Le bateau de Stan Bowman est en train de couler.
À peine arrivé en poste en tant que directeur général des Oilers d’Edmonton, il se retrouve déjà à devoir larguer des joueurs du navire, qui est secoué par une attaque directe des Blues de St. Louis avec leurs offres hostiles.
Ces manœuvres ont plongé l’équipe albertaine dans une situation financière précaire, mettant la pression sur Bowman pour trouver des solutions rapides et efficaces.
Les Blues de St. Louis n’ont pas perdu de temps pour viser les jeunes espoirs des Oilers.
Avec des offres qualificatives pour le défenseur Philip Broberg à 4,58 millions de dollars et pour l’attaquant Dylan Holloway à 2,29 millions de dollars, ils ont forcé Bowman à se battre pour garder ses jeunes talents tout en jonglant avec une masse salariale déjà excédée.
Les Oilers, avec un dépassement de 7,23 millions de dollars, n’ont d’autre choix que de se départir de certains joueurs pour espérer conserver Broberg et Holloway.
C’est ici que le bateau commence à prendre l’eau.
Stan Bowman doit faire face à des choix difficiles, et les noms de Cody Ceci et Brett Kulak ressortent comme les premières victimes potentielles.
Avec un contrat à 3,25 millions de dollars pour Ceci et 2,75 millions pour Kulak, ces deux défenseurs deviennent des candidats naturels pour une transaction.
Cependant, les équipes intéressées ne sont pas prêtes à les acquérir sans obtenir une compensation significative. Selon certaines sources, un choix de première ou deuxième ronde pourrait être nécessaire pour convaincre un club de prendre l’un de ces joueurs.
L’idée d’envoyer Cody Ceci à Montréal semble de plus en plus probable, surtout lorsque l’on considère les besoins des Canadiens de Montréal en défense.
Actuellement, le CH manque cruellement de défenseurs droitiers derrière David Savard et Justin Barron.
En attendant que des jeunes comme Logan Mailloux ou David Reinbacher soient prêts, Cody Ceci pourrait devenir une police d’assurance pour le début de la saison.
Mais ce ne serait pas seulement un prêt temporaire; Kent Hughes, rusé comme un renard, pourrait profiter des déboires des Oilers pour obtenir un choix au repêchage ou un espoir en retour.
Les spéculations vont bon train, et il est évident que les équipes demanderont des compensations pour absorber les contrats de Ceci ou Kulak.
Pour les Oilers, l’enjeu est clair : libérer de l’espace sous le plafond salarial pour égaler les offres des Blues et ainsi conserver Broberg et Holloway.
Cependant, la situation est complexe, et même si Evander Kane était placé sur la liste des blessés à long terme, cela ne suffirait pas à résoudre le problème de manière durable.
Bowman se trouve donc dans une impasse.
Le temps presse, et la semaine qui vient pourrait bien être décisive pour l’avenir des Oilers.
Si les offres des Blues ne sont pas égalées, l’organisation pourrait perdre deux de ses jeunes talents les plus prometteurs.
Dans ce contexte, Kent Hughes pourrait bien se retrouver à jouer le rôle du sauveur, en profitant de la situation pour renforcer les Canadiens tout en affaiblissant un concurrent potentiel.
Le bateau de Stan Bowman prend l’eau, et il ne reste plus qu’à voir si quelqu’un sera là pour l’aider à écoper avant qu’il ne soit trop tard.
Le temps nous dira si les Oilers parviendront à se sortir de cette tempête ou si les manœuvres des Blues marqueront le début de la fin pour les ambitions de l’équipe albertaine cette saison.