Le Grand Prix du Canada déménagé à Toronto: Valérie Plante ouvre la porte

Le Grand Prix du Canada déménagé à Toronto: Valérie Plante ouvre la porte

Par David Garel le 2025-02-18

La commotion secoue Montréal alors qu"une voie influente nous avertit d'un cauchemar sans précédent pour le Grand Prix du Canada.

Selon Denis Coderre, ancien maire de Montréal et consultant pour la fédération internationale de l''automobile (FIA), l'avenir de la course est désormais compromis.

Fort de ses innombrables contacts dans le milieu international du sport automobile, Coderre affirme avec conviction que Bell viserait à transférer l'événement à Toronto dès l'expiration du contrat montréalais, actuellement en vigueur jusqu'en 2031.

Cet extrait vidéo nous donne des sueurs froide dans le dos:

Pour Coderre, cette affirmation n'est pas le fruit d'une simple spéculation, mais le résultat d'une analyse précise faits en coulisses..

Bell ne cherche pas seulement à diversifier son portefeuille événementiel,mais à maximiser les retombées économiques dans une ville qui, elle, s'est montrée incapable de moderniser ses infrastructures et de redorer son image auprès des partenaires internationaux.

Ces propos résonnent comme un signal d'alarme pour Montréal, qui a longtemps été considérée comme une date charnière incontournable du calendrier de la Formule 1 au Canada.

Les inquiétudes de l'ancien maire trouvent un écho dans le malaise ambiant : la gestion locale, marquée par une série de décisions horrible et de priorités mal orientées, a fragilisé la position de la ville sur la scène mondiale.

Montréal, autrefois joyau du sport automobile, se retrouve aujourd'hui dans une posture de faiblesse. La confiance des investisseurs et des partenaires stratégiques s'est brisée, laissant la porte ouverte à des ambitions extérieures, particulièrement celles de Toronto, qui semble prête à capitaliser sur les failles montréalaises.

Coderre, figure incontournable du milieu grâce à son réseau international, n'a pas tardé à confirmer ces rumeurs alarmantes.

Fort de ses contacts dans tous les recoins du sport automobile, il sait pertinemment que la catastrophe guette. La possibilité de voir le Grand Prix s'éloigner de Montréal n'est plus une menace lointaine, mais une réalité qui se dessine à l'horizon.

Pour lui, la situation illustre parfaitement comment des décisions locales peuvent avoir des répercussions colossales sur la réputation et l'avenir d'un événement de cette envergure.

La perspective d'un déménagement à Toronto, qui paraît désormais imminente, fait trembler non seulement les acteurs du Grand Prix, mais également la communauté montréalaise.

Au-delà de la simple perte d'un rendez-vous sportif, il s'agit de l'effondrement d'un symbole économique et culturel qui a longtemps contribué à l'image positive de la ville à l'international.

Le déménagement de cet événement phare signifierait une rupture profonde dans le tissu économique local, une blessure difficile à cicatriser pour une métropole qui se veut courageuse et innovante.

Ainsi, les propos de Denis Coderre convergent vers une réalité sans appel : Montréal doit impérativement réévaluer ses priorités et ses stratégies d'investissement pour préserver son héritage dans le monde de la Formule 1.

Sans un effort collectif pour moderniser les infrastructures et restaurer la confiance, la ville risque de voir l'un de ses atouts les plus précieux lui être arraché, au profit d'une concurrence bien plus dynamique et mieux préparée.

Denis Coderre, qui connaît les rouages du Grand Prix mieux que quiconque, est catégorique : le danger est bien réel.

L’ancien maire de Montréal, qui a joué un rôle clé dans les négociations entourant le maintien de la Formule 1 dans la métropole, voit dans cette menace une conséquence directe de l’immobilisme et du manque de vision des dirigeants actuels.

« Montréal est en train de perdre son Grand Prix à petit feu », confie-t-il à ses proches, inquiet de la tournure des événements.

« Bell n’a jamais caché son intention de privilégier Toronto lorsqu’une opportunité se présentera. Et croyez-moi, ils savent très bien comment manœuvrer pour que cela se produise. »

Coderre sait de quoi il parle. Son passage à la mairie l’a mis en contact avec les décideurs de la Formule 1, les grands groupes médiatiques et les investisseurs internationaux.

Il a vu de l’intérieur comment la F1 fonctionne et comment les villes doivent constamment prouver leur valeur pour conserver leur place au calendrier. Or, selon lui, Montréal est en train de faillir à cette exigence fondamentale.

L’absence de modernisation des infrastructures du circuit Gilles-Villeneuve, la gestion chaotique du dernier Grand Prix et l’incapacité de l’administration de Valérie Plante à établir une vision claire pour l’avenir de l’événement ne font qu’accélérer son déclin. « Vous croyez que la F1 va rester à Montréal par nostalgie ? » ironise Coderre.

« Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. La compétition est féroce, et si on ne met pas les efforts nécessaires, d’autres prendront notre place. »

Le danger de voir Toronto s’imposer comme le prochain hôte du Grand Prix du Canada est d’autant plus grand que la métropole ontarienne a les moyens de ses ambitions.

Avec Bell à la barre, un puissant soutien financier et des infrastructures modernes, la ville est plus qu’une simple alternative : elle est une rivale sérieuse, prête à frapper dès que Montréal montrera le moindre signe de faiblesse.

Et cette faiblesse est aujourd’hui flagrante. Le fiasco organisationnel du dernier Grand Prix n’a pas seulement terni la réputation de Montréal auprès des écuries et des amateurs de F1, il a aussi envoyé un message inquiétant à la FIA et à ses partenaires commerciaux : la métropole québécoise n’est peut-être plus à la hauteur.

Denis Coderre ne cache pas son amertume face à cette situation. Lui qui s’est battu pour assurer la pérennité du Grand Prix à Montréal voit désormais son travail réduit à néant.

« On ne réalise pas encore l’ampleur de la catastrophe qui nous guette », prévient-il. « Si la F1 décide d’alterner Montréal et Toronto, ou pire, de nous remplacer complètement, on ne pourra s’en prendre qu’à nous-mêmes. »

Le message est clair : Montréal n’a plus de temps à perdre. Si elle veut conserver son statut de ville incontournable du calendrier de la Formule 1, elle doit agir maintenant. Investir, moderniser, rassurer la F1 et ses partenaires, et surtout, envoyer un signal fort que l’événement est une priorité absolue.

Sinon, Denis Coderre et bien d’autres auront eu raison de sonner l’alarme. Et lorsque Bell officialisera son intention de déplacer le Grand Prix à Toronto, il sera déjà trop tard pour pleurer ce que Montréal aura perdu.

Selon lui, ce n’est pas une simple rumeur, mais une menace imminente.

« La F1 n’est pas un organisme sentimental. Si on ne livre pas la marchandise, elle ira ailleurs. Et présentement, nous faisons tout ce qu’il faut pour l’encourager à partir. »  

Coderre connaît mieux que quiconque la dure réalité des négociations avec la Formule 1. Lorsqu’il était en poste, il s’était battu bec et ongles pour préserver la course à Montréal, comprenant que l’événement représente bien plus qu’un week-end de sport automobile : il s’agit d’un moteur économique crucial, d’une vitrine internationale inestimable. Aujourd’hui, il observe avec frustration l’effondrement progressif de ce qu’il avait contribué à protéger.  

Et la raison de cet effondrement est limpide : la gestion désastreuse du dernier Grand Prix par l’administration de Valérie Plante a fragilisé la position de Montréal et a donné à la Formule 1 toutes les raisons de remettre en question son avenir dans la ville.  

Le dernier Grand Prix de Montréal aurait dû être une célébration de l’excellence et du prestige. Au lieu de cela, il est devenu un cas d’école sur ce qu’il ne faut pas faire lorsqu’on organise un événement d’envergure mondiale.  

Les ratés ont commencé dès l’arrivée des équipes et des spectateurs sur le site. Un manque flagrant de communication entre les organisateurs et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a mené à des blocages massifs aux entrées du circuit Gilles-Villeneuve.

Des membres d’écuries, des journalistes et même des officiels de la Formule 1 sont restés coincés des heures durant, incapables d’accéder au paddock.

Un tel cafouillage, inédit en F1, a immédiatement soulevé des doutes quant à la capacité de Montréal à gérer un événement de cette ampleur.  

Puis, la météo a ajouté une couche supplémentaire de chaos. Alors que la pluie battante inondait plusieurs installations, l’état des infrastructures a révélé des lacunes criantes.

Des fuites d’eau majeures ont été signalées dans les cabines des commentateurs, endommageant du matériel coûteux et perturbant la retransmission de la course à l’international.

Même les garages des écuries ont subi des infiltrations, une situation jugée inacceptable pour une compétition de ce niveau.  

Le point culminant du fiasco est survenu après la course, lorsque des spectateurs ont envahi la piste lors du tour d’honneur du champion Max Verstappen.

La FIA a immédiatement dénoncé un manque de mesures de sécurité et a tenu le promoteur responsable. Cet incident aurait pu dégénérer gravement et a entaché la réputation de l’événement aux yeux des instances internationales.  

Enfin, le volet commercial et touristique, censé être l’un des atouts majeurs du Grand Prix, a également été saboté. La fermeture injustifiée des terrasses de plusieurs restaurants du centre-ville, orchestrée par le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), a plongé l’événement dans un ridicule absolu.

Plutôt que de profiter d’un centre-ville vibrant, les touristes ont découvert une ville figée, plombée par une bureaucratie hors de contrôle. Ce sont les commerçants montréalais qui ont payé le prix de cette incompréhensible décision.  

Devant cet enchaînement de maladresses, Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, n’a eu d’autre choix que de s’excuser auprès des écuries et de promettre une réévaluation de la situation à Montréal. Dans les coulisses, la direction de la F1 n’a jamais été aussi proche de reconsidérer le statut du Grand Prix canadien.  

Denis Coderre le sait mieux que quiconque : la F1 est un univers sans pitié où seules les villes capables de livrer un événement impeccable peuvent espérer conserver leur place. À l’heure actuelle, Montréal est loin du compte.  

Pendant que Toronto, appuyée par Bell, se positionne comme une alternative sérieuse, la métropole québécoise accumule les faux pas.

La F1 observe, prend des notes et commence à faire ses calculs. Avec un circuit Gilles-Villeneuve vieillissant, des infrastructures inadéquates et une administration municipale qui enchaîne les bourdes, il n’est pas difficile de deviner quel sera leur verdict.  

Et lorsque Montréal se réveillera un matin en apprenant que la Formule 1 déménage à Toronto, il ne faudra pas chercher de coupables bien loin.

Ce ne seront pas les Américains, ni les promoteurs de la F1 qui auront condamné Montréal. Ce sera Montréal elle-même, victime de sa propre incompétence.  

Le Grand Prix du Canada n’est pas encore perdu, mais il est plus menacé que jamais. Il appartient maintenant aux dirigeants de redresser la barre, et vite.

Car si aucune action concrète n’est entreprise immédiatement, Denis Coderre et ses avertissements n’auront été que les dernières paroles lucides avant un désastre annoncé.

Nous sommes avertis...