- Est-ce nous...
- Ou il semble y avoir une MALÉDICTION dans l'organigramme du CH...
- Tous les SIMILI-ESPOIRS...
- Se blessent les uns après les autres...
- Ikonen, Olofsson, Houde, Teasdale...etc, etc...
- Pour Joel Teasdale...ce fut un véritable cauchemar...
«C’était difficile pour le moral de me blesser pour une aussi longue période. Je trouve ça encore difficile. Tu ne veux pas vivre ça. Je partais d’une saison de rêve avec un premier contrat pro à la fin du camp du CH, du bon travail avec l’Armada, une transaction aux Huskies et deux championnats. C’était juste incroyable de faire partie de cette aventure.»
«À l’été, ma blessure m’a donné un gros coup. Elle a mis fin à ma saison de rêve. Je suis retombé sur terre. J’étais dans les nuages pendant plusieurs mois. Mais j’ai appris à vivre avec la réalité d’une blessure importante. Mon moral reste bon, je continue à travailler fort. J’ai travaillé sur certaines faiblesses même si je n’ai pratiquement pas patiné.»
«On pratiquait des techniques de patin et des habiletés durant l’été. Mais ce jour-là, on jouait un match pour le plaisir. J’étais rendu un défenseur et mon pied a coincé dans la glace. Je me suis tordu le genou. Je peux dire que tout a lâché.»
«Je me suis déchiré complètement le ACL [ligament croisé antérieur] et le MCL [ligament collatéral médial] était aussi très endommagé, comme les ménisques. Après l’opération, les médecins m’avaient parlé d’une période de rééducation de sept mois.»
«Même s’il n’y avait pas eu l’arrêt de la saison avec la COVID-19, je n’aurais pas joué. On en avait parlé en début de saison. Mon retour aurait coïncidé avec le début des séries dans la AHL. On se disait que ce n’était pas une bonne idée pour mon premier match chez les professionnels. Le jeu est vraiment plus intense à cette période de l’année. On trouvait que c’était plus sage de se concentrer pour le camp suivant.»
«Je dirais que j’aime mieux avoir cette blessure à un jeune âge. La première année d’un contrat pro reste importante, mais il me reste deux autres années pour montrer ce que j’ai dans le ventre au Canadien. Je ne suis pas à la recherche d’un autre contrat, j’ai encore du temps devant moi. Je reste confiant en mes moyens. Je jouerai comme j’ai toujours joué et il n’y aura pas de changement à mon style. Je veux revenir pour le prochain camp. Cet été, je devrais atteindre mon 100 % au niveau de la mise en forme.»
«Chaque fois que Joël me croisait, il me disait de ne pas lâcher. Il sait que c’est difficile quand tu restes plusieurs mois sur la touche. Il a de l’expérience avec les blessures sérieuses. Il était d’une bonne aide, il m’encourageait. Je l’ai bien connu avec l’Armada. Je sais qu’il peut être dur avec ses joueurs, mais il sait aussi quand te donner une tape dans le dos pour t’encourager.»