hughes lui-même l’a dit : il ne veut pas signer de vétérans pour huit ans qu’il va regretter.

Mais Crosby, à 8,7 millions par année jusqu’en 2027, c’est exactement le profil parfait. Un vétéran qui peut livrer maintenant, et qui n’hypothèque pas l’avenir.

D’ailleurs, c’est ce même chiffre, 8,7 millions, que Patrick Laine coûte au Canadien. Et qui, franchement, préférez-vous avoir sur votre masse salariale?

La vraie question, maintenant, ce n’est plus : est-ce que le CH veut Crosby? — on le sait. C’est plutôt : que sera prêt à payer Kent Hughes pour convaincre Kyle Dubas de libérer sa vedette?

Le DG des Penguins, visiblement à bout de souffle, serait tenté d’amorcer sa vraie reconstruction cet été. Il possède déjà 30 choix au repêchage dans les trois prochaines années. Il rêve d’en ajouter encore. Et Michael Hage, l’excellent jeune centre du CH, sera assurément dans sa mire.

Mais c’est là que Kent Hughes devra tracer une ligne. Non, on ne touche pas à Hage. Il est vu comme le deuxième centre du futur.

Celui qui, avec Demidov, formera un duo électrisant. À la limite, on peut envoyer Kirby Dach, Logan Mailloux, le choix des Flames en première ronde, et d’autres morceaux. Mais pas Hage.

Car l’idée, ce n’est pas de recommencer le cycle de l’oubli. C’est de compléter le casse-tête.

Louis Domingue, Yvon Lambert, Renaud Lavoie… et bientôt Sidney?

Il est fascinant de voir à quel point ce dossier prend de l’ampleur sans même que Crosby ne dise un mot. Et pourtant, il est omniprésent. Il sait ce qui se dit. Il sait ce qu’il représente. Il sait qu’à Montréal, une statue l’attend.

Et il est peut-être plus près qu’on le pense de dire oui.

S’il doit quitter Pittsburgh — ce qui semble inévitable — ce ne sera pas pour aller jouer dans une ville tiède, ou dans un marché désintéressé.

Ce sera pour finir sa carrière dans la plus belle des histoires. Une histoire de cœur. Une histoire de hockey. Une histoire montréalaise.

Et si même Louis Domingue le dit… qui sommes-nous pour douter?