Cher Brendan Gallagher,
Nous voudrions nous excuser du plus profond de notre coeur pour t'avoir traîné dans la boue avant le camp d'entraînement. Nous étions persuadés que tu était "fini à la corde". On pensait que tu n'étais plus capable de patiner. On pensait que tu gardais ta place dans l'alignement parce que Martin St-Louis avait pitié de toi. On pensait que ton corps allait lâcher à la première minute où tu allais sauter sur la glace.
Jamais au grand jamais, on aurait pu penser que tu allais devenir le "Brendan Gallagher d'avant" Celui qui va salir son nez devant le filet. Celui qui parle toujours à l'adversaire. Celui qui va parler de ta mère, ta soeur, ta blonde, juste pour te faire enrager. Celui qui loue des espaces dans la têtes des ennemis et ce, gratuitement.
Nous sommes sur le derrière de réaliser que finalement, tu n'es pas fini. Finalement, ton coeur de lion l'a emporté sur ton corps amoché. Finalement, tu es tellement utile à cette équipe, qu'on n'osera plus dire que tu es fini et que le CH doit te racheter demain matin. On ne voudra plus t'échanger avec Josh Anderson à Calgary pour Jonathan Huberdeau. On voudra encore moins t'échanger à Edmonton pour Darnell Nurse ou pour tout autre contrat indésirable qui existe dans la LNH.
Même que plus ça va, plus tu es notre candidats pour le trophée Bill-Masterton cette saison. Ta persévérance, ton dévouement, ton courage face à l'adversité, face aux moqueries, faces aux railleries de tes propres partisans devraient faire en sorte que tu gagnes ce trophée haut la main.
Tu es le symbole même de la persévérance et et de l'esprit sportif. Tu étais déçu à l'époque qu'on ne te donne pas le "C" du capitaine quand on l'a donné à Max Pacioretty (le CH te trouvait trop jeune), ou quand on l'a donné à Nick Suzuki (le CH te trouvait trop fini). Au final, on se demande si ce n'est pas toi le vrai capitaine du Canadien de Montréal.
On était persuadé que tu serais racheté l'été prochain. Ce ne sera pas le cas. Est-ce que tu sera racheté un jour? En 2026? On a envie de dire oui, mais maintenant, on ne peut plus parier contre toi. On espère finalement que tu finiras ce contrat, sans être racheté, et que tu pourra prendre ta retraite dans l'uniforme du Canadien de Montréal.
Tu le mérites. Comme tu mérites nos excuses, cellse des partisans qui se moqués de toi, celles des journalistes qui ont abandonné sur toi.
Aujourd'hui, tu mérites toutes les excuses du monde. Tu as fait mentir le Québec en entier. Tu peux en être fier....