Malaise pour Quebecor à la finale de la Coupe Stanley.
Le journaliste du Journal de Montréal, Dave Lévesque, a été écarté du podium de Connor McDavid. Au lieu de pouvoir poser une question au meilleur joueur de la planète, Lévesque a dû se contenter d’interviewer David Desharnais, une situation qui ne manquera pas de faire réagir Quebecor.
La journée des médias avant la finale de la Coupe Stanley, censée être une occasion en or pour les journalistes de rencontrer les joueurs vedettes, s'est transformée en une véritable déception pour le journaliste au Journal de Montréal.
Pour Quebecor, qui a déboursé 720 millions de dollars pour les droits exclusifs francophones de la LNH pour TVA Sports, cet incident est un affront. Après tout, le Journal de Montréal est leur média écrit et devrait avoir la priorité.
La veille du premier match de la finale, la LNH a invité les médias à une journée d'entrevues avec les joueurs des équipes finalistes.
Quand les joueurs des Panthers sont arrivés, la foule des journalistes s'est concentrée autour des stars comme Aleksander Barkov et Aaron Ekblad.
Cependant, l'attente pour les Oilers d'Edmonton, et surtout pour Connor McDavid, était interminable. Avant même son arrivée, une masse compacte de journalistes entourait déjà son pupitre.
Dès que McDavid est apparu, il était clair que s'approcher de lui serait un défi impossible. Une quarantaine de personnes se pressaient autour de lui, rendant l'accès quasi impossible pour Lévesque.
Puis Leon Draisaitl l’a remplacé et ce fut, à peu de choses près, identique.
Nous? On est allé discuter avec Vincent Desharnais qui se trouvait avec trois autres médias québécois. Avec lui au moins, on a pu poser quelques questions ciblées.
En dépit de ses efforts, il n'a pas pu poser de questions au meilleur joueur du monde. La situation a atteint son paroxysme quand Léon Draisaitl, la seconde vedette des Oilers, a pris place, avec le même chaos autour de lui.
Cet épisode est particulièrement embarrassant pour Quebecor. Après avoir payé une somme astronomique pour les droits de diffusion exclusifs, voir leur journaliste exclu d'un accès direct à McDavid est un coup dur.
Pierre Karl Péladeau et son équipe doivent être furieux de constater que leur investissement massif ne leur offre pas l'avantage escompté.
Ne pouvant accéder à McDavid ou Draisaitl, Dave Lévesque s'est finalement tourné vers Vincent Desharnais, où l’atmosphère était nettement plus détendue.
Avec seulement quelques médias québécois présents, il a pu poser des questions ciblées. Néanmoins, l'échec de pouvoir interroger McDavid est resté une amère déception.
La journée des médias a mis en lumière les défis persistants pour Quebecor et TVA Sports. Malgré un investissement de 720 millions de dollars, l'accès aux joueurs vedettes lors d'événements cruciaux reste problématique.
Imaginez la frustration de naviguer dans un environnement médiatique extrêmement compétitif quand tu as investi 720 millions de dollars.
On serait rouge de colère.