Jake Evans vit dans un condo appartenant à Joël Bouchard. Et "Jojo" était déjà en train de chercher un nouveau locataire, convaincu qu’Evans allait être échangé !
C’est Maxime Truman, du balado Stanley25, qui a lâché cette bombe. L'extrait vidéo suivant raconte toute l'histoire:
Oui, oui… pendant que Kent Hughes faisait monter les enchères sur le marché des transactions, Bouchard, lui, offrait le logement d’Evans à des personnes.
L’ironie ?
Au final, Evans n’a jamais été échangé… et il a failli perdre son condo sans même quitter Montréal !
Disons que c’est un peu raide quand ton proprio commence à magasiner des remplaçants avant même que tu sois parti.
L’histoire aurait pu prendre une tournure complètement absurde.
Alors que Jake Evans et sa blonde se préparaient mentalement à faire ses valises en croyant dur comme fer qu’il allait être échangé, Joel Bouchard, lui, était prêt à lui passer un coup de balai.
Imaginez la scène : Evans apprend qu’il reste à Montréal… mais qu’il n’a plus de condo !
La question qui brûle les lèvres de plusieurs partisans :
Pourquoi Jake Evans n’est-il pas encore propriétaire ?!
1,7 M$ par année pendant trois ans… et toujours pas de maison ? Maintenant, il touchera 2,85 M$ pendant 4 ans… et il reste en location ?
Sérieusement, même un joueur de la ligue américaine finit par acheter une propriété après quelques années de salaire stable.
Mais Evans, lui, préfère rester en mode “nomade” et dépendre de la générosité de Bouchard.
Problème : cette fois, il a failli se retrouver "sans-abri" à Montréal, et ce, parce que tout le monde, incluant son propre propriétaire, était persuadé qu’il partait.
Maintenant qu’on sait que Joël Bouchard magasinait déjà des locataires pour son condo, tout devient clair : Jake Evans et sa femme étaient en plein cauchemar depuis un mois.
Les valises étaient prêtes. Les rumeurs d’échange explosaient. Et leur propriétaire leur montrait pratiquement la porte de sortie.
Pendant que les "insiders" annonçaient son départ imminent, Evans et sa conjointe vivaient un stress monumental, se demandant où ils allaient atterrir d’ici la fin de la saison.
Tout s’explique.
Quand Jake Evans était au bord des larmes avant de quitter pour le tournoi des 4 Nations, ce n’était pas juste le poids des rumeurs.
Il savait qu’en rentrant à Montréal, il pourrait ne plus avoir d’équipe… ni même de condo où loger.
C’est aussi pourquoi, plutôt que de rester en ville à attendre son sort, il a fui aux Bahamas pendant quelques jours.
Pendant que lui et sa femme cherchaient un peu de répit sous le soleil, Joël Bouchard, lui, cherchait un nouveau locataire.
Ouch.
Finalement, Evans a évité la catastrophe et a signé une prolongation de contrat avec le Canadien.
Mais cette histoire montre à quel point les joueurs peuvent être traités comme des pions sur l’échiquier du hockey.
Il n’était même pas encore échangé que son proprio préparait déjà sa sortie.
La morale de l’histoire ? Ne jamais rien prendre pour acquis dans la LNH. Et peut-être, juste peut-être… acheter un condo quand on signe pour 4 ans et 11,4 M$ ?
Parce que, sérieusement, personne ne veut revivre un stress pareil à chaque date limite des transactions.
L’ancien coach du Rocket, aujourd’hui entraîneur-chef du club-école du Lightning, a failli passer une annonce sur Kijiji pour louer le condo de son locataire, avant même qu’Evans ne fasse ses valises !
Mais honnêtement…
C’était peut-être le wake-up call qu’il lui fallait !
À 28 ans, avec un contrat garanti jusqu’en 2029, il serait peut-être temps qu’Evans arrête de vivre comme un étudiant universitaire et qu’il devienne enfin propriétaire.
La morale de l’histoire ?
Quand même ton proprio pense que tu vas être mis dehors… il est temps de prendre tes responsabilités.
Pendant ce temps, un seul homme au Québec a tenu tête à tout le monde.
Lui seul a refusé d’embarquer dans la vague, lui seul a toujours maintenu que Jake Evans allait rester à Montréal.
Pierre LeBrun, Darren Dreger et Elliotte Friedman disaient qu’il partait. Darren Dreger. Les fans disaient déjà “Bye Bye Evans”. Mais Renaud Lavoie n’a jamais reculé.
Il est resté ferme, droit au but, fidèle à son scoop. Et aujourd’hui, il avait raison sur toute la ligne. Le respect est dû à Renaud Lavoie
Le journaliste est souvent critiqué, moqué, ridiculisé sur les réseaux sociaux. Mais cette fois-ci, il a vu juste quand tout le monde s’est planté.
Il aurait été tellement plus facile pour lui de suivre la vague et de dire qu’Evans était déjà parti. Mais il a tenu bon, et aujourd’hui, il a le dernier mot.
Il est temps de lui lever notre chapeau.
Dans un monde où les “insiders” se battent pour avoir le meilleur scoop, c’est rare qu’un gars reste aussi ferme dans ses convictions.
Et cette fois-ci, Renaud Lavoie a frappé un coup de circuit.
Respect.