La gestion de Kent Hughes dans le dossier de la rotation des trois gardiens de but révèle une facette sombre de la manipulation dans le monde impitoyable de la LNH.
Alors que toute le monde pensait qu'il jonglait avec la rotation à trois gardiens pour maximiser la valeur de Jake Allen sur le marché des transactions, la vérité s'est révélée bien plus sournoise...pour ne pas dire cruelle..
En effet, il apparaît désormais clairement que Kent Hughes n'avait pas l'intention de maintenir une rotation à trois gardiens pour valoriser Allen.
Au contraire, il utilisait cette stratégie pour obtenir un contrat avantageux avec Samuel Montembeault. En se servant de la position vulnérable de Montembeault dans cette rotation, Hughes a pu exercer une pression psychologique subtile, menaçant le gardien de se retrouver soit échangé, soit relégué au banc plus souvent, réduisant ainsi sa valeur sur le marché des agents libres l'été prochain.
. @TonyMarinaro croit que le ménage à trois est en train de nuire à Jake Allen et Cayden Primeau. «Allen ne pouvait même pas arrêter un taxi hier» 🤯 Son passage dans Laraque-Gonzalez est disponible au https://t.co/qNeSbci3eG pic.twitter.com/NC7L6xw3Ob
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) February 12, 2024
Cette tactique sans scrupules a abouti à la signature d'un contrat bien en deçà de ce que Montembeault aurait pu prétendre espérer, soit un maigre montant de 3,15 millions de dollars par année étalé sur trois ans.
Cela démontre la cruauté du monde des affaires du hockey, où les sentiments sont piétinés au nom de l'opportunisme financier.
Kent Hughes, avec sa manipulation flagrante des émotions de Montembeault, a montré qu'il était prêt à tout pour atteindre ses objectifs, même au détriment des individus qui font partie de sa propre équipe.
Cette leçon amère touche l'agent de Samuel Montembeault, Paul Corbeil, droit au coeur. Ce dernier aurait dû rester vigilant dans un environnement où la loyauté et la compassion sont souvent sacrifiées au nom du succès financier et des économies sur la masse salariale.
Cette saga met en lumière le côté obscur du monde de la LNH, où les joueurs sont trop souvent traités comme de simples pions sur un échiquier.
On pensait que Kent Hughes, en tant qu'ancien agent, ne tomberait jamais dans le côté obscur des négociations.
On s'est trompé sur toute la ligne.