Malaise dans le studio de RDS: Mike Matheson refuse l'entrevue de l'Antichambre

Malaise dans le studio de RDS: Mike Matheson refuse l'entrevue de l'Antichambre

Par David Garel le 2025-01-26

L’onde de choc a été instantanée hier soir dans les studios de RDS, où une commotion inattendue a frappé l’émission L’Antichambre.

Mike Matheson, qui devait être l’invité vedette pour livrer ses impressions après la défaite crève-cœur du Canadien en prolongation contre les Devils, ne s’est tout simplement pas présenté.

Un malaise évident s’est installé en direct, alors que les téléspectateurs ont rapidement compris que quelque chose n’allait pas.

Le gardien recrue Jacob Dobes, pris au dépourvu, a dû répondre aux questions à sa place, un geste qui en dit long sur l’état d’esprit de Matheson.

Le défenseur, visiblement bouleversé par sa performance désastreuse de la soirée, était trop affecté pour faire face aux caméras.

Le poids des huées entendues au Centre Bell l’a profondément atteint.

On parle d’un joueur qui porte un « A » sur son chandail, un leader censé incarner la résilience et la responsabilité.

Pourtant, au moment où son équipe et les partisans avaient besoin de réponses, Matheson s’est effacé, laissant planer le doute et la frustration.

Martin St-Louis, en lui accordant un rôle de premier plan en prolongation malgré ses difficultés tout au long du match, doit également être pointé du doigt.

Le laisser sur la glace après une performance aussi chaotique était un pari risqué qui s’est avéré coûteux. Le destin a été impitoyable, et le défenseur a payé cher ses erreurs, devenant malgré lui le visage de la défaite.

Mais ce qui choque le plus, c’est son absence face aux médias, et surtout face à L’Antichambre.

Le malaise était évident dans les studios de RDS, et la chaîne ne l’a pas caché.

Au lieu de protéger Matheson, ils ont clairement indiqué que c’est Dobes qui le remplaçait. Un message lourd de sens qui laisse entrevoir une faille dans la confiance de l’organisation envers son défenseur.

Sur les réseaux sociaux, l’absence de Matheson a été immédiatement pointée du doigt.

Les critiques sont vives, impitoyables, amplifiées par le contexte difficile que traverse le joueur.

Il y a quelques semaines à peine, Matheson confiait à quel point les réseaux sociaux pouvaient être cruels envers les joueurs de la LNH. Hier soir, il en a eu une démonstration brutale.

Ce qui devait être une simple entrevue d’après-match s’est transformé en un véritable cauchemar public. Les partisans sont sans pitié, et les critiques fusent de toutes parts.

Pour Matheson, cette nuit marquera un tournant dans sa saison, peut-être même dans sa carrière à Montréal.

La question est désormais de savoir comment il se relèvera de cette soirée cauchemardesque.

Affronter la pression d’une ville comme Montréal est un défi colossal, et Matheson semble en ce moment submergé par les attentes et les critiques.

Le défenseur traverse actuellement l'une des périodes les plus éprouvantes de sa carrière professionnelle.

Depuis plusieurs mois, le défenseur montréalais du Canadien de Montréal vit sous une pression constante, exacerbée par les critiques incessantes des partisans et des médias.

Mais hier soir, après la défaite contre le Lightning de Tampa Bay, la situation a atteint un point de rupture.

Lles réseaux sociaux se sont aussitôt enflammés.

Matheson était visiblement ébranlé par sa performance de la soirée, marquée par plusieurs erreurs coûteuses et des huées nourries du Centre Bell à son endroit.

L'homme, d’ordinaire si posé et professionnel, laissait transparaître une fatigue émotionnelle qui ne trompe pas.

Ses yeux, ses gestes sur le banc, tout dans son attitude criait un ras-le-bol profond. Ce n’était plus seulement une question de hockey, mais celle d’un homme luttant pour garder la tête hors de l’eau dans un océan de critiques.

Les commentaires sur les réseaux sociaux ont été sans pitié :

"Matheson ne vaut plus rien, il doit partir au plus vite."

"Enlevez le 'A' sur son chandail et donnez-le à Guhle déjà."

"Si Matheson ne portait pas un nom québécois, il jouerait déjà en Europe."

"Avec Matheson, on ne gagnera jamais la Coupe."

Ces attaques virulentes ont été d’autant plus douloureuses que Matheson avait, il y a quelques jours à peine, confié aux médias à quel point cette pression constante pesait lourdement sur lui et sa famille.

"C’est très difficile quand tu ouvres ton cellulaire et que tu vois des centaines de messages te disant que tu es mauvais", avait-il avoué, visiblement ému.

Malheureusement pour lui, hier soir a été l’incarnation parfaite de ce qu’il redoutait.

Matheson est aujourd’hui au fond du trou émotionnel. Il est clair qu’après le match, il a pris son téléphone dans le vestiaire et a vu les torrents de commentaires négatifs le concernant.

C’était tout simplement trop pour lui. Trop pour affronter la presse, trop pour affronter L'Antichambre, trop pour faire semblant que tout va bien.

Cette absence, même si compréhensible sur le plan humain, soulève des questions sur sa capacité à supporter la pression à long terme.

Peut-il encore être un leader dans cette équipe?

Peut-il surmonter cet ouragan de critiques qui ne fait que s’amplifier?

Le malaise ressenti chez RDS était symptomatique d’une situation qui dérape. La chaîne n'a pas cherché à le protéger et a plutôt souligné son absence avec insistance.

Un message clair : Mike Matheson doit faire face à la musique. Mais peut-il vraiment?

Martin St-Louis, de son côté, a défendu son joueur en soulignant que la pression est difficile à gérer à Montréal.

"Je leur demande de ne pas regarder les commentaires sur les réseaux sociaux, le plus possible", a-t-il affirmé.

Mais comment ignorer l’univers impitoyable des réseaux sociaux quand chaque décision, chaque action, est scrutée à la loupe?

La question est maintenant de savoir comment Matheson va naviguer à travers cette tempête. Son statut de mal-aimé du Tricolore est devenu une réalité difficile à surmonter.

Les critiques ne s’arrêteront pas, et s’il veut prouver qu’il a encore sa place dans cette équipe, il devra retrouver la confiance et surtout trouver un moyen de bloquer le bruit ambiant.

Mais au rythme où vont les choses, la question de son avenir à Montréal se pose de plus en plus. Sera-t-il capable de renverser la vapeur, ou son parcours au sein du CH est-il déjà en train de s’éteindre sous la pression insoutenable de l’environnement montréalais?

Pour l’instant, la seule certitude est que Mike Matheson vit son pire cauchemar... et que celui-ci ne semble pas sur le point de s'arrêter.