Le duo inséparable qui intrigue : ce que Samuel Blais et Zachary Bolduc mijotent vraiment à montréal

Le duo inséparable qui intrigue : ce que Samuel Blais et Zachary Bolduc mijotent vraiment à montréal

Par André Soueidan le 2025-08-12

Il y a des amitiés dans le hockey qui passent inaperçues. Et il y a celles qui captent l’attention dès le premier coup d’œil.

Samuel Blais et Zachary Bolduc, fraîchement débarqués à Montréal, font clairement partie de la deuxième catégorie.

Les deux gars, qui ont déjà vécu des moments ensemble à Saint-Louis, débarquent dans le vestiaire du CH avec un lien solide, presque fraternel.

Et ça, pour une équipe, ça peut être un atout… ou un sujet de conversation qui fait jaser dans les corridors.

Parce qu’entrer dans un vestiaire de la LNH, c’est toujours un test : tu dois t’intégrer, comprendre la dynamique, trouver ta place.

Mais eux, ils débarquent main dans la main, comme deux gars qui connaissent déjà la game. Ça change tout.

Blais a connu la Coupe Stanley avec les Blues en 2019, Bolduc est encore au début de sa carrière, mais ils partagent le même langage, les mêmes références, et probablement le même humour de vestiaire.

Ça, dans une organisation comme le Canadien, ça attire les regards.

On sait que la Sainte-Flanelle a sa propre culture, ses non-dits, son ADN particulier.

Arriver déjà avec un allié, c’est comme entrer dans un nouveau secondaire avec ton meilleur chum d’enfance : t’as pas besoin de te battre pour te faire des amis, c’est déjà fait. Et forcément, ça peut intriguer.

Leur lien s’est vu dès leurs premières apparitions publiques sous les couleurs du CH.

On les a vus se lancer des regards complices, rire ensemble, se retrouver naturellement dans les mêmes groupes.

Blais l’a dit lui-même : il a déjà échangé avec Bolduc à propos de Montréal, de ce que ça représente de jouer ici, surtout pour deux gars du Québec.

On ne parle pas d’un duo improvisé pour les caméras. C’est un vrai lien, cimenté par des soupers à Saint-Louis, des kilomètres d’autobus, et des discussions de fin de soirée sur la vie et le hockey.

Mais attention, dans ce genre de dynamique, il y a aussi la compétition.

On parle de deux joueurs qui devront se battre pour leur place au camp d’entraînement. Blais arrive avec un contrat à un volet, mais rien n’est assuré.

Bolduc, lui, devra prouver qu’il peut s’imposer dans un alignement déjà encombré. Alors, ami ou pas, il y aura un moment où chacun devra jouer pour lui-même.

Et c’est là que ça devient intéressant : comment ce bromance va-t-il résister à la pression, aux choix de Martin St-Louis, aux coupures de dernière minute?

Pour l’instant, ils semblent voir cette situation comme une motivation, pas comme un problème.

Blais a passé la dernière saison dans la Ligue américaine, à Abbotsford, et il l’avoue : ce n’est pas le fun, mais ça lui a redonné confiance.

Bolduc, lui, est encore sur l’adrénaline de sa progression rapide et veut prouver qu’il a sa place dès maintenant.

Ils ont ce point commun d’avoir quelque chose à prouver. Et parfois, ça crée des alliances encore plus solides.

Dans le vestiaire, certains vétérans peuvent voir ça d’un bon œil.

Deux gars qui s’entendent bien, qui apportent de la bonne humeur, ça détend l’atmosphère.

Mais d’autres peuvent se méfier. On a déjà vu par le passé des duos québécois arriver à Montréal et prendre beaucoup de place.

Les fans plus vieux se rappellent Guillaume Latendresse et Maxime Lapierre, ce tandem explosif qui aimait autant parler aux journalistes que déranger les adversaires.

Les deux étaient charismatiques, jeunes, et bien aimés des partisans.

Mais leur complicité a parfois été perçue comme un petit club privé dans le vestiaire.

Est-ce que Blais et Bolduc pourraient tomber dans ce piège? On ne sait pas encore, mais les observateurs vont suivre ça de près.

L’autre élément qui rend cette histoire fascinante, c’est que les deux débarquent chez eux.

Jouer à Montréal quand t’es né ici, c’est pas la même chose que d’arriver de l’extérieur.

Il y a les médias, les attentes, les amis d’enfance qui t’écrivent, la famille qui veut des billets, et la pression invisible d’être “le gars du coin qui doit performer”.

Blais et Bolduc savent dans quoi ils s’embarquent, mais le vivre au quotidien, c’est autre chose. Avoir un allié qui comprend tout ça, ça peut sauver des soirées difficiles.

Et puis, il y a la perception extérieure. Les partisans adorent les histoires comme celle-là.

Deux Québécois qui se retrouvent dans le bleu-blanc-rouge, c’est le genre de récit qui réchauffe les cœurs et qui donne envie d’acheter un billet juste pour les voir sur la glace ensemble.

Mais le hockey reste une business, et si l’un performe mieux que l’autre, la romance pourrait vite laisser place à la dure réalité des chiffres et des décisions de gestion.

Blais apporte la robustesse, Bolduc a la fougue et la vitesse.

Ensemble, ils pourraient créer une dynamique intéressante sur la glace. Mais pour ça, il faudra que St-Louis leur donne l’occasion de jouer ensemble.

Et ça, c’est loin d’être garanti. Montréal a déjà des trios en tête, et la compétition est féroce pour chaque position.

Au fond, ce qui rend leur situation unique, c’est cette combinaison rare : deux parcours différents, deux styles de jeu complémentaires, une amitié solide, et une arrivée simultanée dans une équipe qui fascine et divise.

Certains diront que c’est un détail dans une saison de 82 matchs.

Mais pour ceux qui connaissent la mécanique interne d’un vestiaire, c’est bien plus que ça. Les petites alliances, les connexions personnelles, ça peut influencer une saison entière.

Et si cette bromance québécoise venait à exploser sur la glace, préparez-vous : Montréal ne parlera plus que de ça… et ce que Blais et Bolduc mijotent vraiment pourrait bien redéfinir l’automne du CH.

Bref, si certains y voient juste deux nouveaux coéquipiers qui rigolent ensemble, d’autres savent que derrière les sourires, il y a un plan qui mijote.

Et si Sammy Blais et Zachary Bolduc réussissent leur coup, Montréal pourrait bien découvrir que cette bromance n’est pas seulement une belle histoire… mais une arme secrète prête à faire vibrer le Centre Bell tout l’automne.

À suivre ...