Michel Bergeron furieux contre Martin St-Louis: il refuse de s'excuser

Michel Bergeron furieux contre Martin St-Louis: il refuse de s'excuser

Par David Garel le 2025-03-02

Michel Bergeron refuse toujours de faire amende honorable.

Peu importe que le Canadien soit désormais à trois points des séries, peu importe que Martin St-Louis ait pris les rênes de l’équipe et réussi à maintenir l’espoir vivant, le Tigre ne reculera pas.

Il ne s’excusera pas, ne fera pas son mea culpa. Et c’est là que réside tout le paradoxe de l’histoire. Le Canadien, après une série de quatre victoires en trois ans, est en pleine course pour les séries éliminatoires.

C’est une performance qui aurait dû, normalement, faire taire tous les critiques. Mais non, Michel Bergeron persiste dans sa rancune, il continue d’attaquer.

Il refuse d’admettre qu’il avait tort sur Martin St-Louis, et surtout, il se dérobe à l’idée d’une quelconque réconciliation avec la réalité. Les faits sont pourtant là : le Canadien est dans la course. Et pourtant, il ne bronche pas.

Lors de la saison du Canadien, on a vu une équipe qui se battait bec et ongle pour maintenir ses chances de participer aux séries.

Au tournoi de golf de septembre, tout le monde nous annonçait que l’objectif était de rester dans la course le plus longtemps possible, et on peut aujourd’hui dire que ce défi est, pour l’instant, réussi.

Mais Michel Bergeron, au lieu de souligner cette progression, préfère se perdre dans ses attaques contre l’entraîneur, Martin St-Louis, qui, selon lui, n’est toujours pas à la hauteur.

Cette frustration n’est pas nouvelle. Dès février 2022, à l’annonce de la nomination de St-Louis comme entraîneur, Bergeron n’a pas caché son mépris.

Un entraîneur sans expérience, selon lui, ne méritait pas de coacher le Canadien. Mais aujourd’hui, deux ans plus tard, malgré les résultats positifs de l’équipe, il continue d’ignorer l’évolution du travail de St-Louis.

Il refuse de reconnaitre les progrès. Pourquoi ? Parce que cela signifierait admettre qu’il avait tort.

Michel Bergeron, dans ses critiques virulentes, va jusqu’à accuser St-Louis de manquer d’émotion.

“Je m’attendais à voir Martin avec un sourire, la cravate de travers, fier de ses gars. Mais non, toujours sérieux, toujours en train d’expliquer comment ça marche.”

Une critique totalement gratuite, qui dévoile une incohérence flagrante dans l’approche de Bergeron. Il y a quelques mois, il reprochait à St-Louis d’être trop gentil, trop “soft” avec ses joueurs.

Aujourd’hui, il lui reproche d’être trop sérieux. Il est dans un tourbillon de contradictions. Mais, plus qu’une incohérence, c’est une mauvaise foi qui ne fait qu'augmenter à vue d'oeil.

La situation est d’autant plus absurde quand on observe l’évolution de l’équipe. Le Canadien vient de signer quatre victoires en quatre matchs, et pourtant, Michel Bergeron préfère critiquer l’état d’esprit de l’entraîneur plutôt que de reconnaître les progrès réalisés.

Quand on parle de la direction prise par le Canadien, de l’ascension de joueurs comme Nick Suzuki, Cole Caufield, Lane Hutson et Juraj Slafkovsky, sans oublier la belle dynamique d’équipe, Bergeron se détourne des faits et préfère se concentrer sur des aspects secondaires, comme l’attitude de l’entraîneur.

Ses attaques ne se limitent pas à l’aspect émotionnel. Bergeron s’en prend aussi à la direction et à la gestion des joueurs.

Il accuse St-Louis de se laisser manipuler par la direction, en particulier lorsqu’il parle de l’utilisation d’Alex Newhook. Mais là encore, c’est l’acharnement personnel qui prend le dessus.

Au lieu de saluer les progrès réalisés, il continue de voir des conspirations et des erreurs. Bergeron refuse de se laisser emporter par le positif. Il est dans une spirale négative, et son incapacité à s’excuser en est la preuve éclatante.

Le plus frappant, c’est l’attitude de Bergeron. Il est de plus en plus agité, de plus en plus tendu. Ses proches s’inquiètent pour lui. Il a perdu énormément de poids, et sa santé semble souffrir de cette colère constante.

On peut presque le voir, sur les écrans de télévision, tout en sueur, avec une frustration qui le dévore. À 78 ans, cette rage pourrait bien avoir des conséquences plus graves qu’il ne le pense.

Cette obsession envers Martin St-Louis, ce besoin de toujours attaquer l’entraîneur, semble affecter bien plus que ses analyses de hockey.

Le Tigre semble fatigué, usé émotionnellement, et son incapacité à admettre qu’il avait tort sur St-Louis pourrait bien être un signe de son incapacité à accepter l’évolution des choses.

Il refuse de se soumettre à l’idée que son jugement initial était erroné.

C’est une question de fierté, mais aussi de caractère. Michel Bergeron semble incapable de faire le moindre pas vers l’avant.

Refuser de s’excuser dans une situation comme celle-ci, où les faits lui donnent tort, montre une fragilité qu’il refuse de reconnaître.

Les excuses ne sont pas une faiblesse, elles sont une force. Elles demandent du courage, de l’humilité, de la grandeur.

Mais tout cela semble trop difficile pour Bergeron, qui, à l’instar d’un vieux lion rugissant, préfère s'enfoncer dans son orgueil, en se battant contre ses propres démons plutôt que de céder à la vérité.

Le plus étrange dans tout ça, c’est que, même dans ses attaques incessantes, Bergeron se met dans une position ridicule.

Les critiques qu’il lance contre Martin St-Louis, maintenant que l’équipe est en pleine ascension, semblent être des coups d’épée dans l’eau.

Il est le seul à ne pas voir que l’équipe avance, que l’optimisme est de retour et que la chance de rejoindre les séries est bien réelle.

Mais la vraie question est : à quel moment Michel Bergeron va-t-il accepter qu’il s’est trompé ? Parce qu’à ce stade, la colère qui le consume semble plus grande que l’amour du hockey.

Et c’est là tout le paradoxe.