Depuis des mois, Louis Morissette a tout fait pour démolir Nick Suzuki.
Il a répété, encore et encore, qu’il n’était pas un premier centre, qu’il était surestimé, qu’il ne serait jamais le leader capable de porter le Canadien de Montréal sur ses épaules.
« Quelque chose que j'ai vu sur Facebook. Le genre d'affaire qui, c'est ça qui me fait pincer les nerfs. Tu tombes sur un post Facebook de fan du Canadien. Après 300 matchs, Nick Suzuki a un point de plus que Maurice.
Là, on est en train de nous dire que Suzuki et Maurice vont dans la même phrase. Ça, ça me rend dingue. »
« Nick Suzuki n’est pas un premier centre. Si le Canadien veut gagner un jour, il devra trouver un 1A. Suzuki peut être un bon 1B ou un deuxième centre, mais il n’est pas l’homme de la situation. »
Pendant tout ce temps, Suzuki n’a pas répondu aux attaques de Morissette par des mots. Il l’a fait sur la glace.
Et aujourd’hui, c’est lui qui a le dernier mot.
Dans les derniers matchs, Nick Suzuki est tout simplement en feu. Huit points en trois matchs. Une séquence de quatre matchs avec au moins un point. Un impact direct sur le succès de son trio et de l’équipe.
Pendant que Morissette ne voyait en lui qu’un joueur surévalué, Suzuki s’impose comme un centre de premier plan.
Et même Juraj Slafkovsky, qui a l’habitude d’être direct et sans filtre, s’incline devant son capitaine :
« J'ai une séquence d'un point dans quatre matchs de suite, c’est pathétique. Je préférerais connaître une séquence comme celle de Suzy. Je ne suis pas du tout satisfait de ma séquence. »
Même son de cloche du côté de Martin St-Louis, qui a reconnu l’importance de Suzuki pour le club :
« Il est en train de leader. Je pense qu’il sait où on est dans la saison et quel genre de responsabilités il a comme joueur. Il fait sa job. »
Suzuki n’a jamais été aussi dominant. Il n’est pas qu’un simple joueur productif : il est devenu le cœur et l’âme de cette équipe.
Ce qui rend cette montée en puissance encore plus savoureuse, c’est que Suzuki répond directement aux critiques de Morissette.
Il n’est pas un premier centre ? Regardez son jeu. Il domine.
Il n’a pas l’impact d’un leader ? Regardez comment son trio joue sous sa direction.
Il est surestimé ? Il prouve match après match qu’il mérite son statut.
Morissette ne pourra plus jamais dire que Suzuki est un joueur moyen.
Suzuki ne parle pas. Il agit.
Et pendant ce temps, Louis Morissette doit se mordre les lèvres en voyant que celui qu’il méprisait tant est en train de s’imposer comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération.
Le timing ne pourrait pas être meilleur pour Suzuki.
Les Sabres de Buffalo, une équipe contre laquelle lui et Juraj Slafkovsky ont brillé cette saison, sont les prochaines victimes.
Slafkovsky l’a annoncé :
« Nous voulons marquer beaucoup de buts et nous ne voulons pas en accorder. Je crois que nous pouvons déployer notre attaque à nouveau. »
Et avec Nick Suzuki en pleine possession de ses moyens, il ne fait aucun doute que le Canadien aura de quoi faire trembler Buffalo.
Suzuki avait un message à envoyer.
Il l’a fait.
Et maintenant, c’est Louis Morissette qui est obligé de se taire. Mais il refuse.
Même avec les performances éclatantes de Nick Suzuki, Louis Morissette refuse de lâcher le morceau. Il persiste et signe :
« On devrait arracher le ‘C’ du chandail de Suzuki pour le donner à Kaiden Guhle. »
C’est une obsession. Il veut Suzuki à terre, il veut lui enlever son statut, son respect, son rôle de leader.
Mais son argumentaire est en train de s’effondrer.
Kaiden Guhle, aussi talentueux soit-il, est tout simplement trop fragile pour être capitaine.
C’est un fait : il est toujours blessé.
Et quand ton capitaine est toujours à l’infirmerie, au final, tu n’as plus de capitaine.
Pendant que Guhle enchaîne les séjours à l’infirmerie, Nick Suzuki est un roc.
Il ne rate jamais un match.
Il joue 82 matchs par saison, année après année.
Il encaisse des coups, il affronte les meilleurs centres adverses, il joue des minutes colossales… et pourtant, il est toujours là.
Ce n’est pas un hasard.
Son style de jeu, intelligent et bien structuré, lui permet d’éviter les blessures inutiles tout en restant dominant.
Suzuki est le capitaine parfait pour une raison simple : il est toujours là quand l’équipe a besoin de lui.
Guhle, lui, est souvent sur la liste des blessés.
Alors qui est le vrai leader ?
Qui est celui sur qui tu peux compter soir après soir ?
Nick Suzuki, sans l’ombre d’un doute.
Morissette essaie de remettre en question son leadership, en disant qu’il n’est pas assez vocal, qu’il ne parle pas assez fort dans la chambre.
Mais Suzuki n’a pas besoin de crier.
Il mène par l’exemple.
Il fait le travail, il reste professionnel, il garde le cap, peu importe la tempête.
Et surtout, hors de la glace, c’est un modèle.
On ne le retrouve jamais dans les bars.
Il ne boit pas, même pendant les mariages.
Il est fidèle à sa copine de longue date.
Il n’est jamais entouré de scandales ou de distractions inutiles.
Nick Suzuki vit pour le hockey, et ça se voit.
Morissette perd le combat, Suzuki le domine sur toute la ligne
Morissette peut hurler autant qu’il veut, peut tenter de miner la réputation du capitaine, peut essayer de réécrire la réalité…
Mais les faits sont là.
Suzuki est un vrai premier centre.
Suzuki est un vrai capitaine.
Suzuki est un homme de fer, toujours là pour son équipe.
Et surtout, Suzuki ne répond pas avec des mots… mais avec des performances.
Morissette a tout fait pour le démolir, mais aujourd’hui, c’est Suzuki qui a le dernier mot.
Et chaque point qu’il récolte, chaque match qu’il joue, chaque victoire du Canadien… c’est une claque en plein visage pour tous ceux qui doutaient de lui.
Le débat est clos.
Nick Suzuki est le capitaine du Canadien. Point final.