La scène aurait pu être anodine. Une simple vidéo mise en ligne sur YouTube. Trois minutes et vingt secondes.
Mais au lieu de saluer le talent d’un jeune joueur de 17 ans en plein camp de développement, un ancien recruteur aigri a décidé de transformer ça en règlement de compte personnel.
D’ailleurs, un merci bien senti à @talk_canadiens sur X, qui non seulement a repéré cette vidéo douteuse, mais qui, comme à son habitude, alimente les débats avec flair et divertit le fanbase du CH comme peu de comptes le font.
C’est souvent grâce à lui qu’on met le doigt sur des absurdités qu’on aurait autrement laissées passer.
Oui, Greg McKegg, ancien dépisteur, a perdu les pédales. Et il s’est attaqué à L.J. Mooney avec une mauvaise foi déconcertante.
La vidéo en question montre les pires séquences de Mooney contre la Lettonie.
Oui, tu as bien lu. Pas un montage de ses meilleurs moments. Non. Un montage de ses erreurs.
Comme si chaque présence devait être parfaite, sans la moindre hésitation. Ridicule.
Mais ce n’est pas seulement l’idée de la vidéo qui choque. C’est le timing.
Et le message entre les lignes. Ce que McKegg n’a jamais digéré, c’est que le Canadien de Montréal n’a pas repêché SON protégé, Danil Prokhorov, au 34e rang.
Un autre Russe talentueux, certes, mais qui n’a pas été choisi par le CH. Et ça, pour lui, c’est un affront personnel.
À sa place, Kent Hughes et Jeff Gorton ont misé sur Alexander Sharovsky, un ailier de puissance explosif qui, selon plusieurs experts, présente un plafond supérieur à celui de Prokhorov.
Mais McKegg n’en a cure. Lui, tout ce qu’il voit, c’est que son favori n’a pas été choisi. Alors il se venge. Et dans cette vendetta absurde, c’est Mooney qui devient la cible collatérale.
Mais attention. L.J. Mooney, ce n’est pas n’importe qui.
Repêché 113e au total en 2025, ce petit phénomène de 5 pieds 7 est un concentré de dynamite.
Tout le monde le dit. Tous ceux qui l’ont vu s’entraîner à Brossard sont sortis de là avec la mâchoire décrochée. « C’est un joueur spécial », disait encore Francis Bouillon il y a deux jours.
Un gars avec des mains magiques, une lecture de jeu de niveau élite, et une détermination à couper le souffle.
Mooney a envoûté le camp de développement.
Et devinez quoi? Il va maintenant rejoindre Luke Mittelstadt à l’Université du Minnesota pour la saison 2025-2026.
Un environnement compétitif, un programme réputé, une occasion en or de continuer à grandir. Le CH a mis la main sur un joyau brut.
Et certains, par jalousie ou orgueil blessé, préfèrent essayer de le salir.
Ce qu’il faut savoir sur Danil Prokhorov, c’est qu’il a été sélectionné 42e par les Islanders.
Un bon défenseur russe, bon gabarit, bon patin. Mais rien de transcendant.
Rien qui justifie qu’on en fasse un combat de principe.
Ce n’est pas Nemec. Et surtout, ce n’est pas Sharovsky.
Parce que Sharovsky, lui, a un potentiel de top-6 indéniable. Un vrai. Et son impact dans la LNH risque de se faire sentir bien plus rapidement que celui de Prokhorov.
Les réseaux sociaux ne se sont pas gênés pour remettre McKegg à sa place.
Son absence totale de perspective font de lui un caricature de l’ancien recruteur dépassé.
Et surtout, un parfait exemple de ce qu’un jeune joueur talentueux comme Mooney devra apprendre à ignorer.
Ce qui rend l’attaque encore plus injuste, c’est que Mooney ne l’a jamais cherché.
Il ne s’est pas vanté, il n’a pas parlé contre personne.
Il a juste fait ce qu’il fait depuis qu’il a 6 ans : jouer au hockey avec cœur, passion et flair.
C’est le genre de joueur que Montréal attendait depuis longtemps. Et même s’il ne mesure pas six pieds, il a ce qu’aucun recruteur ne peut quantifier : l’intangibilité du jeu qui fait lever les foules.
L’histoire de Mooney ne fait que commencer. Et chaque attaque de ce genre ne fait que renforcer son aura.
Les partisans du CH, eux, ne sont pas dupes. Ils savent reconnaître un joueur spécial quand ils en voient un. Et Mooney, malgré ses imperfections, en est un.
Quant à McKegg, il devra s’y faire. Le CH ne suit plus ses recommandations.
Et Montréal ne pleurera pas son avis.
L.J. Mooney, lui, continue d’avancer. Avec panache. Avec style.
Et avec une équipe derrière lui qui croit fermement en ce qu’il est.
Bienvenue à Montréal... Misère…