Martin St-Louis a vécu une soirée difficile, alors que les critiques se sont abattues sur lui après la défaite contre les Bruins de Boston.
Les partisans du Canadien, tannés comme jamais, ont rapidement exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux, surlignant les choix controversés de l'entraîneur, qui a décidé de garder Mike Matheson sur la première unité d’avantage numérique et d’envoyer Cayden Primeau devant le filet après le blanchissage historique de Samuel Montembeault.
Pour beaucoup, il est clair que St-Louis a manqué de courage, préférant s'accrocher à ses choix initiaux plutôt que de récompenser les joueurs qui le méritaient.
Le manque de confiance en Montembeault, malgré sa performance éclatante, a été perçu comme une insulte par les partisans.
Après avoir réalisé un jeu blanc magistral lors de sa dernière sortie, le gardien québécois méritait clairement de débuter ce match contre les Bruins.
Pourtant, St-Louis a choisi de donner la chance à Primeau, qui s’est effondré en concédant six buts, dont plusieurs bananes.
Cette décision a déclenché une véritable controverse, et beaucoup se demandent pourquoi l'entraîneur a persisté dans cette voie, d'autant plus que Montembeault était dans une forme impressionnante.
À ce stade, les partisans n’ont pas hésité à exprimer leur frustration, qualifiant cette décision d'erreur flagrante.
De son côté, Mike Matheson continue de bénéficier d'une confiance aveugle de la part de St-Louis, malgré ses performances médiocres depuis le début de la saison.
Sur les réseaux sociaux, les critiques ne cessent de pleuvoir sur le défenseur, considéré par beaucoup comme l’un des maillons faibles de l’équipe depuis le début de l'année.
Les partisans sont particulièrement outrés de le voir sur la première unité d’avantage numérique à la place de Lane Hutson, dont les capacités offensives sont bien supérieures.
Pour de nombreux observateurs, St-Louis s'obstine à voir Matheson comme un Bobby Orr des temps modernes, une vision qui ne pourrait être plus éloignée de la réalité.
Quant à Arber Xhekaj, il n’a guère fait mieux, multipliant les erreurs défensives et les revirements. Son différentiel de -3 en seulement 7 minutes et 54 secondes de jeu témoigne de ses difficultés, mais le fait qu'il soit désormais attendu à ce genre de contre-performances montre à quel point les standards ont été abaissés.
Les partisans n’attendent plus rien de lui, ce qui en dit long sur l’état de la défense montréalaise.
Les critiques envers St-Louis ne se limitent pas à la gestion des gardiens ou des unités spéciales. C'est l'ensemble de son approche qui est remis en question.
La défaite contre les Bruins, après une première victoire prometteuse face aux Maple Leafs, a révélé des lacunes importantes dans le jeu du Canadien, particulièrement au niveau de l'intensité et de l’organisation défensive.
Pour un entraîneur qui se vante de prêcher le courage et l'effort, il est paradoxal de le voir persister dans ses choix malgré les signes évidents d'un effondrement.
Il est évident que St-Louis s’est pris les pieds dans le tapis en décidant de surjouer Matheson, un défenseur qui peine à trouver son rythme cette saison, et de laisser Montembeault sur le banc après un match exceptionnel.
On reproche à St-Louis de manquer de flexibilité, de ne pas réagir assez vite aux signes que ses plans initiaux ne fonctionnent pas.
Les partisans attendent des ajustements, plus précidément, ils attendent que St-Louis prenne son courage à deux mains et finisse par punir ceux qui le méritent.
Cette accumulation de critiques et de décisions discutables place l'entraîneur dans une position délicate. La prochaine rencontre contre les Sénateurs d'Ottawa sera cruciale, non seulement pour les joueurs, mais surtout pour St-Louis, qui devra démontrer qu’il est capable de faire preuve de courage et d'ajuster ses stratégies en fonction des performances sur la glace, pas uniquement en fonction de ses idées préconçues.
Il est temps pour Martin St-Louis de retourner à la table à dessin, de montrer qu’il est prêt à faire des choix difficiles et à sortir de sa zone de confort.
S'il persiste dans cette voie, les critiques ne cesseront de s’intensifier, et le soutien des partisans, qui l'ont ovationné récemment, pourrait rapidement s’évaporer.
À lui de se réveiller...et vite...