Brendan Gallagher, un joueur pourtant apprécié et respecté des Canadiens de Montréal au sein même du vestiaire, se retrouve malgré lui au centre de discussions inconfortables suite à la signature de Martin Necas avec les Hurricanes de la Caroline.
Le contrat de Necas, de deux ans avec un salaire annuel moyen de 6,5 millions de dollars, a provoqué une vague de frustration au Québec, car ce montant est identique à celui de Gallagher, un joueur dont la production sur la glace a été en déclin ces dernières années, pour ne pas dire qu'il est fini à la corde.
Cette situation a ravivé le débat sur le futur de Gallagher au sein de l’équipe.
Les spéculations sur un possible rachat de contrat cet été ont été écartées, notamment en raison de l’influence positive de Gallagher dans le vestiaire.
Mais attention, les défis physiques qu’il doit affronter, combinés à une ligue de plus en plus dominée par la jeunesse, rendent son avenir incertain.
En dépit de sa détermination et de son esprit combatif, les blessures répétées et une baisse de vitesse sont des signes que le corps de Gallagher commence à montrer des limites.
Si le contrat de Gallagher avait été racheté cet été, les Canadiens auraient économisé 6,5 millions de dollars sur les quatre prochaines années...exactement le même salaire que Martin Necas....
Mais cette option n’a pas été retenue, donnant à Gallagher une année de sursis. Pourtant, il est difficile de ne pas envisager un rachat à l’été 2025, alors que le joueur pourrait encore peiner à justifier son salaire.
L’avenir de Gallagher pourrait bien se jouer sur sa capacité à maintenir un niveau de jeu compétitif durant la saison 2024-2025.
La possibilité d’un rachat en 2025 semble de plus en plus probable, ce qui pourrait marquer la fin de sa carrière en NHL, ou du moins, avec les Canadiens de Montréal. Les perspectives de continuer sa carrière en Europe semblent minces, étant donné ses attaches au Québec et à sa future épouse, Emma Fortin.
L’annonce de la siganture de Necas avec les Canes pour exactement le même salaire que Gallagher n’a fait qu’alimenter la frustration d'une province en entier.
Gallagher doit certainement se demander s'il n'est pas en train de perdre l'amour du Québec.. En attendant, il reste un pilier du vestiaire et un modèle de persévérance, mais pour combien de temps encore ?
Pendant ce temps...il faut oublier Necas à Montréal...et se rappeler qu'il empoche la même chose que notre vétéran usé à la corde...
La vie est injuste...