Malaise chez le Rocket de Laval : de l’espoir à la désillusion...on sent une odeur de grand ménage qui se prépare...
Encore une fois, les partisans du Canadien de Montréal se sont laissés emporter par l’exubérance du camp d’entraînement.
Le Rocket de Laval était perçu comme une pépinière débordante de jeunes talents, prêts à faire le saut dans la LNH et à propulser l’organisation vers des jours glorieux.
Mais quatre mois plus tard, la réalité frappe de plein fouet : Laval n’est pas le bassin de prodiges que l’on croyait, mais plutôt une équipe composée de joueurs de soutien, de plombiers qui, au mieux, viendront combler les trous à Montréal à court terme.
Et les supposés prodiges...se sont casser les dents...
Logan Mailloux, qui devait être un pilier de la défense du Canadien dans un avenir rapproché, continue de décevoir.
Sa saison, autant sur la glace qu’à l’extérieur, est un désastre. Après un début en trombe avec 12 points en 7 matchs, son jeu s’est effondré.
Seulement 6 points en 26 rencontres suivantes et une fiche de -8. Le problème est clair : Mailloux ne sait pas défendre.
Ses lacunes défensives sont si criantes que Pascal Vincent, excédé, l’a rétrogradé de la première vague d’avantage numérique.
Pire encore, le comportement de Mailloux en dehors de la glace commence à agacer sérieusement l’organisation. Le jeune défenseur se promène avec un garde du corps lors de ses sorties nocturnes, se croyant déjà une vedette, alors qu’il est encore loin de prouver qu’il appartient à la LNH.
Son attitude flamboyante, sa perception de soi déconnectée de la réalité et son incapacité à s’adapter aux exigences défensives de la Ligue américaine font de lui un candidat idéal… pour une transaction.
C’est donc sans surprise que son nom circule abondamment sur le marché des transactions. Le Canadien a besoin d’un deuxième centre, et Nashville cherche désespérément un défenseur droitier.
Il faut se poser la quesiton si cela vaut la peine de sacrifier Mailloux pour un vétéran âgé comme Ryan O'Reilly.
Kent Hughes et Jeff Gorton doivent se demander s’il vaut la peine de continuer à investir du temps et des ressources dans Mailloux, ou s’il est temps de tourner la page avant que sa valeur ne s’effondre complètement.
Joshua Roy, l’un des rares espoirs québécois du Rocket, commence lui aussi à susciter des rumeurs de transaction.
Bien qu’il ait connu des moments forts cette saison, plusieurs observateurs remarquent un manque flagrant de confiance de la part de l’organisation à son égard.
Roy, pourtant un joueur intelligent et productif, semble coincé dans un rôle incertain à Laval.
Des équipes ailleurs dans la LNH le voient comme un potentiel futur attaquant de "middle-six" capable de contribuer de manière constante, mais à Montréal, on hésite à lui donner cette opportunité.
La rumeur veut que le Canadien soit prêt à l’inclure dans un package pour aller chercher un centre de premier plan.
Avec des noms comme Ryan O’Reilly qui circulent, on se demande si Roy, qui ne semble pas avoir la confiance du staff montréalais, sera le prix à payer.
Le Rocket de Laval n’est pas l’équipe regorgeant de futures vedettes que plusieurs espéraient. On parlait d’un club où Joshua Roy, Owen Beck et Logan Mailloux allaient dominer et s’imposer comme les prochains joueurs-clés du CH.
Mais la réalité est bien différente. Emil Heineman est blessé, Owen Beck n’a pas su convaincre lors de son court passage à Montréal, et des joueurs comme Raphaël Harvey-Pinard, autrefois perçus comme des révélations, sont maintenant relégués au rôle de simples joueurs de soutien qui ne seront probablement jamais rappelés.
On croyait que Laval allait produire une vague de talents prêts à bondir dans la LNH, mais au final, on réalise que les réelles stars, comme Ivan Demidov et Michael Hage, ne passeront même pas par la Ligue américaine.
Ces deux joueurs, considérés comme de véritables prodiges, feront probablement le saut directement dans le grand club.
Pendant ce temps, Laval reste une équipe compétitive en AHL, mais qui développe surtout des joueurs de profondeur, et non des leaders d’avenir.
La question qui brûle les lèvres des partisans est simple : si le Canadien est prêt à sacrifier Mailloux et Roy pour améliorer sa ligne de centre, qui viendra à Montréal? R
Ryan O’Reilly semble être le choix évident, mais des rumeurs persistantes laissent entendre que Trevor Zegras pourrait être de retour sur le radar montréalais.
Mais lles Ducks semblent vouloir le garder. Il faudrait sacrifier la lune pour le meilleur ami de Caufield et jamais au grand jamais Roy ou Mailloux ne va séduire les Ducks.
Les Ducks d’Anaheim sont en pleine restructuration et pourraient être tentés par un défenseur droitier prometteur comme Mailloux, en plus d’un attaquant comme Roy pour solidifier leur offensive.
Avec l’arrivée imminente de Demidov et Hage, Kent Hughes pourrait se permettre d’offrir ces deux jeunes joueurs dans un échange qui ferait bondir d’enthousiasme les partisans du CH.
Reste que pour avoir Zegras, il faudra offrir un choix de 1ère ronde avec Roy et Mailloux, au minimum, et même là, les Ducks exigeront davantage.
Le rêve d’un Rocket de Laval rempli de futurs joueurs de premier plan s’effondre peu à peu. Ce qui devait être une machine à produire des talents prêts pour la LNH se révèle être une usine à joueurs de soutien.
Mailloux et Roy, autrefois perçus comme des pierres angulaires de l’avenir du CH, sont maintenant au cœur de discussions de transactions, leur avenir à Montréal étant de plus en plus incertain.
Pour l’instant, Kent Hughes et Jeff Gorton doivent décider s’ils croient encore en leur potentiel, ou s’ils préfèrent utiliser ces pièces pour accélérer le retour du Canadien parmi les équipes compétitives de la LNH.
La date limite des transactions approche, et l’avenir de ces deux jeunes joueurs pourrait bien se jouer dans les prochaines semaines.
Malgré la déception qui entoure la situation du Rocket de Laval, une lueur d’espoir demeure : le rêve Trevor Zegras est encore possible.
Il est toujours là, à portée de main. Kent Hughes doit simplement trouver le bon moyen de manœuvrer, d’équilibrer les salaires et de convaincre les Ducks d’Anaheim de passer à l’action.
Zegras, avec son contrat de 5,75 millions de dollars par saison, représente une acquisition de taille, mais aussi un défi financier.
Montréal devra être ingénieux dans sa gestion salariale pour absorber ce contrat tout en respectant la structure actuelle de l’équipe.
Un échange impliquant Logan Mailloux et Joshua Roy, combiné à un choix de premier tour, pourrait être une offre attrayante pour Anaheim, surtout si le CH inclut un vétéran à salaire établi pour équilibrer la masse salariale.
Les Ducks sont aussi à la recherche d'un attaquant robuste. On se demande si Josh Anderson pourrait être ce vétéran capable d'équilibrer les salaires.
Les Ducks sont en pleine crise d’identité. Le climat entre Zegras et l’entraîneur Greg Cronin est loin d’être idéal, et les tensions dans le vestiaire se font sentir.
Des rumeurs de désaccords en interne circulent, et le manque flagrant de robustesse de l’équipe rend un joueur comme Mailloux particulièrement intéressant pour Anaheim.
À cela s’ajoute le fait que Zegras, malgré son talent indéniable, peine à répondre aux attentes défensives imposées par la direction des Ducks.
C’est donc le moment idéal pour Kent Hughes d’approcher Pat Verbeek et de proposer un échange avantageux pour les deux équipes.
La situation à Laval ne laisse plus de place aux illusions. Plusieurs jeunes joueurs, perçus comme des espoirs de premier plan, stagnent ou régressent.
Logan Mailloux est devenu un poids plus qu’un atout, et Joshua Roy, malgré son potentiel, ne semble pas bénéficier de la pleine confiance de l’organisation.
C’est pourquoi les rumeurs de “ménage” circulent de plus en plus. Kent Hughes ne se sentira pas mal de se départir de certains éléments pour améliorer l’équipe en haut. Le CH est à un tournant où l’inaction pourrait nuire à la progression du club.
Faire le ménage dans l’alignement du Rocket et transférer Mailloux et Roy dans un échange pour Zegras ou un autre centre d’impact est une décision logique et nécessaire.
Si le rêve Zegras est encore possible, c’est parce que Kent Hughes est prêt à sacrifier des espoirs pour s’améliorer dès maintenant. La question est désormais simple : est-il prêt à tout donner pour obtenir enfin le deuxième centre tant convoité?
Après tout, Zegras continue d'affirmer qu'il est un centre dans l'âme et qu'il est tanné de jouer à l'aile gauche.
Intéressant...et alléchant...