Lors de l'émission spéciale sur TVA Sports pour la date limite des transactions, Michel Bergeron, l'ancien entraîneur de hockey bien connu pour ses opinions tranchées, s'est laissé aller à des critiques cinglantes à l'égard de Marc Bergevin, l'ancien directeur général des Canadiens de Montréal.
Alors que les caméras capturaient chaque instant de cette crise de colère, Bergeron n'a pas hésité à exprimer son désarroi quant à la gestion de l'équipe.
« Il y a cinq ans, à cette tribune, je disais qu'on devait échanger Carey Price et Shea Weber. Et tout le monde me disait : voyons Bergie, ça ne fait aucun sens ce que tu dis ! », a lancé Bergeron en sautant une coche. Ses paroles résonnaient dans le studio, provoquant le silence de Jean-Charles Lajoie, Tony Marinaro, et Dave Morissette.
Pourtant, Bergeron n'avait pas fini de livrer son coup de gueule.
« Si on avait procédé, on ne serait pas depuis 10 ans dans la misère. Je vais mourir et le CH va être encore dans le plan quinquennal. Je suis tanné en c**** d'entendre parler du plan quinquennal », a-t-il ajouté, sa frustration qui marquait son visage au fer touge.
Les mots de Bergeron étaient chargés d'une amertume profonde, d'une déception vis-à-vis de l'ancienne direction de l'équipe qu'il avait tant aimée.
Ses propos, bien que directs, résonnaient avec une vérité pour tout le monde avec du gros bon sens. Il exprimait le sentiment d'une base de fans qui rêve à ds jours meilleurs, englués dans une reconstruction qui n'en finit plus.
Marc Bergevin n'a pas encore réagi publiquement à ces déclarations et ne le fera pas. Mais l'écho de la voix de Bergeron résonne sans aucun doute dans la tête de l'ancien DG, provoquant peut-être des réflexions sur la voie à suivre pour ne pas saboter une équipe s'il redevient DG un jour.
Ce qui n'arrivera sûrement jamais quand on voit à quel point il a détruit le Canadien de Montréal.