Martin St-Louis ne mâche pas ses mots face aux critiques qui remettent en question sa compétence en tant qu'entraîneur, ainsi que celle de ses adjoints, Stéphane Robidas et Alex Burrows, pour leur manque d'expérience derrière un banc de la LNH.
Dans une réponse directe et sans équivoque, St-Louis souligne d'abord leur passé en tant qu'anciens joueurs de la LNH, insistant sur le fait qu'ils connaissent "la game" mieux que n'importe qui.
"Nous sommes des anciens joueurs de la LNH. On connaît la game. Peut-être que nous n'avons pas beaucoup d'expérience, mais nous sommes de bons enseignements. La ligue est beaucoup plus jeunes et tu as besoin de bons enseignements."
Il admet que leur expérience en tant qu'entraîneurs peut être limitée, mais il défend leur capacité à enseigner et à transmettre leur savoir.
Il rejette l'idée que l'expérience soit le seul critère de jugement, mettant en avant l'importance des compétences pédagogiques dans un environnement où les joueurs sont de plus en plus jeunes.
Selon lui, ce qui importe le plus dans le développement des joueurs, c'est la qualité de l'enseignement et la capacité à transmettre les connaissances et les compétences nécessaires pour réussir dans la ligue.
En fin de compte, St-Louis affirme que lui-même, Robidas et Burrows sont des "bons enseignements" et qu'ils ont la capacité d'aider les joueurs à atteindre leur plein potentiel, malgré leur manque relatif d'expérience en tant qu'entraîneurs.
Il insiste sur le fait que dans un sport en constante évolution comme le hockey, l'adaptabilité, la connaissance du jeu et les compétences d'enseignement sont les véritables atouts pour réussir derrière un banc de la LNH, surtout dans une ligue de plus en plus jeune.
On peut bien voir que St-Louis est tanné de se faire traiter de coach "pee-wee". Disons qu'il ne va pas les convaincre avec ses arguments bidon...