La scène médiatique québécoise est actuellement secouée par une controverse majeure impliquant la figure la plus influente de TVA : Luc Lavoie, analyste politique de renom qui s'est mis à dos son patron...et le public qui réclame sa retraite.
Luc Lavoie, connu pour ses analyses franches et ses prises de position tranchées, a provoqué un tollé cet hiver en rejetant catégoriquement l'idée du retour des Nordiques de Québec.
Cette déclaration a profondément déplu au public québécois, notamment en raison de la connotation politique qui l'accompagne.
Lavoie a également affirmé que ce projet était aussi irréaliste que celui de l'indépendance du Québec, ce qui a exacerbé les tensions.
«Québecor est une compagnie qui se porte extrêmement bien, qui est profitable, mais Québecor n’est pas capable de se lever un matin et de dire : je vais mettre 1,1 milliard sur la table pour avoir une licence pour payer une équipe de hockey. Ils vont fermer, ils vont faire faillite», a-t-il déclaré sur les ondes de TVA.
«Il n’y a pas personne qui va arriver à démontrer que la communauté de Québec, au sens métropolitain de la chose, a suffisamment d’argent qui circule là pour acheter des loges de hockey à 150 000$ ou 200 000$ par année».
Ces propos, jugés cinglants, ont alimenté le mécontentement du public, qui voit en Lavoie un obstacle au rêve collectif de voir les Nordiques revenir.
Cette situation a engendré un malaise notable entre Luc Lavoie et son patron, Pierre-Karl Péladeau, fervent défenseur du retour des Nordiques.
Sans oublier que Lavoie est un fédéraliste averti, alors que Péladeau et toute sa famille rêvent à l'indépendance du Québec depuis des lunes.
Péladeau, qui a promis de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour concrétiser ce rêve, se retrouve en opposition directe avec les opinions de Lavoie.
«On a un amphithéâtre de classe mondiale et un véritable public passionné pour suivre les Nordiques. Nous avons aussi une économie en pleine effervescence et une surface financière importante avec Québecor», a affirmé Péladeau, déterminé à faire revivre l'équipe de hockey à Québec.
«Et je ne peux faire autrement que de mentionner Québecor, qui a une surface financière importante, mais qui a aussi une capacité de faire la promotion de cet événement-là»
«Je suis prêt à avoir des partenaires: de plus en plus, on le constate compte tenu de la valeur des franchises dans tous les sports professionnels».
«C'est sûr qu'il est prématuré de dire qui pourrait faire partie d'un consortium, on peut avoir une petite idée malgré tout, mais là-dessus, je vais quand même rester discret Mais là aussi, il y a d'importantes entreprises dont le siège social est au Québec.
«Bien sûr qu'on veut faire revenir les Nordiques et on souhaite participer à ce rêve. Le fait d'être un diffuseur d'importance : TVA et toute son organisation est le premier diffuseur au Québec. Il y en a qui essaient de venir nous chercher, mais comme dirait l'autre, ils sont mieux de se lever de bonne heure! »
Cette divergence d'opinions crée une tension palpable au sein du Groupe TVA, où les deux hommes sont devenus deux coqs qui s'affrontent.
Un duel où l'on voit le propriétaire-président affronter un journaliste de premier plan...mais qui perd de plus en plus de plumes à l'interne et aux yeux du public.
Les commentaires sur la toile envers Luc Lavoie sont largement négatifs et reflètent un mécontentement généralisé parmi les internautes.
On y voit un large éventail de critiques, allant de l'exaspération à la moquerie, en passant par des accusations de partialité et d'arrogance.
Le mécontentement envers Luc Lavoie semble donc bien ancré chez une partie significative du public, qui n'hésite pas à exprimer son désir de le voir prendre sa retraite.
À cela s'ajoute un facteur aggravant : le silence de Pierre-Karl Péladeau, son patron et président de Québecor, qui n'a pas pris la défense de Lavoie face aux critiques.
Pierre-Karl Péladeau, qui a juré de ramener les Nordiques à Québec, n'a pas digéré les propos de Lavoie qualifiant ce projet d'utopique. Péladeau, déterminé et passionné par l'idée de ramener une équipe de la LNH à Québec, a ressenti les déclarations de Lavoie comme une attaque directe contre sa vision et les capacités de sa compagnie.
Plutôt que de défendre Lavoie, Péladeau l'a laissé faire face seul aux critiques du public. Ce silence assourdissant est interprété par beaucoup comme un signe de désaveu.
On peut bien sentir une fracture au sein de Québecor et de TVA. Alors que Péladeau continue de pousser pour le retour des Nordiques, Lavoie reste ferme dans ses convictions que ce projet est irréaliste.
Le manque de soutien de Péladeau laisse Lavoie dans une position vulnérable, accentuant les tensions internes et les critiques externes.
Luc Lavoie se retrouve dans une position délicate, confronté à une avalanche de critiques publiques sans le soutien de son patron, Pierre-Karl Péladeau.
Ce dernier, vexé par les déclarations de Lavoie, a choisi de rester silencieux, laissant son analyste politique préféré se débattre seul dans la fosse aux lions.
Cette absence de soutien risque de fragiliser encore plus la position de Lavoie. Quand tu ridiculises Péladeau et ses projets...tu es dans le trouble.
Le temps de Lavoie à TVA est compté. On le sent à des kilomètres à la ronde...