Samuel Montembeault entreprend aujourd’hui sa croisade contre le monde entier.
En cette soirée marquant le début de la saison 2024-2025, le gardien québécois se tient prêt à défendre son territoire, non seulement contre les tirs adverses, mais aussi contre les doutes et les critiques qui l'ont suivi tout l'été.
Il sait qu'il doit prouver sa valeur, car, malgré sa nomination en tant que numéro un officiel des Canadiens, il a passé les derniers mois à entendre que son poste n’était jamais assuré.
Il a entendu tout l'été qu'il n'était pas le futur du Canadien de Montréal devant le filet.
Kent Hughes, le directeur général, a passé l'été à sonder le marché des gardiens de but, ne cachant pas son intérêt pour d’autres options.
Non seulement il avait tenté d'attirer Marc-André Fleury l’an dernier, mais il a aussi tenté d'obtenir Yaroslav Askarov.
De plus, il semble déjà avoir jeté ses dés pour le futur avec Jakob Dobes et Jacob Fowler, qu’il verrait comme le prochain tandem de gardiens du club qui va ramener la Coupe Stanley à Montréal.
« Montembeault n'est pas l'avenir du CH », telle est la phrase que le gardien dû entendre à répétition.
Ce soir, alors qu’il s'apprête à affronter les Maple Leafs de Toronto, Montembeault sait qu'il doit faire taire les mauvaises langues.
Il n'a pas simplement la pression des attentes sur les épaules; il porte également le fardeau de prouver qu'il est celui qui peut mener les Canadiens à la victoire, malgré les doutes de son propre directeur général.
Sa réponse à ce manque de confiance se manifeste non seulement sur la glace, mais aussi par un geste symbolique : un nouveau casque, arborant fièrement les couleurs de l'histoire du club.
Les créateurs de la nouvelle pièce d'équipement, Sylvie Marsolais et Alexandre Mathys, ont dévoilé mercredi le masque que Montembeault portera cette saison, et les détails ne laissent rien au hasard.
Bien qu’il rappelle le modèle précédent avec le numéro 35 en évidence, le nouveau casque rend hommage à trois gardiens de légende des Canadiens : Jacques Plante, Ken Dryden et Patrick Roy, dont les bannières sont représentées sur le côté droit.
Le message est sans équivoque. Un hommage au Forum, le fameux amphithéâtre des grandes conquêtes du passé, est également visible, tout comme la ville de Montréal avec ses gratte-ciels et la grande roue, marquant l'appartenance et la fierté du gardien.
Il veut dire à tout le Québec qu'il est ici, chez lui, pour y rester, et qu'il veut marquer l'histoire comme les trois plus grands gardiens de l'histoire du club.
Ce masque, bien plus qu'une simple protection, représente un bouclier face aux doutes, une armure contre les critiques, et un rappel constant de ce que Montembeault doit défendre : l'histoire, la fierté et son avenir à Montréal.
Ce soir, sa croisade commence. Et quoi de mieux qu'un nouveau casque pour passer le message que le numéro un du CH n'est pas prêt à céder sa place?
Avec cette saison qui débute, Montembeault devra montrer que sa place au sommet n'est pas due à un manque de meilleure option, mais à son travail acharné et à son courage.
Il doit prouver à Kent Hughes, aux mauvaises langues et aux partisans que, malgré les spéculations sur les futurs gardiens de la franchise, le présent lui appartient.
Que les tirs adverses viennent, Samuel Montembeault est prêt à les arrêter, un par un, avec détermination et honneur.
Son casque veut tout dire.
Plus qu'une heure avant le match d'ouverture. Voici une vidéo qui va vous mettre dans l'ambiance! Bonne saison 2024-2025 à tous!