Mike Matheson a vu la réalité lui tomber dessus ce soir. Le match l'a clairement démontré : Lane Hutson est le véritable quart-arrière de l'avantage numérique du Canadien.
Avec Lane Hutson et Patrik Laine installé à la pointe, l'attaque semble revitalisée, et Matheson doit faire face à un constat indéniable : il n’est pas le meneur de jeu que cette équipe cherche pour orchestrer son jeu de puissance.
Ce n’est pas une question de talent, mais plutôt d'adaptation. Hutson, avec son style imprévisible et sa capacité à créer des lignes de passes inattendues, apporte une dimension de chaos qui déstabilise les défenses adverses.
Slafkovsky, d’ailleurs, semble en totale d'accord avec ce constat. Le jeune attaquant, tout comme de nombreux observateurs, voit en Hutson et Laine une combinaison redoutable qui pourrait bien devenir la référence du power play montréalais.
Slafkovsky est clairemant tanné de jouer avec Matheson sur l'attaque à cinq.
Le match de ce soir en est la preuve la plus claire. Matheson n'est pas un quart-arrière pour l'avantage numérique. La nouvelle première vague d’avantage numérique ressemblait étrangement à celle de l'an passé...
Inefficace, pour ne pas dire horrible.
Patrik Laine mérite d'être à la pointe avec Lane Hutson. Matheson doit accepter que son rôle pourrait être différent de celui qu'il imaginait, et s'adapter à cette nouvelle réalité.
Juraj Slafkovsky, Cole Caufield et Nick Suzuki vont vouloir jouer avec la supervedette et le prodige. Matheson devra se contenter de la 2e vague.
Il n'a pas le choix. Il sait trop bien que Hutson est en train de le tasser.
À long terme, il devient de plus en plus difficile d’imaginer Mike Matheson et Lane Hutson cohabiter efficacement dans la même équipe.
Matheson a indéniablement des qualités, mais avec Hutson prenant progressivement le contrôle de l’avantage numérique, le rôle de Matheson risque de devenir redondant.
La dynamique actuelle montre clairement que Hutson est le futur à cette position, ce qui force le Canadien à envisager une solution plus durable.
Matheson, malgré son talent certain, pourrait finir par être un frein au développement de Hutson, surtout si l'équipe cherche à maximiser son potentiel offensif.
À ce stade, une transaction semble inévitable pour libérer de l'espace à Hutson et permettre à Matheson de trouver un rôle où il pourrait briller ailleurs.
On peut comprendre le Canadien gagnerait de vouloir Matheson pour cette année. Mais il doit devenir une monnaie d'échange pour renforcer d'autres aspects de l'équipe, tout en laissant Hutson s’épanouir pleinement comme maître de l’avantage numérique d'ici un an.
Dans cette optique, la cohabitation des deux joueurs paraît difficilement viable à long terme. Hutson, avec son style de jeu unique, a déjà commencé à s’imposer, et Matheson devra probablement être échangé si l'équipe veut vraiment bâtir autour de son jeune défenseur.
Soyons réalistes: Matheson ne sera plus là quand le CH gagnera la Coupe Stanley.