Pendant que certains dorment au gaz, Jeff Gorton continue de travailler en coulisses, tissant tranquillement une toile qui pourrait changer le visage du Canadien de Montréal pour les cinq prochaines années.
Le nom de Mathew Barzal, centre vedette des Islanders de New York, revient avec insistance dans les rumeurs.
Et si vous trouvez que ça sent quelque chose, vous n'êtes pas les seuls. Il y a une vraie odeur de manoeuvre secrère, de stratégie à la Gorton.
Pourquoi? Parce que les Islanders sont en train de « rebrasser la soupe ».
Avec Lou Lamoriello sur la touche et des résultats décevants depuis deux saisons, l’idée de déplacer une grosse pièce comme Barzal ou Bo Horvat n’est plus taboue.
Plusieurs observateurs évoquent une possible vente de feu à Long Island. Et devinez qui pourrait profiter de cette brèche? Le Canadien de Montréal.
Barzal, c'est un droitier de 27 ans, 9,15 millions par année jusqu'en 2031.
Un contrat lourd, mais pour un joueur électrisant, rapide, capable de pivoter une deuxième ligne élite.
Le type de joueur qui change une dynamique d'équipe. Le type de joueur que Martin St-Louis pourrait amener à un autre niveau.
Mais pour le sortir de New York, il faudra payer.
Et c’est là que Logan Mailloux entre en jeu.
Le défenseur droitier est l’un des espoirs les plus excitants de l’organisation.
Mais aussi l’un des plus échangés dans les rumeurs. Il avait déjà failli partir à Anaheim dans le cadre d’une transaction impliquant Trevor Zegras, mais Kent Hughes a retenu son souffle.
Aujourd’hui, avec la fenêtre qui s’ouvre chez les Isles, le nom de Mailloux revient. Fort.
Pourquoi lui? Parce qu’il a le profil parfait pour une équipe qui veut reconstruire.
Un jeune, gros, droitier, physique, capable de quarterback l'avantage numérique. Un profil rare, encore en développement, mais bourré de potentiel.
Dans les discussions, on entend le nom de Mailloux, mais aussi un choix de première ronde.
Peut-être le 16e ou le 17e. Et peut-être un espoir supplémentaire.
Parce que Barzal ne partira pas à rabais. Mais ce genre de transaction, c’est exactement ce qu’on attend de Hughes et Gorton : transformer le potentiel en présent.
Préparer le terrain pour Ivan Demidov, pour Michael Hage, pour Nick Suzuki. Donner du support à Cole Caufield.
Et si Barzal arrive à Montréal, c’est le CH qui prend une nouvelle identité. Finie la reconstruction molle. Bonjour la réalité d’une équipe qui veut gagner.
Car soyons clairs : avec un Barzal à sa tête, un Suzuki à ses côtés, et des espoirs comme Hage et Beck qui poussent, le centre du Canadien deviendrait l’un des plus redoutables de l’Est.
C’est pourquoi Jeff Gorton garde ce plan dans sa poche depuis des mois.
Et s’il est activé aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. C’est un coup de maître en préparation depuis longtemps. La taupe à Long Island? C’est l’instinct. Les signaux faibles.
Les mouvements de coulisses. Gorton voit ce que les autres refusent de voir.
Le départ de Lou. Le déséquilibre des Islanders. L'urgence de gagner à Montréal. Tout pointe vers une opportunité unique.
Et si le Canadien réussit à aller chercher Barzal sans sacrifier Slafkovsky ni Demidov, mais en payant avec Mailloux et un choix de premier tour? Ce serait un vol parfait.
Un vol planifié. Exécuté en silence. Mais dont l’impact ferait trembler toute la LNH.
Et pourquoi parle-t-on soudainement des Islanders de New York? Parce que le château de cartes est en train de s’effondrer à Long Island.
Lou Lamoriello est parti, l’équipe a raté les séries, et personne ne sait qui prendra la relève à la direction générale. Le noyau est vieillissant, essoufflé, et surtout… dépassé.
Et dans une Ligue nationale où les vraies équipes aspirantes à la Coupe Stanley n’ont presque jamais de noyau au-dessus de 30 ans, les Islanders se retrouvent à la croisée des chemins.
Doivent-ils tenter une dernière poussée en fermant les yeux sur la réalité? Ou amorcer une vente de feu massive pour reconstruire autour de jeunes espoirs et de choix de repêchage?
S’ils choisissent la deuxième option – et plusieurs signes pointent dans cette direction – les premiers à quitter seront des joueurs à contrat long et lucratif comme Bo Horvat et Mathew Barzal.
Et c’est exactement pourquoi le Canadien est à l’affût.
Silencieusement, mais stratégiquement.
Jeff Gorton connaît trop bien les failles d’un vestiaire qui vieillit mal, et il sait flairer une occasion quand l’instabilité s’installe.
Si les Islanders appuient sur le bouton rouge de la reconstruction, c’est maintenant ou jamais pour Kent Hughes.
Mathew Barzal à 27 ans, droitier, à 9,15 millions jusqu’en 2031, c’est peut-être cher… mais c’est aussi exactement le genre de joueur qui te donne un vrai top-6 et transforme une organisation.
Et s’il faut sacrifier un Logan Mailloux ou un choix de première ronde pour franchir cette étape, Gorton semble prêt à le faire. Parce qu’à Montréal, on ne parle plus de reconstruire.
On parle d’avancer. De gagner. Maintenant.
À suivre ...