Le coach des Canucks dans tous ses états: Martin St-Louis est devenu son cauchemar

Le coach des Canucks dans tous ses états: Martin St-Louis est devenu son cauchemar

Par David Garel le 2025-01-07

Le Canadien de Montréal est en train de redéfinir son identité.

Sous les ordres de Martin St-Louis, cette équipe jeune et dynamique est devenue la formation la plus rapide de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Cette transformation, qui fait maintenant frissonner les adversaires, propulse non seulement le CH dans la course aux séries éliminatoires, mais place également St-Louis comme favori au prestigieux trophée Jack-Adams, décerné au meilleur entraîneur de la saison.

Lundi soir, face aux Canucks de Vancouver, cette identité s’est affichée de manière éclatante. Alex Newhook, l’un des attaquants les plus rapides de l’équipe, a multiplié les percées éclairs vers le filet adverse.

Bien qu’aucune de ces montées n’ait trouvé le fond du filet, elles ont semé le chaos dans la défensive adverse et généré des occasions à répétition.

Ce style de jeu rapide et incisif a poussé les Canucks à reconnaître la menace que représente le Canadien. Tyler Myers, défenseur de Vancouver, a souligné l’efficacité du CH en transition :

« Ils entraient dans notre zone beaucoup trop facilement. Ils sont bons en relance, ils ont de bons attaquants qui font des jeux en contre-attaque. »

Même l’entraîneur des Canucks, Rick Tocchet, a dû concéder que la vitesse du CH complique la tâche de n’importe quelle défensive :

« C’est une équipe rapide. Ils vont avoir de la vitesse à la ligne bleue. Ça ne prend qu’un gars ou deux en défense qui reculent, et ensuite c’est une réaction en chaîne. »

Cette reconnaissance, venant des adversaires, montre à quel point l’identité du Canadien s’impose dans la LNH. Et ce n’est pas un hasard. C’est le fruit d’un travail méthodique et patient, orchestré par Martin St-Louis.

Depuis son arrivée derrière le banc en février 2022, St-Louis n’a cessé de marteler qu’il voulait bâtir une identité claire pour son équipe.

Ce processus, loin d’être instantané, commence à porter ses fruits. En conférence de presse après le match, il a expliqué l’importance de ce travail de fond :

« Ça prend du temps, bâtir quelque chose. Il y a tellement de parties dans la game. Tu ne peux pas arriver et leur donner un manuel en leur disant : “Lis ça, on joue comme ça demain.” Tu bâtis ça graduellement. »

Aujourd’hui, cette philosophie est bien ancrée. Le Canadien joue avec une intensité et une vitesse qui étouffent l’adversaire.

Les relances rapides et l’utilisation optimale de la transition sont devenues des éléments centraux du jeu du CH, permettant à l’équipe de maintenir la pression sur ses rivaux, même lors des périodes difficiles.

Cette identité claire et assumée se reflète dans les résultats récents du Canadien. Avec une séquence victorieuse impressionnante, le CH connaît sa meilleure période sous Martin St-Louis.

Les joueurs adhèrent pleinement au système mis en place, et les résultats parlent d’eux-mêmes.

Nick Suzuki, le capitaine, a d’ailleurs mis en lumière cette nouvelle dynamique après la victoire contre Vancouver :

« Je trouve qu’on affiche plus de maturité, on garde ça simple, on profite de nos occasions. »

Cette simplicité, couplée à une vitesse d’exécution redoutable, est devenue la signature du CH. Et cette signature ne passe pas inaperçue.

Partout dans la LNH, on parle de Montréal comme d’une équipe en pleine ascension, capable de rivaliser avec les meilleures formations.

L’une des clés du succès du Canadien réside dans le développement de ses jeunes talents. Lane Hutson, Kaiden Guhle, et Alex Newhook ne sont que quelques exemples de joueurs qui s’épanouissent dans ce système rapide et fluide.

Ces jeunes, soutenus par des vétérans comme Nick Suzuki et Cole Caufield, incarnent l’avenir du CH.

Lane Hutson, notamment, a brillé lors des récents matchs, amassant des points cruciaux et démontrant une confiance impressionnante pour un joueur de son âge.

Son jeu en avantage numérique et sa capacité à lire les situations de jeu sont des atouts majeurs pour l’équipe.

Face à cette transformation spectaculaire, il n’est pas étonnant que Martin St-Louis soit maintenant vu comme le favori pour le trophée Jack-Adams.

Rarement un entraîneur a-t-il réussi à changer si rapidement la perception d’une équipe.

St-Louis n’est pas seulement un stratège; il est un véritable architecte de culture.

Son approche basée sur le développement des joueurs et la mise en place d’un système clair et adaptable a redonné espoir aux partisans montréalais.

Mais plus encore, elle a envoyé un message à toute la LNH : le Canadien de Montréal est de retour.

Avec cette identité bien définie et des résultats qui suivent, le Canadien s’est inséré dans la course aux séries éliminatoires.

Ce qui semblait inimaginable il y a quelques mois est maintenant une réalité tangible. Les adversaires prennent note, et les partisans rêvent à nouveau.

L’identité rapide et collective du CH n’est pas seulement une recette pour le succès immédiat; c’est un modèle pour l’avenir.

Avec une base jeune et talentueuse, et un entraîneur qui sait maximiser les forces de ses joueurs, le Canadien est bien positionné pour devenir une force dominante dans les années à venir.

En attendant, Martin St-Louis continue de prêcher la patience et la constance.

Mais une chose est claire comme de l'eau de roche : cette équipe, sous sa direction, ne laissera personne indifférent.