Lors de sa plus récente conférence de presse, Martin St-Louis a semblé perdu et incapable de délivrer un message clair, laissant les journalistes perplexes quant à la direction de l'équipe.
Le coach des Canadiens s'est lancé dans une série de déclarations embrouillées, alternant entre l’idée d’une « reconstruction » et d’une « transition », tout en insistant sur la nécessité de gagner malgré tout.
« Euh... ben, c’est... tu sais, on continue de progresser, mais il faut rester réalistes. Je suis un coach en développement aussi.
Et ça implique de prendre des décisions en fonction de notre progression, même si on doit continuer d’apprendre. Je le fais sans être trop dur, mais je dois quand même évaluer ce qui va et ce qui ne va pas. »
« En tant qu’équipe, on est en transition. En tant que coach, je suis aussi en transition. Les joueurs savent que je suis en pleine transition."
"Si l'équipe est en transition, moi aussi. On n'est plus à l’étape d’il y a un an ou deux, on franchit une nouvelle étape. Et ça, ça vient avec une transition à plusieurs niveaux – que ce soit les joueurs, les attentes, ou même le staff. »
Ce discours incohérent a mis en lumière la confusion qui semble régner dans l’esprit de St-Louis, qui peine de plus en plus à justifier l’état actuel du club.
Ces propos révèlent une vision floue et des explications peu convaincantes de la part de St-Louis, qui semble de plus en plus perdu face aux défis de son rôle.
La situation s’est encore compliquée lorsque St-Louis a révélé que la récente nomination de Marc Bureau pour aider les joueurs aux mises en jeu n’était même pas son choix.
« Écoute, c'est pour donner des ressources à nos jeunes joueurs, leur permettre de s’améliorer dans un domaine où Marc excelle."
"Moi, j’ai joué avec Marc, peut-être lors de ma première année à Calgary... enfin, je ne sais pas trop. Ce n'était pas ma décision, c'est Kent qui l’a choisi. Je ne savais même pas ce qu'il faisait aujourd'hui. »
En réalité, cette décision venait de Kent Hughes, le directeur général, qui a imposé cette initiative sans consulter le coach.
St-Louis, visiblement mal à l’aise, a tenté de rationaliser l'arrivée de Bureau en évoquant une « expertise supplémentaire » pour aider les jeunes joueurs, mais l’inconfort était malaisant.
« Ce n’était pas mon choix, c’est Kent », a-t-il avoué, soulignant à quel point la prise de décisions est hors de son contrôle, renforçant l’impression qu’il subit plutôt qu’il ne dirige.
Les commentaires déconcertants de St-Louis et ses répétitions maladroites, ont donné l’impression d’un entraîneur débordé et accablé par la pression.
« Il faut accepter le grind… et on travaille avec ça », a-t-il répété plusieurs fois sans que cela ne fasse réellement sens, comme s’il essayait de se convaincre lui-même.
« Oui, je sais, il y a des statistiques qui ne sont pas favorables, mais ça pourrait être bien pire. Je sais exactement pourquoi notre jeu offensif a baissé, mais on doit ajuster notre jeu défensif aussi.
C’est un équilibre, et ça prend du temps. Ça va osciller, ça va se stabiliser éventuellement... mais, pour l’instant, c’est... c’est ce que c’est. »
Ce discours décousu contraste avec l’image d’un leader clairvoyant et semble être le reflet d’une confusion plus profonde au sein de l’organisation.
Quant à la gestion des joueurs, St-Louis a évoqué la « transition » personnelle qu’il traverse en tant que coach, une affirmation qui a laissé les journalistes en train de se gratter la tête.
Au lieu de montrer une évolution dans sa vision, cette « transition » semble traduire une perte de contrôle et un manque de clarté.
Si les partisans et les analystes s’attendent à voir un projet de reconstruction solide et structuré, l’état actuel de l’équipe laisse plutôt entrevoir un manque de direction qui ne fait que se renforcer.
Enfin, la promotion de Jake Evans comme deuxième centre, une mesure qui semble confirmer l’échec de Kirby Dach en tant que pièce vitale de la reconstruction, est vue comme un échec total.
Les décisions semblent improvisées et, pour beaucoup, le message de St-Louis trahit une frustration dirigée vers le directeur général.
En cherchant désespérément des solutions temporaires, St-Louis pourrait bien être en train de pointer du doigt les lacunes de Kent Hughes, exposant les erreurs de gestion, les décisions de personnel discutables et les failles structurelles qui freinent l'équipe.
Dans cet état de confusion, la confiance de l’équipe et du public s’effondre chaque jour un peu plus.
Martin St-Louis paraît de plus en plus isolé et impuissant, tandis que les attentes de la saison deviennent de plus en plus un fardeau qu’il peine à porter.
Ça fait mal à le voir s'enfoncer ainsi. Pendant ce temps, Kent Hughes se cache et impose ses décisions à son coach début.
Rien ne va plus.