Kirby Dach déclaré coupable: Stéphane Waite avoue tout

Kirby Dach déclaré coupable: Stéphane Waite avoue tout

Par Marc-André Dubois le 2025-01-08

Décidément, Stéphane Waite ne peut s’empêcher de chercher un nouveau bouc-émissaire parmi les joueurs du Canadien de Montréal.

Sa nouvelle cible? Kirby Dach.

Dans le plus récent épisode du balado Sortie de zone, Waite n’a pas hésité à déclarer que Dach avait été échangé par les Blackhawks de Chicago en raison de « graves problèmes » à l’extérieur de la glace, insinuant que son attitude était le véritable coupable.

Une affirmation lourde de sous-entendus, mais bien maigre en preuves concrètes.

Pour un entraîneur qui se targue de connaître les coulisses du hockey, Waite semble avoir une mémoire sélective lorsqu’il s’agit de dénigrer les joueurs qui ne peuvent se défendre publiquement.

Après avoir attaqué Jonathan Drouin et critiqué Nick Suzuki et Cole Caufield, voilà qu’il s’en prend à Dach, un joueur qui a pourtant montré des signes encourageants ces dernières semaines.

Est-ce vraiment le rôle d’un ancien entraîneur de tirer à boulets rouges sur ceux qui tentent de se relancer?

Il est vrai que Kirby Dach n’a pas brillé en début de saison, accumulant seulement neuf points en 34 matchs malgré un rôle important, notamment sur le premier avantage numérique.

Mais comme tout joueur en développement, Dach a eu besoin de temps pour retrouver ses repères. Et il l’a fait! Avec cinq points, dont quatre buts, à ses six derniers matchs, il démontre qu’il peut être l’atout offensif que Kent Hughes avait imaginé en l’acquérant.

Ce que Waite omet de souligner, c’est que Dach est encore jeune et en pleine progression. Son récent succès coïncide avec la séquence victorieuse du Canadien, prouvant qu’il peut avoir un impact positif sur l’équipe.

S’il a effectivement eu des problèmes d’attitude à Chicago, comme le prétend Waite, ces derniers semblent aujourd’hui appartenir au passé.

L’argument de Waite selon lequel Chicago voulait absolument se débarrasser de Dach ne tient pas la route. Oui, les Blackhawks étaient en reconstruction, mais échanger un jeune joueur de son calibre pour un choix de repêchage lors de la séance même était un pari risqué.

Leur décision reflète peut-être plus leur incapacité à développer leurs jeunes talents qu’un réel problème d’attitude de Dach.

Stéphane Waite a peut-être raison de pointer les difficultés de certains joueurs, mais sa manière de le faire laisse à désirer.

Plutôt que de valoriser le chemin parcouru par Dach et son potentiel à devenir un joueur clé, il choisit de raviver de vieilles histoires, jetant de l’huile sur le feu au lieu d’apporter un éclairage constructif.

Au final, Kirby Dach prouve qu’il peut relever les défis et contribuer au succès des Canadiens. Quant à Stéphane Waite, il serait temps qu’il laisse ses rancunes de côté et qu’il utilise son expérience pour élever le débat, plutôt que de rabaisser ceux qui travaillent fort pour progresser.

Et ce n’est pas la première fois que Stéphane Waite adopte cette attitude destructrice. Son habitude de s’attaquer aux joueurs du Canadien de Montréal n’a rien de nouveau, et plusieurs anciens de l’équipe en ont fait les frais.

Prenons Jonathan Drouin, une des cibles favorites de Waite. Ses propos cinglants envers le Québécois avaient défrayé la chronique. Il s’était moqué publiquement de son manque de production offensive, allant jusqu’à raconter :

« On faisait même des farces à l’intérieur de l’équipe. On disait en joke : “Voyons, Jo a-t-il une clause dans son contrat qui fait en sorte qu’il n’a pas le droit de scorer ?” »

Comme si cela ne suffisait pas, il avait ajouté des détails humiliants sur les supposés retards de Drouin aux réunions de l’équipe, corroborés par Pierre Gervais, alors que ces informations auraient dû rester dans le vestiaire.

Ces propos avaient contribué à isoler davantage Drouin, un joueur déjà sous une pression immense à Montréal.

Nick Suzuki et Cole Caufield n’ont pas été épargnés non plus. Dans un autre épisode de sa mauvaise langue, Waite avait qualifié ces deux piliers de l’avenir du Canadien de « paresseux », laissant entendre qu’ils ne travaillaient pas assez fort sur la glace.

Des critiques injustifiées, surtout quand on connaît l’implication de Suzuki et Caufield, tant sur la glace qu’en dehors.

Ces commentaires ont non seulement irrité les partisans, mais ils ont aussi révélé une tendance de Waite à cibler les jeunes talents remplis de talent.

Plus récemment, Waite s’est permis de parler de Juraj Slafkovsky, le qualifiant implicitement de « seul joueur prêt à faire le sale boulot » au sein de l’équipe.

Une tentative évidente de monter les joueurs les uns contre les autres, tout en créant une narrative injuste sur l’éthique de travail de l’ensemble du groupe.

En revisitant les interventions médiatiques de Stéphane Waite, un constat s’impose : il semble incapable de résister à l’envie de salir la réputation des joueurs avec qui il a, ou non, travaillé.

Que ce soit Jonathan Drouin, Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky ou, plus récemment, Kirby Dach, son approche reste la même : des insinuations blessantes, des anecdotes déplacées et des critiques rarement constructives.

Plutôt que d’apporter un éclairage utile sur les enjeux du hockey ou de valoriser les efforts des joueurs, Waite s’est enfermé dans un rôle de provocateur, jouant sur les faiblesses perçues des individus pour attirer l’attention.

Si cette stratégie lui permet de rester pertinent dans les médias, elle nuit profondément à sa réputation et à celle des joueurs qu’il critique.

Au final, les joueurs ciblés par Waite – Drouin, Suzuki, Caufield, Dach et d’autres – semblent tous capables de surmonter ses attaques et de continuer à progresser.

Quant à Waite, ses interventions répétées ne font qu’ajouter une autre couche de toxicité à une carrière médiatique déjà entachée par ses propres mots.

Il est grand temps qu’il tourne la page sur cette méthode destructrice et qu’il adopte une approche plus respectueuse, s’il souhaite encore être pris au sérieux.

Car le Québec prend des notes...