Mike Matheson est dans l'eau chaude.
Le défenseur se retrouve dans une situation particulièrement délicate, coincé entre les attentes des partisans et les décisions de Martin St-Louis.
Alors que tous les fans du Canadien de Montréal réclament unanimement que Lane Hutson soit sur la première unité d’avantage numérique, c’est Matheson qui est envoyé sur la glace par St-Louis, malgré une attaque à cinq horrible.
Le dévoilement des deux unités d'avantage numérique a créé une vague de colère sans précédent sur les réseaux sociaux.
PP1: Matheson, Suzuki, Slaf, Caufield, Dach
PP2: Hutson, Barré-Boulet, Newhook, Armia, Gallagher
Pourtant, ce n’est pas Matheson qui devrait être blâmé pour les déboires du jeu de puissance montréalais, mais bien un manque de courage de l’entraîneur à faire le grand saut vers Hutson.
Mais voilà, c’est Matheson qui reçoit les tomates en plein visage, alors que c'est le coach qui devrait être la cible des critiques.
Le premier avantage numérique du Canadien, composé de Matheson, Nick Suzuki, Juraj Slafkovsky, Cole Caufield et Kirby Dach, semble s’enliser dans l’inefficacité.
Même lors des pratiques, pratiquement rien ne rentre.
Ce n’est pas que Matheson n’a pas de talent. Seulement, il n'est pas un défenseur quart-arrière sur l'avantage numérique.
La chimie n’est tout simplement pas au rendez-vous. Les partisans le savent, les journalistes le savent, et même les joueurs commencent à le sentir. S
Slafkovsky paraît exaspéré de partager l’avantage numérique avec Matheson, voyant en Hutson le véritable chef d’orchestre que cette équipe attend depuis trop longtemps.
On peut le comprendre. Matheson refuse tout simplement de lui passer la rondelle.
La première vague de l'avantage numérique n'a aucun swag, presque identique à celle de l’an dernier. Pendant ce temps, Hutson est "pogné" avec Alex Barré-Boulet, Alex Newhook, Joel Armia et Brendan Gallagher.
Ouch.
Hutson, avec son flair offensif et sa capacité à créer des lignes de passes incroyables, pourrait transformer littéralement le jeu de puissance.
Mais on lui donne les miettes sur la 2 unité avec les plombiers.
Les défenseurs adverses sont déstabilisés par son style imprévisible, et ses coéquipiers en profitent. Le contraste avec Matheson est frappant. Mais Martin St-Louis manque encore une fois de guts.
Pour Matheson, c’est une situation presque cruelle. Ce n’est pas qu’il ne fait pas d’efforts, mais Hutson est en train de le devancer à une vitesse folle.
Même si Martin St-Louis continue de lui accorder sa confiance, il est de plus en plus difficile d’ignorer les murmures autour de l’équipe.
Les partisans en ligne réclament Hutson aux côtés des talents offensifs comme Suzuki, Caufield, et maintenant Kirby Dach.
Matheson doit désormais accepter une réalité : son rôle est en train de changer. Le premier avantage numérique n’est plus sa place naturelle, et St-Louis devra tôt ou tard céder à la pression et permettre à Hutson de s’imposer.
L’avenir de Matheson dans cette équipe devient flou à long terme.
Si Hutson devient le quart-arrière de la première unité, si Martin St-Louis a enfin le courage d'agir, le rôle de Matheson deviendra nébuleux.
À long terme, il est difficile d’imaginer les deux cohabiter efficacement au sein de la même équipe, surtout si le Canadien cherche à maximiser le potentiel offensif de Hutson.
Matheson pourrait même devenir une monnaie d’échange précieuse sur le marché des transactions.
La réalité est simple : Mike Matheson ne sera probablement plus là lorsque le Canadien sera en mesure de gagner la Coupe Stanley.
Le temps presse, et Hutson doit prendre le contrôle de l'avantage numérique.
Martin St-Louis doit trouver son courage et Matheson devra accepter son nouveau rôle, ou envisager de poursuivre sa carrière ailleurs.
Telle est la triste réalité.