- Selon Richard Labbé...
- Martin Brodeur...est une DIVA...
- Avec raiso...
C’était en grande finale de la Coupe Stanley au printemps 2000, et, de toute évidence, l’air un peu trop lourd du New Jersey avait commencé à me monter à la tête. Sur la glace, les Devils et les Stars de Dallas s’accrochaient comme s’il n’y avait pas de lendemain, et le moindre but prenait des proportions titanesques. Lors du deuxième match, les Stars ont gagné 2-1, les deux buts réussis par Brett Hull, un tireur d’élite qui n’en était pas à son premier rodéo. Après le match, j’ai eu la bonne idée de demander à Martin Brodeur, le gardien victime des buts de Hull, s’il n’avait pas été un peu faible. « C’est une bonne question, ça faisait un bout que personne ne m’avait demandé ça », a-t-il répondu en tournant les talons, et en suggérant tout haut que ce serait une bonne idée de réviser à l’avance les questions d’après-match. Le lendemain, à ma grande surprise, plusieurs médias avaient repris cette histoire, en prenant bien soin de rappeler – et de me rappeler aussi – que le gars qui avait battu Brodeur à deux reprises était tout de même Brett Hull, façon à peine voilée de dire à toute l’Amérique que ma question était un tantinet niaiseuse. Heureusement, la série s’est ensuite déplacée à Dallas, où les bars de danse en ligne ont pu me faire oublier cette gaffe impardonnable.