Le directeur général des Blue Jackets, Don Waddell, a récemment été au cœur de plusieurs rumeurs liant son équipe au Québec.
Que ce soit par la possibilité d'échanger le quatrième choix au total à Montréal ou de nommer Bob Hartley comme entraîneur ou conseiller, Waddell a dû répondre aux questions insistantes des journalistes québécois.
Waddell, récemment nommé président des opérations hockey et directeur général des Blue Jackets, a confirmé que Hartley l'avait « contacté » et que son nom avait « certainement été évoqué ».
Hartley a déjà été entraîneur-chef des Thrashers d'Atlanta de 2003 à 2007, période durant laquelle Waddell était également directeur général.
Mardi matin, l'informateur Elliotte Friedman a annoncé que Waddell souhaitait s'entretenir avec Hartley. Cependant, plus tard dans la journée, Hartley a tenté de mettre fin aux spéculations lors d'une chronique sur BPM Sports, en déclarant qu'il était très satisfait de sa situation actuelle et qu'il n'était pas intéressé par un poste avec les Blue Jackets. Il a toutefois laissé entendre qu'un rôle de consultant pourrait être envisagé.
« Gaspillez pas votre énergie. Je suis très content où je suis. Je m’amuse. J’ai un gros match de pickleball avec mes chums. Je suis passé à autre chose. Être consultant pour une organisation sérieuse, ce serait peut-être à considérer. Je suis très bien où je suis. Non, ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse. »
Lors d'une conférence de presse virtuelle jeudi matin, Waddell a mentionné qu'une liste préliminaire de 12 noms était en cours d'évaluation, sans préciser si Hartley en faisait partie.
« Bob m’a contacté, mais je ne lui ai pas encore parlé, a déclaré Waddell. Plusieurs personnes seront impliquées dans ce processus, et plusieurs de ceux avec qui je prendrai cette décision ne connaissent pas Bob. »
« Je ne dirai pas qui on va interviewer. On va le savoir bientôt. Mais le nom de Bob a certainement été évoqué. Tout le monde sait qu’il a coaché cinq ans pour moi à Atlanta. »
Quant à la possibilité d'un rôle de consultant pour Hartley, Waddell a affirmé :
« Je n’y ai pas pensé une seule seconde ». Il a également souligné que les Blue Jackets étaient la seule équipe de la LNH sans entraîneur, ce qui leur permettait de prendre leur temps pour trouver le bon candidat.
Johnny Gaudreau, joueur vedette des Blue Jackets, connaît également bien Hartley, ayant été son premier entraîneur-chef dans la LNH. Toutefois, Waddell a précisé que les joueurs n'avaient pas leur mot à dire dans le choix du coach.
Waddell a insisté sur l'importance de l'expérience pour le poste d'entraîneur.
« On a besoin de quelqu’un qui a déjà été dans cette chaise, qui a déjà été entraîneur-chef dans la LNH », a-t-il déclaré, mentionnant que des entretiens avec trois ou quatre candidats étaient prévus autour du repêchage des 28 et 29 juin.
Parmi les entraîneurs sans emploi actuellement, Bob Hartley est une option intéressante avec 944 matchs d'expérience comme entraîneur-chef dans la LNH. Mais il répète qu'il ne veut pas être coach en chef. Il veut seulement consultant à temps partiel.
Mais des noms comme Todd McLellan, Dave Tippett, Alain Vigneault et Claude Julien sont également disponibles. Joel Quenneville, bien que très expérimenté, nécessite une autorisation spéciale de la LNH en raison de son implication dans l'affaire Kyle Beach.
Waddell a refusé de commenter la situation de Pascal Vincent affirmant que certaines choses survenues la saison dernière l'avaient poussé à changer de direction, sans donner de détails supplémentaires.
« Je ne veux pas donner les détails de notre discussion. Nous sommes dans une industrie où les résultats font foi de tout et on pensait devoir aller dans une autre direction. La conversation restera entre Pascal et moi. »
Enfin, les Blue Jackets détiennent le quatrième choix au repêchage, juste avant le Canadien de Montréal, ce qui pourrait influencer les décisions de ce dernier.
Waddell n'a pas révélé ses intentions mais a envoyé une équipe évaluer certains des meilleurs espoirs russes à Miami lors du combine russe, notamment Ivan Demidov.
Le caractère imprévisible du repêchage 2024 laisse la porte ouverte à de nombreuses possibilités, y compris l'échange de leur propre choix.
« Des équipes autour de nous parlent même de reculer dans l’espoir de trouver un bel atout », a indiqué Waddell, montrant ainsi l'ouverture à différentes stratégies pour le prochain repêchage.
Décidément, si Montréal veut Demidov, Kent Hughes aura besoin de Don Waddell....