Lane Hutson traité d'égoïste: un journaliste va trop loin

Lane Hutson traité d'égoïste: un journaliste va trop loin

Par Marc-André Dubois le 2024-04-03

Un journaliste du Journal de Montréal se ridiculise en public...en s'en prenant à Lane Hutson...

Le plume cinglante de Jean-François Blanchet s'est tourné avec un regard sévère vers Lane Hutson, le jeune joueur dont les choix font grincer des dents et dont les actions suscitent plus que des murmures dans les couloirs du monde du hockey selon le journaliste.

Dans sa chronique au Journal de Montréal, Blanchet ne mâche pas ses mots, pointant du doigt ce qu'il considère comme une attitude égoïste et contre-productive.

"Comme c’est rendu coutume et même banal, le Canadien risque de se prosterner devant un joueur qui n’a jamais joué un match au niveau professionnel." (crédit: Journal de Montréal)

À travers ses lignes incisives, Blanchet dénonce la tendance désormais trop familière où les espoirs universitaires ont le dernier mot, où leur volonté semble primer sur celle des organisations professionnelles qui les ont repêchés.

"Tout indique que Lane Hutson va s’entendre avec le Canadien et qu’il viendra jouer au moins un match sans importance dans la LNH après les séries finales de la NCAA, à partir du 13 avril."

"En jouant un match avec le Canadien, Hutson brûlera une année de contrat et réduira de 12 mois la période avant son autonomie. Bref, ce moment où il risque de passer de riche à très, très riche."

Hutson incarne cette réalité, cette nouvelle norme où les jeunes joueurs, à peine sortis de l'adolescence, dictent les termes du jeu.

"Oui, oui, des ados qui ont quelques poils au menton ont plus de pouvoir que les organisations professionnelles multimilliardaires qui les ont repêchés."

Le journaliste ne cache pas son désaccord devant l'idée que Hutson pourrait jouer un seul match pour le Canadien de Montréal, brûlant ainsi une année de contrat et réduisant la période précédant son autonomie. C'est une pratique devenue monnaie courante, mais Blanchet refuse de l'accepter comme une fatalité.

À travers les propos du journaliste, on perçoit un profond dégoût face à cette évolution du sport professionnel, où l'esprit d'équipe et la loyauté semblent relégués au second plan, éclipsés par l'appât du gain individuel.

Blanchet évoque avec nostalgie les valeurs traditionnelles du sport, celles qui célébraient l'engagement envers une équipe et le respect de ses traditions.

Pourtant, Blanchet ne rejette pas la faute uniquement sur Hutson. Il reconnaît que le système lui-même favorise ce comportement, et que le jeune joueur agit en suivant les conseils qui lui sont donnés. Mais cela n'atténue en rien la critique cinglante du journaliste envers une pratique qu'il juge indécente et qu'il appelle à stopper.

Dans cette confrontation entre les intérêts individuels et l'esprit d'équipe, entre la jeunesse avide de succès et la tradition, Blanchet ne semble pas prêt à baisser les bras.

Son article est un appel à la réflexion, une invitation à réévaluer les priorités dans le monde du sport professionnel, et peut-être même un avertissement sur les dangers de sacrifier les valeurs essentielles au nom de la réussite individuelle.

Disons qu'il s'en prend à la mauvaise cible. Lane Hutson est un héro à Montréal. Le traiter d'égoïste est ridicule, pour ne pas dire insensé.

"On est loin des belles leçons sur le sport d’équipe, le sentiment d’appartenance, la loyauté et l’engagement."

"Je me demande quelle sorte d’athlète on crée quand un joueur est plus important que l’équipe avant même de jouer un match."

Nous sommes en 2024. Pas dans les année 80 où les joueurs se faisaient avoir par les organisations sportives professionnelles. 

Hutson est au courant de son talent. Pourquoi ne pas en profiter? Conseiller au CH de dire non à Hutson serait tout simplement la pire décision. Le journaliste veut vraiment prendre le risque de perdre un prodige par orgueil?

Nous sommes sans mot...