Martin St-Louis, entraîneur-chef du Canadien de Montréal, se retrouve aujourd'hui dans une situation pour le moins délicate, placée sous les projecteurs par nul autre que son capitaine, Nick Suzuki.
En affirmant que l'équipe est prête à gagner, Suzuki a peut-être involontairement jeté St-Louis dans la fosse aux lions.
« Ajouter Patrik, ça montre que la direction est prête à commencer à gagner. Nous sommes prêts, et évidemment, les fans sont prêts eux aussi. »
Cette déclaration, même si elle est excitante pour les partisans, met une pression énorme sur les épaules de l'entraîneur, dont certains critiques affirment qu'il n'est pas encore à la hauteur pour diriger une équipe avec de réelles ambitions de victoire.
L'arrivée de Patrik Laine, un marqueur vedette, ajoute encore plus de poids à cette situation. Le directeur général Kent Hughes a clairement indiqué que cette acquisition visait à "récompenser" les efforts des joueurs au cours des dernières années.
« Je pense qu’on peut ajouter n’importe qui à notre vestiaire, à cause des gars qu’on a, qui viennent travailler tous les jours et qui passent du bon temps ensemble. Je ne suis pas inquiet pour son intégration, ce sera une transition facile. »
L'ajout de Laine est perçu comme une déclaration claire : le Canadien veut passer à la vitesse supérieure et aspire désormais à plus qu'une simple participation.
Toutefois, cette transition vers une mentalité de victoire impose une nouvelle ambiance au vestiaire et, surtout, une nouvelle forme d'autorité pour St-Louis.
Suzuki, en rencontrant les médias lors d'un événement caritatif, a renforcé cette idée en soulignant que l'arrivée de Laine montre que la direction est prête à commencer à gagner.
Ces paroles, bien que motivantes, sont aussi un défi lancé à l'entraîneur-chef. Martin St-Louis, qui a su gagner le respect de ses joueurs par son approche humaine et innovante, doit maintenant prouver qu'il peut transformer cette équipe en un véritable concurrent.
Les mauvaises langues n'ont pas tardé à critiquer cette situation, affirmant que St-Louis pourrait ne pas être l'homme de la situation pour mener une équipe gagnante.
Ses détracteurs pointent du doigt son manque d'expérience en tant qu'entraîneur-chef qui est là pour GAGNER...pas simplement développer.
Mais pour Suzuki et ses coéquipiers, l'heure est à l'optimisme. Ils semblent convaincus que l'ajout de Laine, combiné au retour de Kirby Dach et des unités spéciale, peut propulser le CH en séries.
Il reste à voir si cette pression supplémentaire mènera enfin à une cohésion et à des résultats sur la glace. St-Louis aura certainement besoin de tout son petit change pour gérer cette situation délicate, car les attentes sont désormais plus élevées que jamais.
Le capitaine a parlé, et maintenant, c'est à l'entraîneur de prouver qu'il peut mener cette équipe vers le succès tant attendu.
Si St-Louis "choke"...le Québec va rugir...
Martin St-Louis se retrouve aujourd'hui sous une pression intense, non seulement en raison des déclarations de son capitaine Nick Suzuki, mais aussi à cause des médias traditionnels qui commencent à douter de sa capacité à mener l'équipe vers la victoire.
Si l'ajout de Patrik Laine par le directeur général Kent Hughes a créé un immense enthousiasme au sein de l'organisation, il a aussi marqué un tournant dans la perception publique du rôle de St-Louis.
Maintenant, même les médias, traditionnellement plus mesurés dans leurs critiques, se montrent de plus en plus durs quant à l'avenir de l'entraîneur.
Non, les prédictions pessimistes ne suffisent plus.
Jusqu'à présent, Martin St-Louis a bénéficié d'une certaine indulgence de la part des médias, en grande partie grâce aux faibles attentes autour de l'équipe.
Depuis qu'il est en poste, on prédisait chaque fois que le Canadien de Montréal finirait au bas du classement, lui laissant ainsi une certaine marge de manœuvre.
Cette situation lui permettait de travailler sans la pression insurmontable de devoir atteindre les séries éliminatoires.
St-Louis ne manque pas de confiance. Lorsqu'on lui parle des chances de son équipe, il répond souvent avec optimisme, suggérant même à ceux qui le veulent de parier sur le CH pour remporter la Coupe Stanley.
Mais il doit maintenant passer de la parole aux actes. Cette confiance, ses belles paroles. ses leçons de vie à deux sous...bien que rassurante pour ses joueurs, ne semble plus suffire pour convaincre les médias et les fans.
Pas pour rien que des médias tels que La Presse et 98,5 FM commencent maintenant à mettre en doute la capacité de St-Louis à mener le Canadien de Montréal vers des jours meilleurs.
De plus en plus de journalistes estiment que St-Louis pourrait quitter Montréal d'ici deux ans au maximum, malgré un contrat encore valide pour trois ans..
De plus en plus de médias sont maintenant convaincus que le temps de St-Louis à Montréal est compté.
Avec un salaire de 3 millions de dollars la saison prochaine, qui passera à 5 millions de dollars par an pour les deux années suivantes, jusqu'en 2027, St-Louis est pour l'instant financièrement sécurisé.
Mais la réalité est que s'il ne qualifie pas son équipe pour les séries cette année, la pression sera énorme sur ses épaules. Surtout depuis que Nick Suzuki ait avoué que l'équipe était maintenant prête à gagner.
Les attentes élevées qui accompagnaient son brillant parcours de joueur ne se sont pas encore traduites par des succès sur la glace. Il avait toujours l'excuse de la reconstruction.
Cette excuse vient de s'envoler en fumée avec les paroles de son capitaine.
Les performances inégales de l'équipe et le manque de progression collective vont alimenter les discussions toute l'année s'il ne mène pas le CH en séries.
S'il n'y a pas d'amélioration cette année...il faudra se poser des questions. Les médias n'hésitent plus à critiquer ses choix stratégiques et ses décisions tactiques, surtout en avantage numérique.
Avec Patrik Laine, l'avantage numérique est mieux de fonctionner à plein régime. Cette fois, il n'aura plus Alex Burrows comme bouc-émissaire.
Alors que la qualification pour les séries éliminatoires est devenue plus qu'atteignable, la véritable question est de savoir si St-Louis pourra faire progresser l'équipe suffisamment pour garantir son maintien en poste au-delà de cette saison.
Martin St-Louis reste optimiste et continue d'encourager ses joueurs à croire en leurs capacités. Mais la pression sur Martin St-Louis augmente chaque jour.
Cette saison pourrait bien être décisive pour lui, car s'il ne parvient pas à faire progresser l'équipe et à les amener en séries, sa carrière d'entraîneur-chef à Montréal pourrait être en péril.
Martin St-Louis sait que son destin est désormais étroitement lié aux performances de l'équipe sur la glace. Pour la première fois, son bouclier d'immunité est brisé.
Il n'a pas le droit d'arriver dans la cave cette année. Le défi est clair : prouver qu'il peut faire progresser cette équipe, sinon son passage à la barre du Canadien de Montréal pourrait bien se terminer plus tôt que prévu.
Nick Suzuki vient vraiment de lui faire mal avec ses mots.