Le ciel est tombé sur la tête de Sheldon Keefe à Toronto.
Après une saison en montagnes russes et des résultats en deçà des attentes, son sort semblait scellé d'avance. C'est maintenant confirmé.
La pression des médias et des fans a eu raison du coach. Finalement, la nouvelle est tombée : Keefe a perdu son emploi, confirmant les prévisions qui planaient depuis un certain temps déjà.
Pendant ce temps, Guy Boucher voit son rêve se briser en mille morceaux. Espérant peut-être une opportunité avec les Maple Leafs en tant que coach en chef, il a dû digérer l'annonce cinglante du président Brendan Shanahan et du directeur général Brad Treliving : le prochain entraîneur-chef serait recruté de l'extérieur de l'organisation.
Pour Boucher, qui a probablement imaginé une chance comme coach en chefm c'est un coup dur. Pire encore, il n'est même pas assuré de conserver son poste actuel. Le ciel semble s'écrouler sur sa tête, une cruelle réalité qui le frappe de plein fouet.
Dans ce climat d'incertitude, deux noms émergent comme le favori pour le poste convoité : Craig Berube et Joel Quenneville. Avec sa réputation et son expérience, il semble être l'homme idéal pour redonner vie à une équipe en quête de renouveau.
Pendant que Berube suscite l'enthousiasme et les espoirs des partisans, pour Boucher, c'est une période d'anxiété et d'attente, avec le spectre du chômage qui plane au-dessus de lui.
Dans le monde du hockey, les destins se croisent et se décident souvent sur un coup de dés. Pour Keefe, c'est le chômage direct. Pour Boucher et les autres adjoints, l'avenir est incertain, et seule l'attente offrait un semblant de réponse à leurs questions.
Boucher a parié...et a perdu...Un rêve brisé dans tous les sens du terme...
À suivre...