Logan Mailloux trahi par Kent Hughes: une transaction catastrophique

Logan Mailloux trahi par Kent Hughes: une transaction catastrophique

Par Marc-André Dubois le 2024-12-26

Le dossier Logan Mailloux prend une tournure de plus en plus préoccupante, et les tensions autour de son utilisation avec le Rocket de Laval atteignent un point critique.

Alors que le jeune défenseur représente l’un des espoirs les plus prometteurs du Canadien de Montréal, sa relégation sur la deuxième unité d’avantage numérique, notamment à cause de l’arrivée de Noel Hoefenmayer, est perçue par son entourage comme une trahison.

Son agent et sa famille seraient furieux de voir Mailloux perdre du temps de jeu sur une facette essentielle de son développement, tout ça en raison d’une décision de Kent Hughes.

Lorsque le directeur général Kent Hughes a échangé Jacob Perreault contre Noel Hoefenmayer dans une transaction avec les Oilers d’Edmonton le 6 décembre, peu auraient pu anticiper l’impact direct sur le rôle de Mailloux.

Mais voilà que l’arrivée de Hoefenmayer bouleverse la hiérarchie défensive à Laval. Selon Anthony Marcotte de BPM Sports, Mailloux a été complètement écarté des unités d’avantage numérique du Rocket, désormais dominées par Hoefenmayer et le jeune Adam Engström.

« Logan Mailloux ne touche plus au jeu de puissance du Rocket. Noel Hoefenmayer et Adam Engström sont bien installés sur les deux vagues. »

Ce développement a déclenché une vague de frustration chez l’entourage de Mailloux, qui estime que son potentiel offensif est sous-utilisé.

Avec 15 points en 23 matchs cette saison à Laval et trois points en cinq matchs lors d’un bref passage avec le Canadien, Mailloux avait démontré qu’il pouvait contribuer offensivement.

Pourtant, cette rétrogradation semble freiner son élan au moment où il avait besoin de temps de glace pour continuer à progresser.

L’agent et la famille de Mailloux sont sans pitié en privé. Ils considèrent que l’organisation, censée agir comme une « famille de hockey », l’a trahi en lui retirant des responsabilités qu’il avait méritées par ses performances.

Cette frustration est amplifiée par le fait que cette décision découle d’une transaction orchestrée par Kent Hughes, qui semble avoir priorisé l’ajout d’un joueur comme Hoefenmayer sans considérer l’impact sur le développement de Mailloux.

Ce désaveu apparent de l’organisation envers Mailloux soulève des questions légitimes sur son avenir à Montréal.

Est-il encore dans les plans du Canadien à long terme, ou pourrait-il devenir une pièce échangeable pour répondre à d’autres besoins, comme celui d’un deuxième centre?

Son développement, déjà marqué par des hauts et des bas, est désormais compromis par des décisions qui ne semblent pas aller dans son intérêt.

Les comparaisons avec d’autres jeunes espoirs comme Adam Engström, qui continue de gagner du terrain à Laval, ne jouent pas en sa faveur.

Pendant ce temps, Hoefenmayer, bien que nouvellement arrivé, s’impose déjà comme un élément clé de la brigade défensive du Rocket.

Si cette situation persiste, Mailloux pourrait perdre encore davantage de sa confiance et de sa valeur.

Logan Mailloux est à la croisée des chemins, mais les décisions récentes de l’organisation le laissent dans une position délicate.

Si une équipe de hockey est une famille, alors Mailloux doit se demander où est la sienne en ce moment. Trahi par les choix de ceux censés le soutenir, il se retrouve écarté du rôle qui avait fait de lui une étoile montante.

Kent Hughes et les Canadiens doivent rapidement clarifier leur position sur Mailloux. S’il fait toujours partie des plans, des mesures devront être prises pour lui redonner confiance et le remettre sur la bonne voie.

Sinon, il pourrait bien devenir la pièce d’un échange pour combler un autre besoin de l’équipe.

Dans tous les cas, ce dossier est devenu une bombe à retardement pour le Canadien.

L’avenir de Logan Mailloux, autrefois si prometteur, pourrait bien se jouer dans les prochaines semaines, et ce qui semblait être un simple ajustement à Laval pourrait se transformer en l’un des plus grands dilemmes de l’ère Hughes.

Le DG du CH joue avec le feu. La récente transaction qui a amené Noel Hoefenmayer à Laval au détriment du rôle de Logan Mailloux semble avoir un objectif clair : envoyer un message au jeune défenseur.

Kent Hughes et son équipe cherchent visiblement à challenger Mailloux, espérant qu’il réponde à cette adversité en redoublant d’efforts.

Mais ce genre de stratégie comporte des risques, et le Canadien pourrait bien jouer à un jeu dangereux en gérant ainsi un joueur de son calibre.

L’arrivée de Hoefenmayer, rapidement propulsé sur la première vague de l’avantage numérique, ne peut être interprétée autrement qu’un signal d’alarme envoyé à Mailloux.

Après tout, l’organisation sait qu’il possède un potentiel immense, mais aussi qu’il traverse une période plus difficile.

L’objectif semble clair : pousser Mailloux à se battre pour regagner sa place et lui montrer que rien n’est acquis. Cependant, cette approche pourrait avoir des effets inverses si elle n’est pas bien gérée.

Mailloux, qui n’a jamais caché son ambition de devenir une pièce maîtresse de la brigade défensive du Canadien, pourrait percevoir cette décision comme un désaveu de la confiance que l’organisation place en lui.

En reléguant un joueur ayant marqué 14 buts et amassé 33 passes lors de sa première saison professionnelle sur la deuxième unité d’avantage numérique, le Canadien risque d’alimenter les frustrations, non seulement chez Mailloux, mais aussi dans son entourage.

Là où le jeu devient dangereux pour le Canadien, c’est dans le risque de mal gérer ce dossier. Si les tensions entre Mailloux et l’organisation continuent d'augmenter, cela pourrait mener à une séparation inévitable.

Dans un tel scénario, Mailloux, à 20 ans, possède encore toute une carrière devant lui et pourrait facilement exploser dans un autre marché.

Une gestion maladroite de cette situation pourrait se retourner contre le Canadien, qui verrait un joueur de premier plan réussir sous d’autres couleurs.

Ce scénario est d’autant plus inquiétant que l’ensemble de la LNH observe la situation de près. Si des tensions ouvertes entre Mailloux et le Canadien deviennent évidentes, les directeurs généraux des autres équipes ne manqueront pas de capitaliser sur ce contexte.

Ils sauront que le Canadien est dans une position de faiblesse et négocieront durement, offrant des retours bien en-dessous de la valeur réelle de Mailloux.

Kent Hughes est désormais confronté à l’un de ses dossiers les plus délicats depuis qu'il est en poste.

Il doit équilibrer la nécessité d’envoyer un message clair à Mailloux sans toutefois compromettre son développement ou son engagement envers l’organisation.

Une mauvaise gestion pourrait non seulement affecter la relation entre le joueur et l’équipe, mais également réduire la valeur de Mailloux sur le marché, s’il devient clair qu’un divorce est inévitable.

Hughes a prouvé qu’il est un négociateur intelligent, mais il devra faire preuve de finesse et de discernement dans ce cas précis.

Gérer un espoir aussi talentueux que Mailloux demande une approche équilibrée : disons qu'obtenir Noel Hoefenmayer via transaction est un pari risqué.

Un pari qui froisse Mailloux et ses proches.

Pourtant, le défenseur a le potentiel de faire regretter à Montréal toute erreur dans la gestion de son développement.

Pour l’instant, le message envoyé semble clair, mais le prix à payer pour l’organisation pourrait être plus élevé qu’elle ne l’imagine.

Hughes pourrait finir par se brûler...