Hier, lors du repêchage de la LNH, l'absence de Patrick Roy a créé un malaise évident dans la Sphère et à la table des Islanders.
Alors que tous les entraîneurs étaient présents, même Kris Knoblauch des Oilers d'Edmonton, qui venait tout juste de perdre un 7e match de la Coupe Stanley, Roy a choisi de rester à Québec avec ses petits-enfants.
Il se murmure que Roy déteste Las Vegas au plus haut point, ce qui pourrait expliquer son absence. Mais c'était son premier repêchage en tant que coach des Islanders. Il est très étrange de ne pas l'avoir vu.
Pendant ce temps, les Islanders ont sélectionné Cole Eiserman, un joueur à l'opposé des valeurs prônées par Roy.
Eiserman, un buteur réputé pour son arrogance, sa paresse défensive, et son égoïsme avec la rondelle, a vu sa cote chuter de la 2e place en début d'année sur toutes les listes à la 20e position.
Il était clair que l'espoir était frustré après le repêchage. Eiserman devra montrer plus d'humilité et de travail, sinon Roy ne le ménagera pas.
Autrefois, le nom de Cole Eiserman était sur toutes les lèvres, suscitant l'admiration des recruteurs et des fans. Mais aujourd'hui, il a été relégué à l'ombre, exclu des favoris pour le premier choix du repêchage de 2024.
Pourtant, pour lui, ces classements ne sont que des chiffres sur du papier. Il l'a affirmé aux médias de manière arrogante après le repêchage.
"Ton rang de sélection n'a pas vraiment d’importance. Je me concentre sur le concret. Quand tu montes sur la scène après avoir entendu ton nom, ça c’est du vrai."
"De toute façon, tout ce qui m'importe, c'est de faire payer ceux qui m'ont ignoré."
Eiserman combine confiance et arrogance, créant une confiance impressionnante. Mais il doit faire attention de ne pas tomber dans l'arrogance, ni la prétention.
Il était définitivement fâché hier. Nous dire qu'il se fiche d'avoir été sélectionné 20e est un mensonge. Mais hier, il a affirmé quelque chose d'intéressant: seul compte ce qui se passe sur la glace.
Quand il vivra le moment où son nom résonnera dans un amphithéâtre plein à craquer après un but marqué, c'est ce qui est important pour lui. Égoïste dites-vous? Patrick Roy va le ramasser.
"Marquer des buts, c’est quelque chose que j’apprécie depuis le début de ma vie! Je sais que tromper les gardiens est un attribut naturel chez moi, mais je n’ai jamais cessé de travailler là-dessus. Trouver de nouvelles façons de tromper les gardiens constitue pour moi quelque chose de passionnant."
Pas un seul mot sur le jeu d'équipe. Roy doit avoir des sueurs froides en ce moment, lui qui déteste les joueurs individualistes.
Son palmarès est impressionnant, lui qui a battu le record absolu de Cole Caufield. Mais malgré cela, des doutes persistent sur son jeu défensif et son égoïsme sur la glace.
"J’entends ça souvent. Je pense que les gens ne voient juste pas les matchs comme moi. Je vois le hockey d’une autre façon et c’est la raison pour laquelle j’ai toujours produit autant."
"Je pense que l’aspect travail dans mon cas est vraiment trop souvent abordé. Mais mes entraîneurs et mes coéquipiers savent que je travaille, alors je ne suis pas affecté par ça."
Imperturbable, Eiserman reconnaît les critiques, mais ne s'y attarde pas. Pour lui, marquer des buts est un art qu'il cultive depuis toujours. Il sait qu'il doit aussi travailler sur son jeu défensif pour aider son équipe à gagner.
"J’ai mis beaucoup d’efforts sur mon jeu sur 200 pieds, ces deux dernières années. Évidemment, je vais toujours rester Cole Eiserman, le marqueur. Mais je sais aussi qu’il est important pour moi d’être impliqué défensivement pour aider mon équipe à gagner."
Il se prépare pour la LNH, de jouer pour Patrick Roy, où il envisage de marquer "plusieurs buts" et d'utiliser son gabarit à son avantage.
"Je peux passer des heures à analyser les techniques de tir d’Auston Matthews et d’Alex Ovechkin. En jumelant leurs façons de décocher, tu te retrouves avec un arsenal assez complet."
Kent Hughes jure que Michael Hague était avant Eiserman sur sa liste. Le DG du CH reste de glace et clame qu'il d'est avancé au 21e rang pour Hague et non le nouveau buteur des Islanders.
Pendant ce temps, Eiserman lance un message à Patrick Roy. Il est un joueur d'équipe, peu importe ce que les mauvaises langues affirment..
"J’aime avoir la rondelle, c’est vrai. Mais je pense que mes coéquipiers me font confiance. Je n’arrêterai pas de demander la rondelle ni de la contrôler. J’aime être celui qui dicte le rythme d’un match. Je ne vais pas me dénaturer."
Peu importe où il atterrira, il est convaincu qu'il marquera des buts et repoussera les limites de son jeu.
"Je continue à foncer tête baissée sans penser à ce que les détracteurs peuvent dire. Je ne vais pas changer pour personne."
Hum. Il n'a pas le choix. Il devra changer pour Patrick Roy. Sinon, ça va dégénérer dans le vestiaire des Islanders.