Mauvaise nouvelle pour Juraj Slafkovsky: Ivan Demidov le pire cauchemar

Mauvaise nouvelle pour Juraj Slafkovsky: Ivan Demidov le pire cauchemar

Par Marc-André Dubois le 2025-03-09

Le cauchemar recommence pour Juraj Slafkovsky...

Et l’arrivée d’Ivan Demidov changera sa vie...

Juraj Slafkovsky ne pouvait pas se permettre un autre faux pas, pas après la performance magistrale qu’il avait livrée contre les Sénateurs au retour de la pause des 4 nations, où les gens osaient le comparaître à BradyTkachuk.

Il savait que les critiques allaient fondre sur lui à la moindre rechute, que la pression allait exploser dès qu’il afficherait des signes d’inconstance.

Et pourtant, son dernier match contre les Flames a été une catastrophe.

Invisible, inefficace, incapable d’avoir un impact sur le jeu, il a offert l’un de ses pires matchs de la saison. Les réseaux sociaux ont immédiatement pris feu. L’enthousiasme généré par sa performance dominante s’est évaporé en un clin d’œil.

Slafkovsky est redevenu le bouc émissaire de Montréal.

Le plus faible maillon.

Quand il est dans un bon soir, il est une force intimidante, un bulldozer sur la glace. Mais dès qu’il disparaît, il devient un poids mort pour son équipe. Son inconstance est son plus grand problème.

Les critiques sont encore plus virulentes maintenant qu’Ivan Demidov est à l’horizon.

Car l’arrivée prochaine de Demidov change complètement la donne pour le Canadien. L’organisation sait qu’elle s’est offert un talent générationnel, un joueur qui débarquera à Montréal dès la saison prochaine avec l’ambition de s’emparer d’un poste sur l’un des deux premiers trios.

Et devinez qui pourrait en payer le prix?

Slafkovsky n’a pas le luxe d’être inconstant, pas avec un phénomène comme Demidov en approche.

L’attaquant russe n’a jamais été aussi dominant en KHL, battant des records de points et prouvant qu’il est prêt pour la LNH. Il a un talent brut, une intelligence de jeu rare, une capacité à créer du jeu que Slafkovsky n’a pas.

Si Slafkovsky continue à alterner entre des performances spectaculaires et des matchs où il est invisible, le Canadien n’hésitera pas à le tasser.

Le problème, c’est que le vrai cauchemar commence l’an prochain.

Avec son nouveau contrat de 60,2 millions de dollars sur 8 ans, Slafkovsky n’a plus droit à l’erreur.

Un joueur payé 7,6 millions de dollars par saison ne peut pas se permettre d’être inconstant. Il ne peut pas être un passager une soirée sur deux. Il doit être un impact player à chaque match, sous peine de devenir un immense fardeaupour l’équipe.

Et si Ivan Demidov s’impose rapidement, la pression sur Slafkovsky va devenir insoutenable.

Déjà, la première unité de jeu de puissance n’est plus garantie pour lui. Demidov va prendre sa place et le reléguer au second plan.

En fait, c'est absolument certain à cent pout cent qu'il sera tassé de l'avantage numérique principal.

Slafkovsky et le jeu de puissance est une incompatibilité flagrante.

On a essayé. On lui a donné sa chance. On a voulu croire qu’avec sa taille et son gabarit imposant, il pourrait devenir une menace en avantage numérique.

Mais ça ne marche pas.

Dès qu’il a la rondelle sur le powerplay, il semble paniqué, mal à l’aise, pas dans son élément. Il n’a aucune vision du jeu.

Il ne sait pas où aller, il ne sait pas quoi faire. Il veut se débarrasser de la rondelle le plus vite possible, quitte à faire une passe inutile ou à envoyer un tir sans conviction vers le filet.

Ce n’est pas une question de talent brut. Slafkovsky est un monstre athlétique, un joueur capable d’écraser l’adversaire physiquement quand il est dans son match.

Mais le powerplay demande une intelligence de jeu, une rapidité d’exécution, une capacité à ralentir le jeu et à prendre des décisions éclairées sous pression.

Slafkovsky ne l’a pas.

Le hockey IQ de Slafkovsky est très, très faible.

C’est là que se situe son plus grand problème.

Quand il joue dans son identité de power forward, il est capable d’être un train sur la glace, un joueur physique et agressif qui fait mal à l’adversaire. Mais il ne joue pas comme ça assez souvent.

Il peut dominer un soir, puis disparaître totalement les quatre suivants. Il peut être un monstre un match, puis le joueur le plus soft du Canadien le reste de la semaine.

Sur l’avantage numérique, cette inconstance ne pardonne pas.

Le powerplay demande des automatismes, une lecture rapide du jeu, une capacité à anticiper ce que fera l’adversaire.

Ce n’est pas donné à tout le monde. On l’a vu par le passé avec Josh Anderson : quand un joueur n’a pas le “hockey sense” pour le jeu de puissance, il devient un poids mort.

Slafkovsky, sur le powerplay, est un poids mort.

L’arrivée d’Ivan Demidov va tout changer pour l’avantage numérique du Canadien.

Le Russe est un joueur créatif, imprévisible, capable de déstabiliser une défensive en une fraction de seconde. Il joue à une vitesse d’exécution qui n’a rien à voir avec celle de Slafkovsky.

Quand Demidov débarquera à Montréal, il révolutionnera cette attaque massive.

Et Slafkovsky, lui?

Il sera relégué au second plan.

S’il n’est plus sur l’avantage numérique, s’il ne trouve pas un moyen d’être un impact player tous les soirs, que reste-t-il?

Un ailier de troisième trio payé 7,6 millions par année? Espérons qu'il puisse devenir un attaquant top 6...de second ordres...

Tic-tac, tic-tac…

Le compte à rebours est lancé.

Si Slafkovsky ne trouve pas de constance, s’il ne montre pas rapidement qu’il peut être une force dominante soir après soir, il sera la plus grande déception de l’histoire récente du Canadien.

L’arrivée d’Ivan Demidov est un électrochoc. Soit il se réveille, soit il se fait tasser.

Et en ce moment, ça ne sent pas bon.

Le premier trio avec Nick Suzuki et Cole Caufield?

Rien ne garantit que Slafkovsky sera encore là l’an prochain. 

Juraj Slafkovsky a été un premier choix au total, et avec ce statut vient une attente immense. On ne lui pardonnera jamais d’être un joueur du milieu de l’alignement.

Le problème, c’est que plus les années avancent, plus les doutes s’accumulent.

Est-il vraiment un attaquant d’élite?

Ou est-il simplement un joueur moyen, incapable de prendre une équipe sur ses épaules?

Le temps presse pour Slafkovsky. Le public montréalais est impitoyable. Il le sait. Il sent déjà la pression monter.

S’il continue à disparaître un match sur cinq, s’il ne trouve pas le moyen d’être constant, il deviendra le plus grand regret de l’histoire récente du Canadien.

Et avec Demidov qui arrive à Montréal en conquérant, le Slovaque pourrait bien vivre son pire cauchemar dans les prochains mois.