Les valises de Luke Tuch sont prêtes : le Canadien a besoin de son power forward

Les valises de Luke Tuch sont prêtes : le Canadien a besoin de son power forward

Par André Soueidan le 2024-11-03
canadiens luke tuch

Ce n'est pas compliqué : le Canadien de Montréal se traîne les pieds comme s’il attendait que quelqu’un leur annonce que la saison est vraiment commencée.

Les défaites s'accumulent, et à chaque match, il semble manquer une étincelle, un joueur prêt à secouer l’ensemble de l’équipe.

À ce stade, ce qu’il leur faut, c’est Luke Tuch, un joueur de puissance qui pourrait venir de Laval pour montrer ce que ça signifie de jouer avec intensité et conviction.

Regardons les faits.

Que fait-on, à Montréal, quand on ne sait plus comment réanimer la première ligne ? On place Josh Anderson à côté de Suzuki et Caufield, espérant que cette fois-ci, ça va marcher.

C’est presque devenu une tradition !

On a revu le "move" hier encore.

Deux périodes plus tard, on est revenu avec Dach sur le prmier trio...

On parle de ce même Anderson, qu’on a essayé et réessayé en haut de l’alignement, sans jamais réussir à en faire la bougie d’allumage espérée.

Ça fait combien de fois qu’on tente ce pari désespéré ?

La réalité, c’est que l’équipe manque d’énergie brute.

Elle a besoin d’un joueur qui va se salir les mains, qui va forcer l’adversaire à prendre note de chaque présence sur la glace.

Et c’est exactement pour ça que Luke Tuch est prêt.

Avec le Rocket, il s’impose, il n’hésite pas à distribuer des contacts et à jouer de façon intense.

Pas de spectacle, pas de finesse superflue.

Ce gars-là, il descend sur la glace avec une mission : brasser l’adversaire et montrer qu’aucune mise en échec n’est de trop.

Voici les highlights du dernier match pour ceux qui auraient besoin de se rafraîchir la mémoire sur ce qu’on appelle une soirée difficile :

À chaque match, le CH continue d'afficher les mêmes lacunes : peu de finition, peu de mises en échec et un manque d’agressivité en zone adverse.

Avec une équipe qui tourne en rond, il est temps d’essayer quelque chose de nouveau.

Tuch se distingue avec Laval non pas pour ses passes habiles, mais pour son impact physique.

Il s’engage dans les coins, dérange l’adversaire et rappelle aux défenseurs adverses qu’aucune séquence ne sera simple.

Le Canadien n’a pas de joueur comme lui, point final.

À chaque match, on voit des joueurs qui hésitent à finir leurs mises en échec, qui préfèrent les beaux jeux aux jeux payants.

Tuch, lui, n’a pas ce genre de doute. Il entre sur la glace avec la détermination d’un joueur qui veut faire la différence.

Avec une équipe comme le CH qui peine autant, c’est ce qu’il faut pour sortir de cette spirale de défaites et rappeler à chacun l’importance de chaque match.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : avec une moyenne de deux mises en échec par match et une implication physique continue, Tuch montre qu’il est prêt pour une étape supérieure.

Imaginez-le un samedi soir au Centre Bell, après une série de défaites qui a usé la patience de tous. Ce serait l’équivalent d’un coup de fouet pour l’équipe.

Les autres joueurs le verraient arriver, et comprendraient que s’ils ne veulent pas se faire surpasser par un jeune déterminé, ils devront hausser leur niveau de jeu.

La série de défaites actuelle, c’est une alerte.

Alors, Martin St-Louis, qu’attendez-vous ?

Pas besoin de rêver d’une ligne parfaite ni d’un spectacle – simplement un joueur qui bouscule et qui rappelle l’essence même du hockey.

Le CH a besoin d’un joueur qui aborde chaque match comme si c’était le dernier, qui considère une défaite comme inacceptable.

Luke Tuch pourrait être cette étincelle.

Une équipe, ça s’inspire de joueurs comme lui – ceux qui n’ont pas peur d’aller au combat, même quand tout va de travers.

Amen ...