Les mots de David Savard résonnent jusqu’à Los Angeles

Les mots de David Savard résonnent jusqu’à Los Angeles

Par André Soueidan le 2024-09-28

Drew Doughty est sur la touche, et les Kings de Los Angeles se retrouvent sans leur leader en défense.

C’est le genre de blessure qui peut faire basculer une saison. Et dans le chaos, un nom ressort naturellement : David Savard.

Pourquoi? Parce qu’il est tout ce que les Kings cherchent en ce moment : un gars qui peut prendre des minutes importantes, calmer le jeu, et surtout, ne pas perdre la tête quand ça se complique.

Savard l’a dit lui-même ce matin : l’important, c’est de “couper du temps en zone défensive et passer plus de temps en zone offensive.”

Avec l’absence de Doughty, c’est exactement ce qu’il faudrait aux Kings : quelqu’un qui va transformer les longues présences dans leur zone en transitions rapides.

Pas besoin de grandes envolées offensives, juste d’un gars fiable qui comprend les subtilités défensives du jeu.

Savard a montré cette intelligence toute la semaine, expliquant que même si “tous les gars ici étaient des joueurs offensifs un jour ou l’autre”, à ce niveau-là, c’est en défense que tu gagnes ta place.

Il le sait mieux que personne, parce qu’il est passé par là. Comme il l’a confié ce matin, sa valeur, il la prouve non pas en marquant des buts, mais en se sacrifiant pour éviter d’en accorder.

“C’est dans les matchs où tu ne marqueras pas que tu dois prouver ta valeur en ne coûtant pas de buts à l’équipe.”

Et c’est exactement le type de mentalité dont les Kings ont besoin en ce moment. Pas d’un sauveur, mais d’un gars qui va empêcher les dérapages en zone défensive.

Avec Savard, les Kings auraient cette garantie que, peu importe la pression adverse, il sera là pour casser le jeu et relancer proprement.

C’est ce qu’il a démontré avec le Lightning quand ils ont gagné la Coupe en 2021. Il ne faut pas oublier qu’il a été utilisé dans toutes les situations critiques – en désavantage numérique, pour bloquer des tirs, pour calmer le jeu dans les dernières minutes d’un match serré.

Ce matin, il a aussi parlé de l’importance de “bloquer des tirs” et d’éviter de forcer le jeu.

Ce genre de mentalité, les Kings en manquent cruellement avec l’absence de Doughty.

Savard, lui, est prêt à sacrifier son corps pour l’équipe. Il sait qu’il ne marquera peut-être pas 30 points cette année, mais il est capable de faire en sorte que son équipe accorde 30 buts de moins.

Puis, il a aussi cette attitude de vétéran qui peut encadrer les jeunes défenseurs, comme il l’a fait avec les espoirs du Canadien à Montréal.

Quand il dit “il faut que tu trouves un rôle, que les entraîneurs te fassent confiance,” il sait de quoi il parle.

Brandt Clarke et Jordan Spence sont bourrés de talent, mais sans un gars comme Savard à leurs côtés, ça pourrait vite devenir ingérable.

Il peut leur apprendre à lire le jeu, à faire les bons choix, à être patient quand ça presse.

En bout de ligne, Marc Bergevin connaît très bien ce que Savard peut offrir.

C’est lui qui l’a ramené à Montréal et, soyons francs, Bergevin pourrait facilement décrocher le téléphone et dire à Rob Blake : “On a ce qu’il vous faut.”

Parce que Savard, ce n’est pas juste un vétéran défensif. C’est un mentor, un stabilisateur.

Un gars qui comprend qu’“il faut savoir se démarquer pour que les entraîneurs te fassent confiance”, et qui va aider les Kings à naviguer cette période difficile. Doughty ou pas, avec Savard, L.A. peut éviter de s’effondrer.

Si ce matin, il a laissé sous-entendre qu’il était prêt à tout pour l’équipe en parlant de l’importance de “tout sacrifier pour bloquer des tirs”, il pourrait très bien transporter cette mentalité-là sous le soleil californien.

Avec Doughty absent, les Kings ont désespérément besoin de ce genre de joueur. Un gars qui, même dans l’ombre, va tout donner pour assurer que son équipe se sorte du pétrin.

Alors, Los Angeles, c’est le moment de bouger. Savard est là, prêt à embarquer et à apporter cette stabilité qui vous manque tant. Parce qu’en ce moment, “peu importe quel line-up est en face,” ce qui compte, c’est de prouver que l’équipe peut tenir le fort.

Savard est prêt à le faire, peu importe où.

À Montréal ou ailleurs.

À suivre