Une image vaut mille mots.
Et celle qui circule depuis hier sur les réseaux sociaux a probablement mis fin à la carrière montréalaise de Patrik Laine.
On le voit, seul, assis sur le banc, immobile, pendant que ses coéquipiers célèbrent l'égalisation arrachée de justesse par Lane Hutson et Cole Caufield contre Nashville.
Pas un sourire. Pas un signe. Pas même un regard vers la glace.
Juste le vide.
Et dans ce silence figé, tout le monde a compris : Laine ne fait plus partie de l’équipe.
Cette photo a explosé sur X et Reddit en quelques minutes.
Elle montre un homme déconnecté, détaché, indifférent à la joie collective.
Pendant que tout le monde bondit de joie, Laine reste assis, la tête baissée, le regard dans le vide.
Certains internautes ont tenté de défendre le Finlandais, évoquant un « moment mal capté », une « seconde isolée dans un flot d’émotions ».
Mais la majorité y voit la preuve d’un malaise profond.
Et les mots qui reviennent le plus dans les commentaires : indifférent, isolé, fini.
« Une image vaut mille mots », a écrit un internaute.
« On dirait un gars qui voulait que le Canadien perde. »
Une phrase cruelle, mais terriblement juste.
Il aurait préféré une défaite.
Patrik Laine aurait accueilli la victoire contre Nashville comme une mauvaise nouvelle personnelle.
Pourquoi?
Parce qu’il croyait que d’autres défaites forceraient Kent Hughes et Martin St-Louis à remanier l’alignement, à « brasser la soupe », et possiblement à le réintégrer sur une meilleure unité, tant en avantage numérique qu'à 5 contre 5.
Mais au lieu de ça, Montréal a gagné.
Et avec cette victoire, les cartes restent les mêmes : Laine demeure coincé sur le quatrième trio, pratiquement sans avantage numérique, sans visibilité, sans espoir.
Pour lui, chaque victoire du Canadien repousse son retour en grâce.
Et ça, dans un vestiaire bâti sur la culture du mérite, c’est la pire chose qu’on puisse penser.
Ce n’est pas nouveau : depuis plusieurs semaines, Laine vit en marge de l’équipe.
Dans l’avion, il s’assoit seul.
Dans le vestiaire, il parle peu.
Et à l’entraînement, il est souvent le premier à quitter la glace, avant même la fin des drills.
Un détail a frappé tout le monde lundi dernier :
Lors de la pratique où l’équipe a félicité Lane Hutson pour sa prolongation de contrat, tous les joueurs ont sauté sur la glace pour le féliciter.
Patrik Laine semblait forcé de le faire tellement ça ne lui tentait pas. Et il a été le premier à partir du caucus d'accolades.
@bardown Family vibes in Montreal after Lane Hutson inked his eight-year extension ❤️ (🎥: @Canadiens Montréal ♬ Marz - DeeBaby
Le premier à tourner les talons.
Le premier à rentrer au vestiaire, indifférent au moment de célébration.
C’est devenu une habitude.
Le joueur ne fait plus partie du groupe.
Il s’isole, il se replie, il s’enfonce.
Dany Dubé avait sonné l’alarme.
Et ce qui rend tout ça encore plus accablant, c’est que Dany Dubé avait prévenu tout le monde.
Sur TVA Sports, il avait lancé la bombe :
« Laine ne finira pas la saison à Montréal. Il n’est plus connecté à ce groupe, il ne joue plus pour l’équipe. »
Car depuis cette déclaration, tout s’est accéléré.
Et maintenant, cette photo qui le condamne aux yeux du public.
Selon plusieurs observateurs présents à l’entraînement, l’ambiance autour de Laine est glaciale.
Les jeunes ne le regardent plus.
Les vétérans n’essaient même plus de le motiver.
Même Martin St-Louis, d’ordinaire protecteur avec ses joueurs en difficulté, semble avoir lâché prise.
Le coach parle de mérite, d’énergie, de « stacker ses journées ».
Laine, lui, n’empile plus rien.
Il s’efface, il attend, comme si tout ça ne le concernait pas.
Et quand un joueur devient un poids dans un vestiaire aussi jeune, c’est souvent le point de non-retour.
L’image d’un homme qui ne veut plus se battre.
Cette photo, c’est plus qu’un moment figé.
C’est le symbole d’un joueur qui a cessé d’y croire.
Un joueur qui, au lieu de célébrer une victoire d’équipe, rumine son sort personnel.
Un joueur qui aurait préféré une défaite pour espérer un changement.
C’est triste, mais c’est réel.
Et à Montréal, cette attitude ne pardonne pas.
Parce que le Canadien version St-Louis n’est plus celui de l’époque des excuses.
Aujourd’hui, il faut vouloir souffrir, s’impliquer, se battre.
Et Laine ne veut plus.
Le vent tourne vite à Montréal.
En septembre, certains rêvaient encore d’un « retour du vrai Patrik Laine ».
Un tireur d’élite revigoré, entouré de jeunes vedettes comme Demidov et Hutson.
Deux mois plus tard, il est devenu le paria de la formation.
Le public l’a lâché.
Les médias le critiquent ouvertement.
Et sur les réseaux sociaux, chaque séquence devient un procès.
Hier soir, la photo du banc est devenue virale, partagée des milliers de fois, commentée dans toutes les langues.
Certains internautes n’y sont pas allés par quatre chemins :
« Le pleurnichard Patrik Laine assis sur son gros derrière, cette photo dit tout. »
Même à l’étranger, l’image fait jaser.
Les signaux convergent tous dans la même direction : Patrik Laine ne survivra pas à cette saison à Montréal.
Son attitude, son isolement, son manque d’énergie, tout pointe vers un départ imminent.
Mais personne ne sait comment.
Trop cher pour être échangé.
Trop fragile mentalement pour être rétrogradé à Laval. (les dirigeants du CH auraient peur de sa réaction lié à sa santé mentale).
Trop indifférent pour inspirer une relance miraculeuse de sa carrière.
Le Canadien est coincé.
Et le joueur, lui, semble s’en moquer.
Il faut le dire : c’est désolant.
Voir un joueur de ce calibre sombrer ainsi, sans colère, sans passion, sans réaction, ça fend le cœur.
Le hockey, pour Laine, semble devenu une obligation.
Une routine.
Une fatigue.
Et pour un public comme celui de Montréal, où le hockey est une religion, voir un joueur refuser de célébrer une victoire, c’est un blasphème.
Cette photo restera dans les mémoires.
Non pas pour ce qu’elle montre, mais pour ce qu’elle révèle : la fin d’un joueur, la fin d’un lien, la fin d’une illusion.
Patrik Laine ne voulait pas de cette victoire.
Il voulait un changement.
Il voulait être « brasser dans la soupe », redevenir le centre d’attention.
Mais ce qu’il a obtenu, c’est l’inverse : une équipe qui gagne sans lui, un vestiaire qui avance sans lui, et une ville qui ne l’attend plus.
Laine est toujours à Montréal, physiquement.
Mais son esprit, son cœur, son regard, sont ailleurs.
Et ça, tout le monde le voit.