La tension se fait sentir dans le "Montréal médiatique" alors que David Reinbacher est à veille de faire ses premiers pas avec le Rocket de Laval.
Les journalistes anticipent les difficultés qui pourraient se dresser sur sa route, tant sur la glace que sur les réseaux sociaux, où la critique peut être san pitié, surtout depuis la déception que le CH n'a pas sélectionné Matvei Michkov.
Selon Stéphane Leroux voici les obstacles en question: "la grandeur de la patinoire, la façon dont on joue dans la Ligue américaine, surtout à ce stade de l'année (bataille pour les séries) et surtout la pression su public." (crédit: 98,5 FM)
Dans ce climat tendu, l'idée de voir sa blonde, Amy Ghering, rejoindre Reinbacher à Laval semble être une lueur d'espoir.
Après tout, affronter les défis de joueur de hockey professionnel au Québec est sans doute plus supportable avec l'amour de sa vie à ses côtés.
De plus, la présence d'Amy pourrait tempérer la méchanceté des partisans du CH, réduisant ainsi la virulence et la cruauté de leurs critiques.
Pourtant, Reinbacher se retrouve dans une situation délicate. Sa volonté de protéger sa famille et ses proches des insultes sur les réseaux sociaux témoigne de l'impact profond que peuvent avoir les commentaires méchants des fans.
Encore échaudé par les réactions après le repêchage, David Reinbacher doit encore gérer les cicatrices invisibles au plus profond de lui-même.
Vivre dans l'anonymat relatif de la Suisse était un refuge pour Reinbacher, mais il n'a plus son luxe. Son refus de permettre à un journaliste de la Presse qui avait fait le voyage jusqu'en Europe, Guillaume Lefrançois, de rencontrer son père ou de nommer sa copine plus tôt cette saison, montre à quel point il tient à préserver leur tranquillité d'esprit face à la dure réallité des réseaux sociaux.
Pourtant, les épreuves des réseaux sociaux font partie du parcours, surtout dans un marché aussi exigeant que Montréal. Mais le réel défi pour Reinbacher réside peut-être dans sa capacité à surmonter ses propres peurs et à avancer malgré les critiques et les doutes qui peuvent surgir.
L'espoir demeure que Reinbacher puisse un jour se libérer de ses peurs, laissant derrière lui le passé pour se concentrer pleinement sur son jeu.
Peut-être alors pourra-t-il pleinement savourer le soutien de ses fans et l'amour de sa famille, sans craindre les ombres qui planent parfois sur les réseaux sociaux.
Tout sera plus facile à affronter avec sa douce à ses côtés. Si on les dirigeants du Canadien de Montréal, on s'arrange pour qu'elle soit au Québec le temps de le dire...