Un profond malaise s’est installé dans les studios de TVA Sports après que Jean-Charles Lajoie ait proclamé, avec ferveur, le retour imminent des Nordiques de Québec.
Selon ses informations, la LNH allait ajouter 4 équipes pour se rendre à 36 et Québec était au premier rang pour cette expansion.
Pourtant, quelques heures plus tard, c’est sur le même réseau que Nicolas Cloutier a littéralement détruit cette hypothèse, en apportant des informations contraires.
En entrevue avec l’agent influent Allan Walsh, Cloutier a présenté une vérité bien différente : les prochaines équipes de la LNH seront à Houston et Atlanta, et la Ligue ne prévoit pas d’aller au-delà de 34 équipes.
Walsh a confirmé ce que beaucoup savaient déjà : la LNH est tournée vers le sud, là où se trouvent les plus gros marchés et les meilleures opportunités de revenus.
« J’ai toujours soutenu l’idée d’un retour de la LNH à Québec. C’est une ville passionnée de hockey avec une infrastructure prête à l’accueillir.
Cependant, Gary Bettman a été très clair : une expansion dans cette direction n’est pas dans ses plans. Si je devais faire une prédiction, la ligue privilégiera Houston et Atlanta. »
Cette contradiction directe entre deux journalistes du même réseau a créé un énorme malaise. D’un côté, Jean-Charles Lajoie, qui est reconnu pour sa proximité avec Pierre-Karl Péladeau et qui tente d’entretenir le rêve d’un retour des Nordiques.
De l'autre côté...la vérité pure et simple...
Les propriétaires de la Ligue recherchent des marchés solides avec un potentiel de croissance énorme.
Québec ne rivalise tout simplement pas avec les grandes villes américaines en termes d’audience et de revenus
De l’autre, Cloutier, qui s’appuie sur des faits concrets et des sources fiables pour démontrer que la réalité est toute autre.
Voir un journaliste démentir en direct son collègue de travail, sur le même réseau, en dit long sur le climat actuel chez TVA Sports.
La désobéissance journalistique de Cloutier envoie un message clair : même au sein de TVA Sports, tout le monde n’est pas prêt à avaler les discours dictés par l’agenda de Quebecor.
Pendant que Lajoie tente de plaire à Péladeau en répétant que les Nordiques sont sur le point de renaître, Cloutier rétablit les faits et souligne que la LNH n’a jamais considéré Québec comme une option réaliste.
Ce malaise révèle aussi une vérité cruelle : Pierre-Karl Péladeau et TVA Sports sont de plus en plus isolés dans leur croisade pour ramener la LNH à Québec.
Même leurs propres journalistes ne sont plus en phase avec cette vision.
La Ligue n’a jamais pris au sérieux une expansion à Québec, et l’échec de Lajoie à prédire l’avenir en est la preuve la plus frappante.
En somme, cette situation démontre que le rêve des Nordiques repose sur des bases de plus en plus fragiles, et que même au sein de TVA Sports, certains commencent à accepter cette réalité.
Jean-Charles Lajoie a été publiquement contredit par son propre réseau, et cet épisode pourrait bien marquer le début de la fin pour la rhétorique du retour des Nordiques.
Le coup de massue est tombé, et cette fois, il n'y a plus d'échappatoire pour Pierre-Karl Péladeau.
Après avoir proclamé le retour des Nordiques comme une certitude, il se retrouve piégé par la réalité brutale du marché de la LNH.
Non seulement son propre réseau, TVA Sports, a contredit son soldat Lajoie en direct, mais maintenant, des figures influentes comme Alan Walsh et Allain Roy viennent enfoncer un peu plus le clou.
Alan Walsh, agent influent, reconnu comme le plus dur de la LNH, et fin connaisseur des rouages de la LNH, a été catégorique lorsqu'il s'est exprimé sur l'avenir de l'expansion.
Ce n'est donc pas une question de spéculation ou de rumeurs.
L'expansion vers 34 équipes est déjà tracée, et aucun plan ne prévoit une place pour le Centre Vidéotron.
Allain Roy, un autre agent influent, s'est attardé sur les difficultés économiques qui frappent déjà les équipes canadiennes et qui compliquent encore plus l'idée d’un retour des Nordiques :
« On oublie souvent que les équipes canadiennes sont déjà en difficulté avec un dollar faible et une taxation élevée.
Ce n’est pas qu’une question d’amour du hockey, c’est une question de rentabilité. Ce que les franchises veulent, c’est des garanties financières solides, et ce n’est pas ce que Québec peut offrir en ce moment. »
Roy a également souligné un autre point crucial : les frais d'expansion.
« Le coût d'entrée dans la LNH a explosé. Vegas et Seattle ont payé respectivement 500 millions et 650 millions, mais la prochaine vague pourrait facilement atteindre le milliard et demi par franchise.
Québec peut-elle rivaliser avec Houston et Atlanta dans cette course? La réponse est évidente. »
Avec ces montants colossaux, le rêve des Nordiques devient de plus en plus une illusion.
Même si Pierre-Karl Péladeau disposait des fonds pour faire une offre, la LNH préfère désormais des marchés offrant un bassin d’audience massif et un potentiel publicitaire immense, deux critères où Québec est nettement désavantagée.
« Non, ce n’est vraiment pas encourageant pour Québec. Imagine si la ligue comptait 12 équipes canadiennes en ce moment… Ouf, ce serait tout un défi ! »
Ce qui rend la situation encore plus cruelle pour Jean-Charles Lajoie, c'est que cette désillusion lui est servie sur un plateau d'argent par son propre réseau.
Alan Walsh et Allain Roy ne font que confirmer que la LNH ne considère même pas Québec comme une alternative viable.
Le retour des Nordiques était déjà une illusion, mais cette fois, il semble que le dossier soit définitivement clos.
Jean-Charles Lajoie peut bien continuer à entretenir le rêve, mais la réalité est sans pitié : Houston et Atlanta ont gagné la course, et Québec n’a jamais été dans le portrait.
Ce qui s’est passé avec Jean-Charles Lajoie est symptomatique de l’aveuglement entretenu par une certaine frange des médias québécois.
L’idée que la LNH allait soudainement tourner son regard vers Québec était fondée sur un mirage, et non sur des faits concrets.
La LNH est une machine économique impitoyable, et dans cet univers, Québec ne fait tout simplement pas le poids.
Le dernier espoir vient de s'éteindre. La Ligue a tranché, les experts ont confirmé, et même TVA Sports ne suit plus le récit fantaisiste de Lajoie.
C'est la fin du rêve, et pour Jean-Charles Lajoie, c'est un retour brutal sur terre dont il aura bien du mal à se relever.