Martin St-Louis au centre d’une tempête médiatique: 13 secondes de la honte

Martin St-Louis au centre d’une tempête médiatique: 13 secondes de la honte

Par David Garel le 2024-11-14

Martin St-Louis est encore une fois dans l’eau chaude après une autre défaite frustrante des Canadiens de Montréal, cette fois-ci par le score de 3-0 au Minnesota.

Ce qui fait particulièrement grincer des dents les partisans et les observateurs, c’est l’entêtement incompréhensible de l’entraîneur à ignorer le talent évident de Lane Hutson sur la première unité d’avantage numérique.

St-Louis continue de s’appuyer sur Mike Matheson, malgré le fait qu'il est horrible sur la glace, alors que Kirby Dach reste inexplicablement installé sur cette unité cruciale, malgré le fait qu'il est nuisible.

Lane Hutson, la sensation montante de l'équipe, a eu droit à... 13 secondes de jeu en avantage numérique. Quand on sait que les Canadiens avaient cruellement besoin de marquer, voir Hutson cloué au banc pour l'essentiel du power play est un non-sens absolu aux yeux de bien des fans.

Une fois de plus, les choix de St-Louis semblent dictés par une prudence excessive, voire par la peur de donner trop de responsabilités aux jeunes joueurs.

Cette gestion frileuse a provoqué une véritable tempête sur les réseaux sociaux.

Pour beaucoup, il est temps que St-Louis réponde de ses décisions La frustration grandit, et chaque match où Matheson et Dach sont préférés à Hutson ajoute un peu plus d’incompréhension.

Les commentaires acides se multiplient : les internautes soulignentl'absence de logique ronise sur le fameux « hard coaching » de St-Louis, tandis que tout le monde traite Martij St-Louis de clown !

Meilleur patineur du CH. Joueur le plus talentueux. Et il joue 13 secondes avec Joel Armia et Brendan Gallagher. 

St-Louis se fait "outcoach" match après match après match... » Pour les fans, il ne fait aucun doute que Martin St-Louis se fait constamment surclasser par ses adversaires.

Ce qui devait être une saison de progression et d’apprentissage pour l’équipe s’avère être un exercice de frustration, ponctué par des choix incompréhensibles.

Le maintien de Mike Matheson en vitrine, selon certains fans, n’est pas le fruit du hasard.

On avance l'hypothèse que la direction pourrait chercher à maximiser la valeur de Matheson en vue d’un échange. « 

Les ordres pourraient venir d’en haut ! Matheson est dans la vitrine. Mais cette stratégie, si elle est réelle, se fait au détriment de l'équipe et du développement des jeunes joueurs comme Hutson.

À force de privilégier les vétérans, même s’ils sont nuisibles, Martin St-Louis semble perdre de vue l’essentiel : la reconstruction passe par l’intégration et la valorisation des jeunes talents.

En s'obstinant dans des choix conservateurs, il nuit non seulement aux résultats de l'équipe, mais également à sa propre réputation auprès des fans, qui s’impatientent de plus en plus face à des décisions qui ralentissent la progression du CH.

St-Louis a vraiment perdu l'amour d'une province en entier.

Aujourd’hui, les Canadiens et leur entraîneur sont à la croisée des chemins.

Soit Martin St-Louis revoit sa stratégie pour permettre à des joueurs comme Hutson de s’imposer, soit il continue sur cette voie et risque de perdre définitivement la confiance des partisans.

Le Québec n'a pas de poignée dans le dos. Et St-Louis nous prend vraiment pour des caves.

Martin St-Louis, le coach soi-disant moderne, est en fait un coach apeuré. Il préfère s’accrocher à ses vétérans, même lorsqu’ils sous-performent, plutôt que de donner une chance à un jeune prodige comme Hutson qui pourraient transformer cette équipe. »

Les critiques ne s’arrêtent pas là. Les internautes se déchaînent sur les réseaux sociaux, dénonçant l’entêtement de St-Louis et ses choix discutables.

L’idée d’un changement radical dans l’approche de l'avantage numérique semble évidente pour tous… sauf pour St-Louis.

Hutson accélère tellement le mouvement de la rondelle contre Matheson, qui est trop prévisible. St-Louis a-t-il l'ego tellement grand, veut-il être tellement LA VEDETTE de son équipe qu'il ne veut pas que Hutson remporte le Calder?

C’est rendu pathétique. 

Et que dire de Kirby Dach qui joue comme un vétéran fini sur le bord de la retraite. Pourquoi est-il protégé par le coach?

Même face aux critiques, St-Louis reste figé dans ses choix, préférant jouer la carte de la sécurité. Cet entraîneur agit avec la peur au ventre. 

C'en devient flagrant.

À l’heure où les Canadiens cherchent à développer une nouvelle identité autour de leurs jeunes talents, l’attitude conservatrice de Martin St-Louis ne passe plus.  

Les plombiers Gallagher, Armia, Newhook et Heineman ne sont pas capable de compléter les jeux de Hutson. Les seuls qui sont capables de le suivre sont Caufield et Suzuki.

Il est donc temps de mettre Matheson sur la 2e unité pendant maximum 30 secondes avec ses tirs dans la baie vitrée.

Le message est clair : si Martin St-Louis ne veut pas rentrer dans l'histoire comme le coach le plus peureux de tous les temps, il devra revoir son approche et cesser d'entraîner avec la peur au ventre.

Car à ce rythme, ce n’est pas seulement l’équipe qui régresse, mais toute la reconstruction qui risque de s’enliser.

Un coach moderne et innovateur? Mon oeil.